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Sujet: Le conditionnement classique/répondant et opérant Lun 22 Aoû 2005 - 16:40
Le conditionnement répondant et opérant !
Le conditionnement répondant (pavlovien ou classique) est le processus par lequel les individus (le chien) acquièrent des réflexes comportementaux. Un réflexe est une réponse involontaire ou automatique qui échappe à la volonté de l’individu.
Le sujet réagit à la suite de …
Ex : le chien s’assoit à la vue d’un biscuit, le chien aboie au son de la sonnette.
Le conditionnement opérant forme une association entre une réponse (un comportement) et un stimulus (une conséquence).
Le sujet agit afin de …
Ex : le chien s’assoit devant la porte dans l’espoir que quelqu’un lui ouvre la porte.
en clicker training nous employons bien sur le conditionnement opérant, le chien recherche le bon comportement pour etre récompensé.
Ptit'LU Educateur Canin Pro'
Nb de messages : 2102 Age : 33 Localisation : Betton-Bettonet (73390) Emploi : Educatrice Canima - Services canins, félins & NAC
Y a t'il des vidéos qui illustrent ces 2 notions ?
Invité Invité
Sujet: Re: Le conditionnement classique/répondant et opérant Mer 19 Déc 2012 - 10:50
Bonjour,
Merci pour cette parfaite explication.
connaissez-vous des livres qui approfondissent le sujet et fournissent des exemples ?
GC-Obérythmée Compte inactif
Nb de messages : 852 Age : 25 Localisation : Alsace
Sujet: Le conditionnement Jeu 4 Juil 2013 - 11:03
Si quelqu'un pouvait m'expliquer ce que c'est, avec un exemple si possible! Et aussi le palvolien, et tout ce qui a été dit dans le débat sur le clicker svp .
Après on peut débattre de tout ça ici !
MuzaRegne Compte inactif
Nb de messages : 737 Localisation : 64 Emploi : prof
Je vais pas m'embêter je te fais un c/c de mon cours
Définitions : Apprendre = modifier son comportement en fonction de l’expérience acquise et donc de la mémoire. L’apprentissage permet à l’individu de s’adapter à son environnement et à ses modifications. Un stimulus est un agent externe (objet, son, événement, mouvement ...) susceptible d'influencer le comportement du chien. Eduquer un chien, c’est lui apprendre les ordres de base utilisés dans la vie de tous les jours qui lui permettront de vivre harmonieusement dans la société humaine. Dresser un chien, c’est lui apprendre des ordres et comportements spécifiques en vue d’une utilisation de travail (professionnel, loisir, compétition).
Il existe plusieurs façons d’apprendre. Pour éduquer ou dresser un chien on utilise principalement le conditionnement. Le conditionnement est un mécanisme d’apprentissage permettant à un stimulus neutre d'induire chez le chien une réponse qu'il n'induit pas naturellement.
Exemples : Stimulus neutre → Réponse Le maître met ses chaussures → le chien s'excite et va gratter à la porte Le maître dit « assis ! » → le chien s'assied Ces réponses ne sont pas naturelles pour le chien : il doit les apprendre par conditionnement.
a)- Conditionnement répondant ou classique ou Pavlovien : l’expérience de Pavlov :
En répétant plusieurs fois l’étape « sonnerie + aliment », le chien associe deux stimulus et y réagit de la même manière, de façon réflexe, non volontaire. Il n’y a pas de participation active de la part du chien.
b)- Conditionnement opérant ou Skinnerien :
Le chien apprend à associer 3 événements - exemples :
Stimulus (extérieur) → Réponse (du chien) → Conséquence (extérieure) 1- je dis « assis ! » → il s'assied → je donne une friandise 2- je rentre à la maison après une absence → il me saute dessus → je me tourne et je l'ignore
Le chien associe sa réponse à un stimulus, et la conséquence de cette réponse. Il adaptera volontairement sa réponse en fonction de la conséquence :
• Si la conséquence est agréable (cas 1) = récompense ou renforcement (R) : → le chien apprend à répéter ce comportement.
• Si la conséquence est désagréable (cas 2) = punition (P) : → le chien apprend à éviter ce comportement.
Le conditionnement opérant est le mécanisme qui est à la base de l’éducation et du dressage. Cette phase d’apprentissage doit être plus ou moins longue selon les chiens et la difficulté, la séquence stimulus → réponse → conséquence doit être répétée jusqu’à ce que le conditionnement soit effectué. De manière générale, la récompense est plus efficace que la punition pour l’apprentissage d’un comportement par conditionnement. Punition → mal-être → stress qui n’est pas favorable à un bon fonctionnement du cerveau.
Le conditionnement opérant dans l’éducation du chien
· Je veux que mon chien associe au stimulus « viens ! » la réponse « je cours vers mon maître » · Je veux que mon chien associe au stimulus « assis ! » la réponse « position assise » · Je veux que mon chien associe au stimulus « stop ! » la réponse « je ne bouge plus »
Je récompense à chaque fois qu’il donne la réponse désirée suite au stimulus = l’ordre (voix, geste). → Il associera volontairement cette réponse à cet ordre parce qu’il y trouve un intérêt.
Une fois le conditionnement effectué, le chien offre la réponse même en l’absence de récompense. Le conditionnement n’est pas définitif : il faut continuer à récompenser régulièrement sinon le comportement « s’éteint » : le chien n’y a plus d’intérêt, il cesse ce comportement.
Quand faut-il récompenser ? Pendant la phase d’apprentissage : systématiquement Quand le comportement est appris : aléatoirement
Trois points clefs pour un bon apprentissage La difficulté est d’obtenir le comportement souhaité, et que le chien comprenne quel comportement déclenche la récompense. Il faut aussi que la récompense soit suffisante pour l’intérêt du chien, donc adaptée.
· Obtenir le comportement souhaité peut être fait de plusieurs façons : - tirer parti d’un comportement naturel du chiot : exemple = le rappel, le rapport d’objet … - leurrer = diriger son attention pour l’inciter à prendre une position : exemple = regarder en haut assis - profiter d’une occasion où le chien s’apprête à avoir de lui-même ce comportement pour donner l’ordre, puis récompenser. Exemple = le chien baisse l’arrière train pour s’asseoir « assis ! », récompense. - par la contrainte : exemple = appuyer sur la croupe pour faire asseoir. Générateur de stress, naturellement la tendance de l'animal est de s'opposer à la contrainte. [remarque : je ne parle pas du shaping car ce n'est pas du conditionnement]
· Marquer le bon comportement = récompenser au bon moment pour que le chien sache quel est la réponse qui déclenche la récompense. Plus on apprend des comportements complexes, plus la précision est importante.
· Choisir la récompense en fonction du chien et des circonstances pour qu’elle ait suffisamment de valeur à ses yeux. 3 types de récompense sont principalement utilisés : - nourriture - jeu - relationnel (caresses, félicitations ...)
REMARQUE : il y a d'autres modes d'apprentissage qui ne sont pas du conditionnement : apprentissage par imitation, shaping ...
Pour ce qui est des types de renforcement / punition : si quelqu'un a un lien vers les "4 cadrans" (R+ , R-, P+, P- ) parce que ça je ne le fais pas, donc j'ai rien sous le coude.
GC-Obérythmée Compte inactif
Nb de messages : 852 Age : 25 Localisation : Alsace
Sujet: Re: Le conditionnement classique/répondant et opérant Jeu 4 Juil 2013 - 12:08
Ouaw, génial MuzaRegne, j'adore, j'ai tout compris! Merci beaucoup! Et je vois qu'on peut débattre là-dessus, qui apprend quoi comment ?
Les 4 cadrans, je suis à peu près au point, mais si quelqu'un pouvait quand même poster un truc ça serait sympa pour ceux qui suivront
MuzaRegne Compte inactif
Nb de messages : 737 Localisation : 64 Emploi : prof
Sujet: Re: Le conditionnement classique/répondant et opérant Jeu 4 Juil 2013 - 12:09
Hah voilà trouvé c'est ici : le post d'Aline au tout début explique très bien les "4 cadrans".
D'autre part tu as intitulé ton sujet "débat", mais je vois pas trop en quoi il y a matière à débattre : c'est comme ça picétout !
Ptit'LU Educateur Canin Pro'
Nb de messages : 2102 Age : 33 Localisation : Betton-Bettonet (73390) Emploi : Educatrice Canima - Services canins, félins & NAC
Sujet: Re: Le conditionnement classique/répondant et opérant Jeu 4 Juil 2013 - 12:39
Voilà quelques articles de mon site qui pourront surement répondre à certaines de tes questions !
Conditionnement répondant ou opérant ? http://stealthily.wordpress.com/2012/12/21/conditionnement-repondant-ou-operant/
Pensez à utiliser la fonction "Chercher"en mode simple ou avancé . 4 lettres mini et une étoile * si vous ne cherchez qu'une partie du mot. Si le mot recherché ne fait que 3 lettres ou moins, passez par la fonction "Recherche Avancée" cliquez sur le bouton google.
PowerUser  
Nb de messages : 45704 Age : 48 Localisation : Dans la matrice! ^^ Emploi : Oracle
Sujet: Re: Le conditionnement classique/répondant et opérant Jeu 3 Déc 2015 - 13:03
Citation :
Conditionnement classique et conditionnement opérant Publié le décembre 18, 2008 par Vincent Joly
Le conditionnement est au centre des théories comportementales. Il existe deux types de conditionnement : le conditionnment classique et le conditionnement opérant.
1. Le conditionnement classique:
Le conditionnement classique (aussi appelé conditionnement répondant) a été introduit par I.Pavlov. Il provient de l’association entre des stimuli (c’est-à-dire des phénomènes issus de l’environnement qui vont stimuler l’organisme) et les réactions automatiques de l’organisme (ce point est important). Pour Pavlov, l’ensemble des comportements complexes pouvaient être réduits à des chaînes de comportements conditionnés.
Voici les différentes étapes du conditionnement:
Dans un premier temps, nous avons la situation suivante:
SN + SI –> RI
Le stimulus neutre (SN), qui ne déclenche aucune réponse ou une réponse neutre (RN), est associé au stimulus inconditionnel (SI) -survenu au hasard, sans apprentissage – qui déclenche une réponse inconditionnelle (RI) . Elle se manifeste de façon automatique sous forme d’émotion (par exemple, pleurer quand on nous tape sur le pied) ou de réflexe (saliver quand on voit un éclair au chocolat). Le stimulus neutre est également présent (par exemple un bruit de cloche dix secondes avant l’arrivée de l’éclair au chocolat) sans que le sujet ne fasse d’abord de lien entre le SN et le SI.
Après cette première séquence (qui nécessite parfois d’être répétée plusieurs fois), un conditionnement s’est mis en place et l’on peut établir le schéma suivant:
SC –> RC
Le stimulus conditionnel (SC) qui est à l’origine le stimulus neutre (SN), déclenche la même réponse que le stimulus inconditionnel (maintenant, quand j’entends un bruit de cloche, je salive car je pense à l’éclair au chocolat que j’associe, par habitude, au bruit de la cloche). On parle alors de réponse conditionnelle (RC) pour décrire cette réponse associée à un stimulus conditionnel.
Le célèbre « chien de Pavlov » a été l’un des premiers participant canin aux expériences sur le stimulus conditionnel. Pavlol, scientifique du début du XXe siècle, effectuait des recherches sur la salivation des chiens. Il remarqua qu’un chien qui revenait dans le laboratoire de recherches après plusieurs fois, se mettait à saliver avant même qu’on le nourrisse. Le chien salivait à voir simplement la pièce ou le plat dans lequel on mettait la nourriture. Pavlov donna à ce phénomène le nom de réflexe conditionnel.
Par la suite, Pavlov présenta de la nourriture à un autre chien. Pour reprendre les termes précédents, le SI était la nourriture qui provoquait toujours la salivation du chien (RI). Mais cette fois, le chercheur commença à faire sonner une cloche (SN) chaque fois qu’il se préparait à lui servir son repas. Après peu de temps, il réalisa que le chien salivait (RC) dès qu’il entendait la cloche (SC) et ce, même s’il ne lui apportait pas la nourriture.
Plus tard, Pavlov complexifia encore son expérience et son chien finit par ne plus être très opérationnel (mais c’est une autre histoire).
Pavlov et ses chiens
2. Le conditionnement opérant :
Quelques dizaines d’années après, le concept de conditionnement fut modifié par Skinner qui inventa la notion de conditionnement opérant par opposition au conditionnement classique de type pavlovien, que nous venons de décrire. La différence tient dans ce que le conditionnement n’est plus lié chez Skinner à des réponses réflexes de l’organismes mais à l’influence de l’environnement, qui renforce positivement ou négativement le conditionnement. Par exemple, si un rat découvre, par hasard, qu’en actionnant un levier il obtient de la nourriture, il cherchera à actionner à nouveau le levier (et finira obèse mais je sens que je m’égare). Cette nouvelle description du conditionnement, plus subtile, constitue un modèle de description des apprentissages.
La boite de Skinner, dont une version légèrement modifiée est décrite dans la vidéo ci-dessous, permet de mettre en évidence le conditionnement opérant. Je vous incite d’ailleurs fortement à la visionner car elle permet de bien comprendre la spécificité du conditionnement opérant. L’expérimentateur va apprendre au rat différentes tâches : D’abord (1) appuyer un levier pour avoir de la nourriture. Puis (2) pousser une manette et appuyer sur un levier. Enfin (3), mettre une bille dans un cercle, pousser la manette et appuyer sur le levier.
Nb de messages : 45704 Age : 48 Localisation : Dans la matrice! ^^ Emploi : Oracle
Sujet: Re: Le conditionnement classique/répondant et opérant Mar 15 Déc 2015 - 17:13
Citation :
Les lois du conditionnement
I.P. Pavlov et B.F. Skinner ont participé, au début du 20ème siècle, à la compréhension et à la mise en évidence des règles d'apprentissage chez les animaux
Le conditionnement dit "répondant" ou "associatif"
Il a été mis en évidence par I.P. Pavlov en 1912. Pour lui, le schéma d'apprentissage est le suivant :
puis, on ajoute un élément intermédiaire qui va permettre l'association au chien :
Après quelques répétitions, S.N. devient l'élément très intéressant, au même titre que la nourriture :
Le conditionnement associatif est la base la plus simple d'un dressage : on ne demande pas au chien de faire un choix ; il y a seulement pour lui à produire la bonne réponse (salivation).
Le conditionnement dit "opérant" ou "instrumental"
Il a été mis en évidence par B.F. Skinner. Dans ce type de conditionnement, le chien doit sélectionner la réponse la plus favorable.
Le schéma d'apprentissage est le suivant : pour apprendre au chien à adopter lui-même le comportement que l'on attend de lui, on le met face à deux types de situations. En lui demandant par exemple de s'asseoir, le chien pourra :
- s'asseoir : dans ce cas, il obtient une récompense : il y a alors renforcement positif ; - ne pas s'asseoir (renifler, rester debout) : dans ce cas, il est réprimandé ("non !") : il y a alors renforcement négatif ;
l'animal va choisir de s'asseoir pour avoir une réponse positive il modifie son environnement il y a relation entre la récompense et la réponse du chien à la commande "assis" La loi dite "de contiguïté temporelle"
L'animal apprend à anticiper et acquiert le bon comportement dans la mesure où la demande et la récompense se succèdent de manière temporellement contiguë (1/2 seconde). Si la récompense et la demande sont trop éloignés dans le temps, l'animal ne peut pas apprendre à adopter le bon comportement correctement. La loi dite "de la répétition"
Le comportement à adopter est d'autant mieux mémorisé que le nombre d'associations entre la demande et le renforcement est élevé. Ainsi, en enchaînant plusieurs fois le schéma " assis" = le chien pose ses fesses au sol, le chien va associer le mot et la position.
La loi dite "de l'extinction"
Le comportement (désiré ou non) disparaît progressivement si la motivation (récompense) n'intervient plus du tout lorsque le chien s'assoit suite à la commande "assis".
Cette loi peut aussi être utilisée à bon escient pour apprendre au chien qu'un comportement n'est pas désiré. Ainsi, un chien qui quémande à table a appris : "si je demande, j'obtiens". Cette association peut se défaire dès lors que le chien ne reçoit plus rien (jamais) lorsqu'il demande ou que les maîtres sont à table. Il apprendra alors : "si je demande, je n'obtiens rien" + "si mes maîtres mangent, je n'obtiens rien". Et le chien arrêtera progressivement de quémander.
La loi dite "de la généralisation"
Avec cette loi, le maître va récompenser le chiot pour un comportement proche de ce qu'il désire. Un bon exemple d'application est l'apprentissage de la marche au pied. Lorsqu'on demande au chien de marcher " au pied ", le chien met un certain temps à comprendre ce qu'il doit faire. un bon moyen de l'aider est de le récompenser ( caresse, "c'est bien" ) lorsqu'il est du bon côté et qu'il marche près de la jambe du maître. Puis, on lui apprend à se placer mieux, à savoir à côté de la jambe du maître. On récompense un comportement très proche de celui que l'on veut obtenir pour généraliser le positionnement du chien en laisse.
La théorie de la forme : la Gestalt
On est capable d'identifier un signal ou une suite de signaux ou une forme (silhouette d'un chien, bruits, odeurs), même lorsqu'elle n'est pas rigoureusement identique. Quand la forme est amputée d'une partie de son contenu (même silhouette, mais environnement différent), elle est tout de même lisible (le chien reconnaît la silhouette et réagit en fonction de ce qu'il y a associé : joie ou peur).
La réaction émotionnelle conditionnée
L'émotion nécessite une adaptation, cette émotion étant liée à quelque chose de précis : odeur chez le vétérinaire, forme de la balle, douleur liée à la piqûre, phéromones de peur d'un autre individu. L'apprentissage dit "par essais et erreurs"
Elle est basée sur le conditionnement dit "opérant". L'animal va sélectionner parmi les opérations qu'il a faites celles qui lui sont les favorables .
La loi de façonnement ou de shaping
[Apprendre � marcher au pied] Il s'agit d'une technique par laquelle on enseigne à produire un comportement particulier en renforçant des approximations successives de ce comportement
Avec cette loi, le maître va récompenser le chiot pour un comportement proche de ce qu'il désire. Un bon exemple d'application est l'apprentissage de la marche au pied.
Lorsqu'on demande au chien de marcher "au pied", le chien met un certain temps à comprendre ce qu'il doit faire. un bon moyen de l'aider est de le récompenser (caresse, "c'est bien") lorsqu'il est du bon côté et qu'il ne tire pas en laisse. Puis, lorsque le chien ne tire plus, on lui apprend à se placer mieux, à savoir à côté de la jambe du maître. Ainsi, l'on récompense d'abord un comportement proche de celui que l'on veut obtenir, ce qui permet ensuite d'affiner l'apprentissage et d'apprendre la position définitive à adopter. La réponse d'échappement
L'animal peut apprendre la possibilité de se soustraire à une situation stressante (brossage = douleur) : il anticipe. Cette anticipation peut se traduire de différentes manières (fuite, menace).
En adoptant cette tactique, l'animal tente d'échapper à la situation (exemple du chien qui va se cacher dans un coin pour éviter l'agression qu'il va subir de la part de son propriétaire qui rentre à la maison et qui voit les dégâts qu'a fait le chien).
La détresse acquise
L'état de détresse acquise survient lorsque l'animal (ou l'homme) soumis à une ou plusieurs situations stressantes ne peut trouver de réponse d'échappement et ne peut donc les fuir (collier électrique mal utilisé) . La réponse n'existe pas � la stratégie d'évitement ne peut pas être mise en place ou n'est pas accessible à l'individu.
Cas de la double contrainte : chien dressé à garder, mais qui ne doit pas menacer : si le chien est sanctionné lorsqu'il aboie après des personnes amies des maîtres, alors que s'il s'agit de personnes étrangères on félicite le chien (renforcement positif), il peut avoir une détresse acquise, car le chien ne peut alors plus savoir quel comportement adopter face à des gens (amis ou non). La loi dite "de l'habituation"
Il s'agit d'un des processus d'apprentissage très simple. Elle se constate lorsque on voit la disparition des réponses motrices non apprises si de nombreux essais s'avèrent toujours infructueux. Un grand aquarium, séparé en 2 par une cloison transparente, dans lequel on a d'un côté une espèce prédatrice () et de l'autre une espèce proie ().
Le prédateur, pour attraper sa proie, va se cogner plusieurs fois dans la cloison
après un certain nombre d'essais infructueux, le prédateur va cesser de vouloir attraper sa proie
si on enlève la cloison, le prédateur va se remettre à chasser sa proie.
La loi dite de "l'imitation"
C'est un apprentissage : le comportement d'un individu modèle " M " induit un comportement identique chez un autre individu " i " imitateur. l'imitateur ne fait que reproduire le comportement de "M", c'est-à-dire la réponse donné par "M". La loi dite de "l'apprentissage vicariant"
Il y a apprentissage vicariant quand l'observateur " O " apprend les réponses correctes parmi celles données par " I " face à " M ".
"O" ne participe pas, mais va adopter les bonnes réponses données par I.
Nb de messages : 45704 Age : 48 Localisation : Dans la matrice! ^^ Emploi : Oracle
Sujet: Re: Le conditionnement classique/répondant et opérant Mar 5 Jan 2016 - 16:44
Citation :
The Consequences of Consequences February 5, 2014 by The Science Dog
Operant learning is all about consequences. Most trainers and behaviorists are well-versed in the uses of pleasant and aversive stimuli as dog training consequences. These can be constructed into a 2 x 2 matrix that includes the type of stimulus (desirable/pleasant or aversive/unpleasant) as one factor and the intended behavioral change (increase or decrease response frequency) as the second factor (1).
Learning occurs when one of these four consequences lead to a change in the dog’s behavior:
Positive reinforcement (+R): Delivery (acquisition) of a desirable stimulus (food treat, praise, petting, play) results in an increase in the response. Example: Dog increases “sit” response to acquire petting and a food treat.
Negative Reinforcement (-R): Disappearance (avoidance) of an aversive stimulus (head collar pressure, collar jerk, harsh voice) results in an increase in the response that allows the dog to avoid the unpleasant stimulus. Example: Dog increases “sit” response to avoid pressure applied to head collar or collar jerk (or to avoid a horrible “ehhhh” sound emanating from the trainer. How do people produce that sound, anyway?)
Positive Punishment (+P): Delivery of an aversive stimulus results in a decrease in response. Example: Dog decreases standing/lying down/moving away from a sit position to avoid pressure applied to head collar or collar jerk (or the horrible “ehhhh” sound).
Negative Punishment (-P): Removal of a desirable stimulus results in a decrease in the response. Example: Dog decreases standing/lying down to avoid losing access to food treats, petting praise attained whilst sitting quietly.
The Hypothesis: There is a general (but certainly not universal) consensus among trainers and behaviorists that training methods that emphasize positive reinforcement are more effective and more humane than those that emphasize the use of aversive stimuli. To date, there is some evidence in the scientific literature that supports +R methods as more effective than -R (see Yogi Bear Dogs ). And now, there is a study that examines the effects of these two different training approaches upon dogs’ levels of stress and their relationships with their owners (2).
The Study: Stephanie Deldalle and Florence Gaunet of the University of Paris-Nord and the Laboratoire de Psychologie Cognitive conducted an exploratory study that observed two dog training schools and their students during a series of advanced training classes. One school used primarily +R methods in the form of food treats, praise and petting to increase desired behaviors in the dogs. The second school used primarily -R methods in the form of collar corrections (pressure/jerks) and physical manipulation (pushing the dog into a sit). Neither the schools’ instructors nor their students were aware of the study’s objectives or that their school had been selected because of the type of methods that were used.
Methods: A group of 24 owner-dog pairs training at the +R school (hereafter +RS) and a group of 26 owner-dog pairs at the -R school (hereafter -RS) were studied. The dogs represented a variety of breeds and ranged in age from 8 months to 7 years. One researcher attended two sessions of a one-hour advanced class at each school and collected data for 50 minutes during each visit. Data collected included the owner’s behavior and the dog’s response and body postures when walking on a loose lead and when responding to the “sit” command. Within each session the frequencies of +R and -R stimuli used by the observed owners were also recorded. Owners were asked to complete a questionnaire at the end of the session.
Results: No differences in owner demographics or dog characteristics were found between the +RS and the -RS groups. Training results were classified by activity:
Response to sit command: Dogs trained using primarily -R showed significantly more mouth licking (38 % vs. 8 % of dogs), yawning (12 % vs. 0 % of dogs), and lowered body posture (46 % vs. 8 %) when compared with dogs trained with +R, behaviors that are all associated with stress. Altogether, 65 percent of dogs in the -RS group demonstrated at least one stress-related behavior, compared with only 8 percent of dogs in the +RS group. Conversely, significantly more dogs in the +RS group offered spontaneous gaze to their owners during the sit command when compared with dogs from the -RS group (88 % vs. 33 %), a behavior that is interpreted as an invitation to visually interact and a positive relationship.
Walking on a loose lead: Although not statistically significant, more dogs in the -RS demonstrated a lowered body posture while walking when compared with dogs enrolled in the +RS (15 % vs. 4 %). However, reduced body posture while walking was relatively uncommon in both schools. Similar to their response during the sit command, significantly more dogs in the +RS group offered spontaneous gaze to their owner during heeling compared with dogs in the -RS group (63 % vs. 4 %).
Take away for dog folks: It is important to note this was a preliminary and exploratory study that compared students who were training their dogs at one of two possible schools. This methodology can allow comparison of the behavior of dogs trained using two sets of training instructions (which is exactly what the researchers did), but cannot be used to make general conclusions about training schools that use different methods because only one school of each type was studied. Although this may seem to be a minor point, it is an important one that cautions us to take care when interpreting the results of this study. (For a refresher on the need to study groups rather than single entities, see The Steve Series of this blog). The results of this study suggest that:
The emphasis upon negative reinforcement when training dogs to perform basic manners exercises (sit, walk on lead) can cause stress, demonstrated as reduced body posture, tongue flicks, yawning, and avoiding eye contact.
Conversely, the emphasis upon positive reinforcement may improve a dog’s confidence and relationship with her owner, as evidenced by offering voluntary eye contact (and by the absence of stress-related behaviors).
Perhaps most importantly (and unique to this study design): All of the dogs in this study had been in training for at least several months and were enrolled in an advanced class. Those dogs who were trained using -R were most likely to respond with stress to the owner’s verbal command “sit”. The researchers suggested that the training itself and its attendant commands/cues had become a conditioned aversive stimulus for these dogs. In other words, there were consequences to the type of consequences that were used during training.
References cited:
Canine and Feline Behavior and Training: A Complete Guide to Understanding Our Two Best Friends, LP Case, page 89, Cengage, 2010. Deldalle S, Gaunet F. Effects of two training methods on stress-related behaviors of the dog (Canis familiaris) and on the dog-owner relationship. Journal of Veterinary Behavior: Clinical Applications and Research2014; In press.
Nb de messages : 45704 Age : 48 Localisation : Dans la matrice! ^^ Emploi : Oracle
Sujet: Re: Le conditionnement classique/répondant et opérant Mar 16 Mai 2017 - 13:24
Citation :
Professionnels du chien: Pour ou contre le conditionnement? De quoi parle-t-on vraiment?
Le conditionnement est un mécanisme d'apprentissage adaptatif que l'on retrouve chez toutes les espèces, ou presque.
Mais conditionnement quoi d'abord? Classique? Opérant? ou Observationnel? Il faudrait déjà savoir de quoi l'on parle...
Comme je sais que les grands détracteurs parlent en fait du conditionnement opérant, je vais me focaliser dessus (mais sachez que le conditionnement classique vous en faites sans arrêt sans même vous en rendre compte car c'est quelque chose de naturel et d'adaptatif).
Apprenons plutôt à utiliser correctement les termes que nous utilisons. Revenons à l'éthologie.
Loi de l'effet, Thorndike: Un connexion est renforcée ou affaiblie par ses conséquences. Si la connexion situation-réponse est suivi d'un état de satisfaction du sujet, elle est renforcée, si elle est suivi d'un état non satisfaisant pour le sujet, elle est affaiblie.
C'est de là qu'ont ensuite été formalisées de façon plus claire les lois de l'apprentissage du conditionnement opérant par Skinner, même s'il n'a rien inventé, juste clarifié. - Renforcement: Conséquence agréable d'un comportement, qui induit une augmentation de la probabilité d'apparition dudit comportement. - Punition: Conséquence désagréable d'un comportement, qui induit une diminution de la probabilité d'apparition dudit comportement.
(Je précise aussi: Positif: Ajout d'un stimulus, Négatif: retrait d'un stimulus), ce qui nous donne au final:
- Renforcement positif (Augmentation de la probabilité d'apparition d'un comportement suite à l'ajout d'un stimulus agréable) - Renforcement négatif (Augmentation de la probabilité d'apparition d'un comportement suite au retrait de d'un stimulus désagréable) - Punition positive (Diminution de la probabilité d'apparition d'un comportement suite à l'ajout d'un stimulus désagréable) - Punition négative (Diminution de la probabilité d'apparition d'un comportement suite au retrait d'un stimulus agréable).
La nature du stimulus peut varier selon les espèces ou les individus. Mais en gros, voici un exemple de situation typique de conditionnement opérant. - Le chien A ronge un os - Le chien B s'approche - Le chien A grogne sur le chien B - Le chien B s'éloigne
On a du conditionnement pour les deux individus: - Pour le chien A: Renforcement négatif --> Stimulus désagréable = le chien B qui s'approche. Le chien A grogne, et le chien B s'éloigne (retrait d'un stimulus désagréable). Le chien A retient que grogner est un moyen de communication efficace pour obtenir l'éloignement d'un individu qui le dérange - Pour le chien B: Punition positive et Renforcément négatif --> Stimulus désagréable: le chien A qui grogne. Le chien B s'approche et le grognement apparait (punition positive), puis le chien B s'éloigne et le grognement disparait (renforcement négatif). Le chien B apprend que face à un congénère qui grogne, la bonne réaction est l'éloignement.
Communiquer, c'est apprendre, et cela passe (entre-autre) par du conditionnement.
Ce n'est pas un gros mot, c'est un fait.
Que vous soyez pour ou contre certains types de conditionnements, ou plutôt l'hyper contrôle, la façon dont c'est utilisé, pourquoi pas.
Mais être pour ou contre le conditionnement, dit comme cela, ça n'a pas de sens scientifique... c'est comme être pour ou contre le lever du soleil, les oiseaux qui volent, ou les poissons qui nagent... ça n'a tout simplement pas de sens biologique...
Pensez à utiliser la fonction "Chercher"en mode simple ou avancé . 4 lettres mini et une étoile * si vous ne cherchez qu'une partie du mot. Si le mot recherché ne fait que 3 lettres ou moins, passez par la fonction "Recherche Avancée" cliquez sur le bouton google.
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Sujet: Re: Le conditionnement classique/répondant et opérant