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Nous tenons à préciser que ce forum a été créé dans le but de vous faire découvrir la possibilité d'une éducation utilisant une approche positive et respectueuse de votre chien.
Si vous avez des problèmes avec votre ou vos chiens, nous vous recommandons vivement de faire appel à un éducateur canin spécialisé en rééducation comportementale ou à un comportementaliste (utilisant le renforcement positif et aucun outil coercitif, cela va sans dire).
Les explications et conseils donnés sur ce forum ne sont là que pour vous orienter et vous informer des possibilités qui vous sont offertes pour éduquer votre compagnon à quatre pattes.
L'Equipe du Forum
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Asso’ Bêtes de Scène |
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| Théorie sur la dominance | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Théorie sur la dominance Mar 12 Juin 2007 - 7:25 | |
| joëlle décidément je ne peux qu'applaudir !!! que de mesure et d'équilibre dans vos propos, que de logique et de justesse....vos chiens doivent être bienheureux !!! vous exprimez bien mieux que moi ce que je tentais d'expliquer, rien à ajouter je soulignerai seulement celles de vos phrases qui disent le mieux ma façon de voir les choses et d'exercer notre métier : - Citation :
- tout livre est l'expression sincere de ce a quoi on a abouti, à
un instant T - Citation :
- Dire que tout ne s'explique pas par la dominance
n'est pas nier qu'il doit exister neanmoins une notion de hierarchie ou d'autorité, acceptée et respectée.
merci ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Théorie sur la dominance Mar 12 Juin 2007 - 13:23 | |
| - planete_chien a écrit:
- en 2005 , l'animateur de la journée, le Docteur Joel Dehasse, a completement remis en question la notion de hierarchie, de dominant et de dominé, rectifiant une grande partie de ce qu'il a ecrit il y a 8 ans maintenant.
Il explique sa position dans ses derniers ouvrages, dont "Mon chien est'il dominant", mais il revoit la définition de "Dominant" tout en conservant ce terme. Je ne dirais pas "completement" remis en question, par contre oui il annonce clairement que le concept "Dominant/Dominé" repose plus sur des clichés, qui servent à tord et à travers, mais qui sont bien imprégné dans les esprits, et que donc il fallait revenir à une définition plus "professionnelle" et moins pervertie. - Citation :
- Et surtout, on commence à suspecter fortement que cette théorie, reduite fortement par les medias, aboutit a des catastrophes pour un nombre non negligeable de chiens.
Oui le probleme vient aussi des media qui ont perverti cette théorie... Enfin dans ce cas le probleme n'est pas la théorie mais les applications/pratique faites en son nom, ce qui n'est pas vraiment la même chose. - Citation :
- Je connais beaucoup, beaucoup de personnes (moi en tete) qui ont cru un temps a la theorie de la dominance, et qui ont evolué vers une nouvelle optique. Je ne
connais encore personne qui ait refait le chemin inverse. Pas vraiment sientifique comme argumentation Il faut laisser un peu de temps pour ça, laisser passer l'effet de "mode" que sucite toute nouvelle théorie, et juger sur une longue periode. Regarde la théorie du créationnisme et de l'évolution de Drawin, bcp passe de l'évolution au créationnisme en ce moment et tres peu dans l'autre sens, car cette néo-théorie répond à des questions, convictions personnelles, parleu plus au gens. ATTENTION je ne dis pas qu'il y a un rapport entre la religion/science et la Dominance/autre chose, même si on peut parler de croyance dans les deux cas. :geek: |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Théorie sur la dominance Mar 12 Juin 2007 - 14:18 | |
| bonjour, la dominance c'est toujours un sujet qui me passionne et souvent quand j'entends parler de dominance chez un chien on a l'impression que c'est un problème. pour moi selon mon expérience personnelle et 7 ans d'éducation en club si un chien dit dominant (moi je dirais plutot un chef de meute,celui qui montre la voie....) pose problème c'est qu'il n'est pas respecté en tant que tel. je pense que ces chiens là sont plus autonomes,prennent plus d'initiatives,sont vifs intelligents et demande une éducation basé sur le respect et la confiance et non sur la soumission. et c'est a nous d'adapter le travail ou les disciplines cynophiles au caractère profond de notre compagnon; |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Théorie sur la dominance Sam 7 Juil 2007 - 11:29 | |
| J'ai lu cet article fort interessant, je crois qu'il ne faut pas jouer sur les mots dominants dominés ,disont caractères forts à imposer sa volonté et caractère plus souples, dans tous les groupes vivants vous trouverez des règles établies par les lois de sauvegarde de ces dits groupes .Prenez les fournis groupe d'individus à la structure très établie , chacun sa place et sa fonction. Donc dans les groupes il y a forcément des individus qui vont rivaliser la place de l'autre. Ce qui m'amène à vous dire qu'un chien dans une famille d'humains ne doit pas avoir la possibilité de prendre la place du responsable du groupe et que son statut au sein de ce groupe doit rester au grade le plus inférieur (je pense que vous interprétez bien le sens du mot grade inférieur dans ce contexte explicatif) . En ce qui concerne le message relatant l'éducateur avec son malinois là je retrouve l'humain dans toute """sa splendeur""" de dominant et jubilant devant le pouvoir qu'il a sur son chien , demandez donc à ce dit éducateur canin de vivre durant une seule journée toutes les contraintes qu'il fait subir à son chien .Je n'aurai qu'un vif conseil à donner c'est l'adresse d'un psy pour humain ,cette personne à un complexe d'infériorité notoire et se revalorise à travers la soumission et l'emprise qu'il a sur son chien. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Théorie sur la dominance Lun 3 Nov 2008 - 20:04 | |
| Je viens de lire plus attentivement le message de carine en "A Lire", et j'ai encore découvert des trucs. Pour bien "être chef de meute", il faut contrôler les ressources. Je ne savais pas que ça pouvait-être, finalement, aussi simple. J'espère que personne ne sera vexé, je ne possède pas bien le langage. En tout cas voilà j'ai encore appris quelque chose. Et je m'aperçois que même si je pensais faire les choses très bien avec candy, finalement je faisais des erreurs. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Théorie sur la dominance Mer 12 Nov 2008 - 12:58 | |
| - collignon catherine a écrit:
- Mais je reste dans l'idée que l'environnement et entre autre la quantité et le nombre des ressources a une incidence déterminante sur le relationnel dans un groupe. Et l'on pourrait imaginer que plus les ressources sont abondantes et moins le besoin de hiérarchie social au sens stricte n'aurait pas raison d'exiter.
sa veut dire qu'il n'y a pas obligatoirement un dominant et un dominé. parce que chez moi j'ai jamais su reconnaitre le dominant. j'ai eu 4 chiens males en acceuil, un a la fois avec mon chien et jamais je n'ai su reconnaitre le dominant. il ne mange pas dans la même pièce, peu etre que sa joue chez moi chacun fais se qu'il veut tant qu'il "obeit" a mes régles, c'est moi qui gére |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Théorie sur la dominance Dim 23 Aoû 2009 - 9:12 | |
| Donc d'après cet article (vraiment très intéressant et facile à comprendre), le fait que le chien passe devant nous lorsque nous ouvrons un porte pour rentrer dans la maison ne signifie pas qu'il domine ? J'ai pas vraiment compris ce passage ... on nous dit qu'il faut le faire assoir lorsqu'il désire quelque chose. Mais le fait de rentrer dans la maison avant nous, ce n'est pas un désir de sa part ?
Aussi, une autre question : on me dit tout le temps que le chien, pour une question de dominance ne doit pas être dans l'entrée car il contrôle les allées et venues de gens. Mais, c'est un peu comme s'il était sur un lit ou s'il passe devant nous lorsque l'on ouvre une porte, non ? Ce n'est pas la même logique ? Et puis, on dit qu'il n'y a pas vraiment de dominance donc en quoi le fait d'être dans l'entrée, isolé de ses maîtres peut le mettre en position de force ? |
| | | Aline  
Nb de messages : 2234 Age : 43 Localisation : 35 Emploi : education canine rééducation comportementale
| Sujet: Re: Théorie sur la dominance Dim 23 Aoû 2009 - 11:40 | |
| le couchage dans l'entrée peux créer des problèmes sans forcement que ce soit de la dominance par exemple chez un chien qui gère l'espace ou les déplacements par stress, cela va le monter en anxiété, son lieu de couchage étant un lieu passager ou il sera obligé d'être sur ses gardes constement * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Théorie sur la dominance Dim 23 Aoû 2009 - 14:07 | |
| - Aline a écrit:
- chez un chien qui gère l'espace ou les déplacements par stress
C'est ma chienne ! C'est obligé de la changer de place ? |
| | | Aline  
Nb de messages : 2234 Age : 43 Localisation : 35 Emploi : education canine rééducation comportementale
| Sujet: Re: Théorie sur la dominance Dim 23 Aoû 2009 - 18:58 | |
| si tu veux que ta chienne puisse se détendre oui c'est une idée * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Théorie sur la dominance Dim 30 Aoû 2009 - 17:30 | |
| Très intéressant toutes ces théories. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Théorie sur la dominance Mer 30 Déc 2009 - 14:00 | |
| C'est vraiment super intéressant tout ça ! Vous citez J.Dehasse, je commence tout juste a lire son dernier qui vient de sortir, "tout sur la psychologie du chien", c'est le premier livre sur la psycho du chien que je lis, du coup, je vais le lire avec un oeil d'autant plus attentif, pour voir ce qu'il dit maintenant sur la dominance, par rapport a ce qui a été dit dans ce post sur ses "rectifications de pensées par rapport a avant"... Ce sont des débats passionnants, ayant lu et fait des stages axés chevaux en étho """pratique"""" et scientifique, je vois que dans le monde canin ces sujets déchainent également les passionnés ! Mais j'ai l'impression que dans le monde canin les esprits sont plus ouverts a la discution et a la remise en question. J'ai fait un stage cet été avec une éthologue scientifique (je dis ça pour ne pas confondre avec les éthologues appelés "chuchoteurs"), et cette dame était fermée a tout, sauf a sa méthode, d'ailleurs au final plutot psychologiquement violente une fois qu'on l'a vu avec un cheval entre les mains ! J'ai essayé de lui expliquer les raisons d'etre du clicker, j'ai trouvé un mur en face de moi ... |
| | | narcose  
Nb de messages : 3112 Age : 40 Localisation : Nice Emploi : maman kangourou
| Sujet: Re: Théorie sur la dominance Jeu 30 Sep 2010 - 16:41 | |
| merci beaucoup pour ce post très constructif et clair, j'ai moins l'impression d'être un OVNI dans mon coin |
| | | mrusso Compte inactif
Nb de messages : 2005 Age : 50 Localisation : amiens
| Sujet: Re: Théorie sur la dominance Jeu 30 Sep 2010 - 16:45 | |
| mais si t'es un ET, mais maintenant tu sais que tu n'es pas seul, l'invasion a deja commence ! mdr ! Marjorie, ET et fiere de l'etre |
| | | narcose  
Nb de messages : 3112 Age : 40 Localisation : Nice Emploi : maman kangourou
| | | | PowerUser  
Nb de messages : 45870 Age : 48 Localisation : Dans la matrice! ^^ Emploi : Oracle
| Sujet: Re: Théorie sur la dominance Jeu 30 Sep 2010 - 17:02 | |
| Purée, c'est bien dis Marjorie!! L'image enfantine que j'ai de E.T. étant très positive, je tâcherai donc de me nommer comme cela dorénavant car, comme Narcose, j'ai bien trop souvent l'impression d'être un OVNI et d'être bien seule dans mon coin surtout qu'en France, les mentalités nécessiteront encore quelques années de remise en question avant d'adopter des méthodes d'éducation, de rééducation et un discours qui n'est pas que basé et justifié par la dominance, la hiérarchie et les comparaisons entre chien et loup! C'est peut-être pour cela que ma culture cynophile est plus orientée vers des pays où l'éducation positive et amicale est plus répandue et mieux établie. * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * |
| | | narcose  
Nb de messages : 3112 Age : 40 Localisation : Nice Emploi : maman kangourou
| Sujet: Re: Théorie sur la dominance Jeu 30 Sep 2010 - 17:07 | |
| - poweruser a écrit:
- les mentalités nécessiteront encore quelques années de remise en question avant d'adopter des méthodes d'éducation, de rééducation et un discours qui n'est pas que basé et justifié par la dominance, la hiérarchie et les comparaisons entre chien et loup!
C'est peut-être pour cela que ma culture cynophile est plus orientée vers des pays où l'éducation positive et amicale est plus répandue et mieux établie.
si ça peut te rassurer, ici quand on a un "gros" chien il faut le DOMINER à tout prix perso je m'insurge contre ça et j'espère que les mentalités changeront pour que les chiens soient plus respectés et heureux ! |
| | | robert Compte inactif
Nb de messages : 324 Localisation : Belgique Louveigné Emploi : commercant
| Sujet: Re: Théorie sur la dominance Sam 6 Nov 2010 - 8:07 | |
| pris sur un autre forum. je vous le livre comme il l'est ! - Citation :
- Dominance et la théorie
Article paru dans le numéro de juin 2009 de "Journal of veterinary Behavior".
Écrit et rédigé par une équipe de l’université de Bristol en Angleterre en charge des études sur les bien être et le comportement animal. Il s’agit d’un article scientifique tout ce qu’il y a de plus sérieux, dont la publication a été validée par un comité de lecture de spécialistes.
http://www.pawsoflife.org/pdf/Library%20articles/Bradshaw%202009.pdf
Références: Bradshaw, J. W. S., Blackwell, E. J. & Casey, R. A. 2009. Dominance in dogs-useful construct or bad habit. Journal of Veterinary Behavior, 4, 135-144.
Voila la traduction, je précise, qu'elle n'a rien d'officielle, mais qu'elle a été traduite par un amis qui connait son sujet, et surtout l'anglais.
La dominance chez les chiens domestiques – concept utile ou mauvaise habitude ?
Vous connaissez très certainement la problématique qui enfle depuis quelques années autour du concept de dominance, entraînant excès de verve et de voix. Pour les petits nouveaux et pour ceux qui dormaient au fond de la classe voilà résumé assez brièvement le souci :
Au vu de la proximité entre chiens et loups (qui sont de la même espèce au sens strict), et étant donné que la littérature lupine a longtemps été plus fournie que la littérature canine, l’idée est née que meute de chien = meute de loup = meute humain/chien. Les meutes de loups ayant une hiérarchie stricte entre elles, il faudrait en établir une similaire avec nos chiens. Mais depuis la fin des années 1990, un courant de pensée issu des limbes du monde des comportementalistes et des éducateurs canins remet en question le dogme multi décennal : le chien est très différent du loup, il n’y a pas de hiérarchie possible entre homme et chien.
Ô toi esprit sacrilège qui lit ces lignes d’un œil torve en te disant « Mais qu’est-ce qu’on s’en fout ? », sache que selon la validité de l’une ou de l’autre de ces théories, la vie que nous partageons avec nos compagnons à 4 pattes n’est pas du tout la même.
Peut-on laisser notre chien dormir avec nous ? Partager le canapé ? Le faire manger a table ? Apporter un nouveau chien adulte dans une meute sans prendre trois tonnes de précautions ?
Ces questions et de nombreuses autres trouveront des réponses lorsque nous saurons définitivement si oui ou non nos chiens ont besoin de hiérarchie, si celle-ci doit s’imposer de la même façon qu’entre les loups et si elle se base sur les mêmes facteurs.
Cet article est, à mon sens, partisan d’une des deux hypothèses. Sa lecture peut donc laisser penser que ça y est, la question est bouclée, on peut se laisser aller tête baissée. Mais même si ce document apporte des pistes de réflexions intéressantes et quelques éléments de réponses, la question est toujours ouverte et elle le restera je pense encore un peu de temps.
Le texte étant en anglais et surtout en langage scientifique (donc totalement hermétique), je me propose : 1) de vous faire cadeau d’un petit résumé, 2) de faire la critique de l’article, 3) de dresser une conclusion de ce que l’on peut tirer de ce papier.
RESUME DE L’ARTICLE :
Introduction :
Les auteurs commencent par rappeler que le terme de « dominance » est utilisé à toutes les sauces que ce soit pour catégoriser ou expliquer le comportement des chiens domestiques. Ils rappellent que l’hypothèse selon laquelle les chiens sont très motivés par l’établissement de relations hiérarchique est très répandue et qu’elle est désormais critiquée, notamment dans la gestion de l’agression envers les congénères ou les humains.
Les auteurs veulent insister sur 3 points : a) l’usage inapproprié du mot « dominance » pour caractériser un chien en tant qu’individu (le sempiternel « mon chien est dominant ») b) l’utilisation de modèles définissant l’organisation sociale des loups, dépassés de longue date, pour expliquer le comportement canin c) l’utilisation de la « dominance » comme caractéristique pour déterminer aussi bien les relations entre chiens qu’entre chiens et maîtres.
L’utilisation inappropriée du mot « dominance » pour la description d’un seul individu :
Dans cette partie, les auteurs critiquent l’utilisation du terme « dominant », même dans de la littérature vétérinaire, comme trait de caractère d’un chien seul. Ils nous présentent à titre d’exemple des phrases que l’on peut aussi croiser dans la littérature française : « le chien dominant sait ce qu’il veut et se débrouille pour l’avoir de toutes les façons possibles » (Kovary, 1999), il faut pratiquer le « roulé alpha » pour « soumettre » le chien et « lui montrer qui est le boss » (Monks of New Skete, 1978).
Les auteurs insistent donc sur le fait qu’en éthologie (la science du comportement), la « dominance » se réduit à décrire une relation entre individus et non des individus (Langbein & Puppe, 2004).
Définition de la dominance (Drews, 1993) : caractéristiques du pattern (ndt : comprendre ici schéma comportemental) des interaction agonistiques répétées entre deux individus, où l’issue est constamment en faveur du même individu et où l’opposant adopte une réponse de capitulation plutôt que de favoriser l’escalade (ndt : de l’agression). Le statut du gagnant invariable est alors dit dominant et le statut du perdant, subordonné.
La dominance est donc utilisée pour décrire les relations entre deux individus. Mais dans le cas ou les individus vivent dans un groupe de plus de deux individus, ces relations de dominance/subordination peuvent (ou non) se combiner pour créer une hiérarchie. On peut ensuite attribuer un « rang de dominance » au sein de ce groupe mais un individu avec un rang élevé dans ce groupe pourra avoir un rang inférieur si placé dans un autre groupe.
Les auteurs citent en exemple l’hypothèse du « né Alpha » chez le loup qui a été testée et rejetée. Un loup ne naît pas « alpha », s’il se retrouve un jour à la tête d’une meute, cela est dû à des changements dans son tempérament selon des variations physiologiques et dans certaines circonstances sociales (Fentress et al., 1987).
L’utilisation de la « dominance » dans la description de la qualité d’une relation :
Les auteurs rappellent qu’en éthologie, le terme dominance a pu être utilisé dans au moins 4 contextes : a) dans un sens fonctionnel, où les individus sont dominants s’ils ont un accès prioritaire aux ressources clés (nourriture, reproduction), b) afin de décrire les résultats d’interactions répétées entre plusieurs individus, c) afin d’établir un « ordre » où un individu subordonné inhibe ses comportements agonistiques par peur d’individus despotiques (dominants), d) et afin d’expliquer des absences d’agression, la majorité des conflits étant résolus par l’adoption de displays (ndt : comportements ritualisés) et où un individu se soumet constamment à un l’autre plutôt que par des combats (Drews, 1993).
Est ensuite rappelé qu’une relation de dominance dépend de la fréquence des interactions entre les individus et de la durée de celles-ci. Dans certains cas cette relation est temporaire, ne se présentant que pour l’accès à des ressources particulières. Dans des groupes sociaux permanents les relations de dominance peuvent tout aussi bien varier suivant les circonstances que rester les mêmes dans tous les contextes. Selon cette dernière hypothèse d’ailleurs, on suppose que les individus en cause sont en compétition pour le rang le plus haut et qu’une fois acquis, celui-ci donne le droit d’accès à toutes les ressources.
Les auteurs répètent ensuite que la dominance doit être utilisée pour les interactions entre deux individus et que, si plus d’animaux sont concernés, on peut éventuellement voir apparaître une hiérarchie. Ils nous présentent ensuite quelques exemples :
Hiérarchie transitoire : Alpha > Beta > Gama > Omega (ndt : que l’on retrouve chez les poules)
Hiérarchie non transitoire (en triangle) : A > B ; B>C ; C>A (ndt : que l’on retrouve chez les vaches)
Structure au sein d’une meute de loups en captivité :
Male reproducteur ! \ ! Femelle reproductrice Male subordonné ! ! Femelle subordonnée Male sub-adulte ! ! Femelle sub-adulte Louveteau male ! Louveteau femelle
La question est ensuite posée de savoir si les hiérarchies sont perçues par les animaux ou si elles sont surtout utiles aux scientifiques observateurs qui essayent de construire leurs modèles.
Les auteurs nous indiquent donc que dans la plupart des espèces vertébrées sociales et notamment les chiens, sont capables d’inférer les relations entre individus tiers (Rooney & Bradshaw, 2006) (traduction : par l’observation, les chiens sont capables de deviner quelles sont les relations de dominance/subordination régissant les interactions entre plusieurs individus).
Le loup :
Les auteurs répètent que, le chien descendant du loup, il est souvent argumenté que la formation de groupes sociaux chez le chien est similaire à celle du loup (Feddersen-Petersen, 2007; Lindsay, 2000; Sherman et al., 1996) y compris dans leur relation avec d’autres espèces présentes dans le groupe social (humain surtout). Les auteurs signalent ensuite que cette théorie de la « meute de loups » et surtout de ses application est désormais mise a mal, principalement par le fait que la littérature sur laquelle elle est basée est obsolète.
En effet, la structure la plus populaire est la hiérarchie transitoire. Cependant, les meutes de loups en captivité sont (comme nous l’avons vu précédemment) basées sur le sexe et l’âge. Enfin, le suivi de meutes de loups sauvages sur de longues périodes (Mech, 1999) a illustré que celles-ci étaient constituées des parents, couple reproducteur au sommet de la hiérarchie, suivis de leurs enfants de moins de 3 ans (qui, au plus tard à cet âge, quittent la meute pour former la leur), suivis des jeunes de l’année précédente puis des louveteaux de l’année en cours. Cette hiérarchie est également basée sur le sexe et les interactions peuvent être complexes (cf. fig 1.d sur le .pdf joint). Dans ces meutes sauvages, la compétition pour la dominance est rare, tout comme les agressions. Le terme de signaux de soumission est même parfois remplacé par signaux d’apaisement car ils sont spontanés de la part des jeunes envers leurs parents et non pas provoqués par une agression.
Les auteurs concluent ce paragraphe en signalant que les comportements agonistiques souvent observés en captivité et sur lesquels ont été basées les études sur la hiérarchie sur le loup dans les années 70 peuvent être le résultats des conditions environnementales (captivité, individus non familiers, pas de possibilité de disperser (partir fonder une autre meute)).
King (2004) en a déduit que faire une analogie entre les meutes de loups captifs et les chiens domestiques vivant a la maison était la plus simple pour expliquer les problèmes d’agression entre ces chiens. Cependant, une étude de Lockwood (1979) n’a pas trouvé de corrélations entre hiérarchie et agression ce qui invaliderait l’hypothèse de King. Toutefois, il faut mentionner que dans l’expérience de Lockwood, il est possible que la meute observée se soit scindée en 2 sous-meutes et la grande quantité d’agressions non reliées à des relations de dominance/subordination pourraient s’expliquer par des luttes territoriales.
Les chiens sauvages :
Beaucoup de scientifiques se sont posés la question des effets de la domestication sur le comportement social du chien, des études ont prouvées que celui-ci à changé (Hare & Tomasello, 2005; Miklosi, 2007).
Ce paragraphe s’intéresse donc au fonctionnement des groupes de chiens retournés à l’état sauvage.
Les auteurs signalent 5 études réalisées entre 1975 et 1995 déjà reprises par van Kerkhove (van Kerkhove, 2004). Etudes ayant mené à la conclusion que la structure des meutes de chiens sauvage était assez lâche, qu’il n’y avait pas de coopération entre les individus, notamment dans l’élevage des jeunes ou l’obtention de nourriture. Cependant ceci pourrait avoir pour origine les régulières interférences dues à l’homme (chasse, empoisonnements etc.) plutôt qu’à une perte de capacité.
En revanche, un suivi fait par l’équipe de Pal (Pal, 2003; Pal, 2005; Pal et al., 1998; Pal et al., 1999) pendant plusieurs années et sur des centaines d’individus a permit de détecter des groupes sociaux cohérents. Ces groupes étaient composés d’individus apparentés, ayant un territoire et étant hostiles aux autres communautés voisines. Comportement social par le fait analogue à celui des meutes de loups sauvage avec quelques variations (faible suppression de la reproduction chez les femelles subordonnées par exemple mais pouvant s’expliquer par le fait que la nourriture n’est pas un facteur limitant). Les individus de ces meutes peuvent coopérer pour récupérer de la nourriture et élever les jeunes.
Enfin les comportements ritualisés de dominance/subordinations ont été bien moindre chez les chiens observés par Pal et ses collègues que chez les meutes de loups mais ont tout de même permis d’établir une hiérarchie stable dans 2 études.
Les auteurs indiquent l’invalidité du « modèle loup » pour expliquer le fonctionnement de ces meutes de chiens car même si une forte territorialité existe (2 fois plus d’agression entre membres de groupes différents qu’entre membres du même groupe), les chiens font preuve entre meutes différentes de beaucoup plus de comportements de soumission que ne le feraient des meutes de loup.
Les auteurs en concluent que même si les chiens sont laissés libre d’interagir comme ils le veulent, ils ne reforment pas des groupes similaires à une meute de loups en liberté.
Comportement social des chiens stérilisés :
Les auteurs ont relevé dans les études de Pal et son équipe que dans les meutes sauvages, les comportements agonistiques étaient souvent causés par des luttes pour l’accès à un territoire ou à un partenaire sexuel. Les chiens de compagnie étant souvent stérilisés, les auteurs ont voulu vérifier la présence ou absence de hiérarchie au sein d’une meute de 19 chiens mâles adultes stérilisés vivant en captivité dans un enclos de 0,28ha (Bradshaw et al., données non publiées).
Aucune hiérarchie n’a pu clairement être mise en évidence, certains chiens interagissaient beaucoup, d’autres moins, certains faisaient plus preuve de comportements agonistiques, d’autres de soumission.
Cependant les auteurs ont pu former 3 sous-groupes de chiens : a) les ermites (3) : n’interagissaient que très rarement avec les autres, b) les outsiders (7+1) : qui interagissaient un peu plus avec d’autres chiens mais sans claire relation de dominance /subordination sauf un individu revenant parfois agresser un autre, c) les insiders ( , agissant de façon dominante sur 2 à 5 des outsiders et interagissant beaucoup entre eux. Ils ont eu entre eux des relations de dominance/subordination mais les auteurs n’ont pas pu révéler une constance dans ces résultats.
Une approche alternative à l’interprétation des interactions sociales entre chiens :
Ne trouvant pas de hiérarchie de dominance chez le chien, les auteurs veulent expliquer les relations d’agression entre chiens domestiques par le modèle du RHP. RHP pour Ressource Holding Potential ou potentiel à s’approprier les ressources (Parker, 1974).
Ce modèle RHP se passe d’interactions de longue date entre les individus (base de la dominance) et prédit simplement l’issue d’une bataille entre deux animaux selon la valeur subjective de la ressource pour chacun (ndt : Plus on perçoit que cette ressource vaut cher, plus on va la défendre, cette estimation de valeur varie entre les individus selon leur expérience avec la ressource concernée. C’est celui qui considère le plus la ressource comme sienne qui va le plus s’investir dans sa protection et qui remportera certainement le conflit).
Cependant ce modèle du RHP peut prédire l’apparition d’une hiérarchie suivant l’histoire des rencontres entre les animaux. Ceci peut expliquer pourquoi lorsqu’on sépare puis reforme des groupes après un certain temps, la hiérarchie de dominance peut changer du tout au tout. Les valeurs subjectives des ressources ont pu changer, l’état physiologique des individus aussi, ils ont pu avoir d’autres interactions avec des conspécifiques qui leur auront donné un tempérament plus fort etc…
Cependant, si le RHP reste faible (peu de motivation à prendre les ressources), ce modèle prédit qu’il y aura des relations de dominance/subordination entre individus (par groupe de 2) mais que cela ne donnera pas nécessairement l’établissement d’une hiérarchie générale (van Doorn et al., 2003).
Utilité du concept de dominance dans l’interprétation des interactions entre chiens domestiques :
Les agressions entre chiens de famille sont souvent interprétées en termes de dominance et d’existence d’une hiérarchie entre les chiens du domicile et certains auteurs pensent que la capacité à former des hiérarchies dépend des races (Feddersen-Petersen, 2007; Mertens, 2004).
Les auteurs pensent que outre le model RHP, les interactions sociales chez les chiens peuvent simplement résulter du contexte et des expériences précédentes. Les relations étant alors simplement issues d’apprentissages associatifs (ndt : type Pavlovien ou Skinerien).
Les auteurs citent un exemple : quand deux chiens se rencontrent pour la première fois, ils n’ont aucune possibilité de savoir la réaction l’un de l’autre dans quelque contexte que ce soit. Après plusieurs réponses répétées, ils apprennent à reconnaître des indices spécifiques pouvant prédire une réponse positive ou négative de la part de l’autre individu, graduellement, ils vont apprendre comment l’autre chien répondra dans une grande variété de contextes.
Les auteurs indiquent que leur théorie permettrait d’expliquer pourquoi on aurait l’impression d’une hiérarchie entre individus d’un groupe stable, et que celle-ci ne soit pas visible dans des groupes changeant souvent de configuration.
Dans les groupes stables, ceci permet également d’expliquer la stabilité et le maintien de la « relation de dominance » entre les plus vieux et les plus jeunes. Il n’y a pas de raisons pour un changement avant qu’une variation environnementale ou dans la relation au sein d’une dyade ne change.
Pour les auteurs donc, le terme de « dominance » est inadapté aux relations entre chiens. La simple conscience, de la part des cliniciens du comportement canin, de la valeur des apprentissages associatifs suffirait à appréhender la complexité des systèmes sociaux chez les chiens domestiques.
Interactions entre chiens et humains :
Les auteurs pensent que tout comme pour les interactions entre chiens, le terme de relation de dominance ne correspond pas aux agressions sur l’homme.
Ils expliquent par exemple qu’un chien ayant eu une première punition de la part de son maître va associer un certain état de son maître à l’arrivée d’une punition et provoquer l’expression de comportements d’apaisement. Si ceux-ci ne sont pas respectés, il se peut que le chien morde pour se défendre et là, la plupart du temps l’agression s’arrête.
Dans ce cas, le chien n’est donc pas dominant par rapport à son maître, il s’agit d’un comportement de défense qui, une fois renforcé, a pu être interprété comme issu d’une volonté d’acquérir un statut de dominance.
Conclusion :
Les auteurs concluent que le terme dominance à été utilisé dans trop de contextes, et souvent mal utilisé car basé sur des modèles loups mal compris et datant de plus de 30 ans. De plus, de précédentes observations (Lockwood, 1979; Pal, 2003; Pal, 2005; Pal et al., 1998; Pal et al., 1999) et leur expérience personnelle (Bradshaw et al., données non publiées) montrent que : même si laissés libre de gérer leur relation comme ils veulent ils n’adoptent pas un comportement social de type loup entre eux.
Ils considèrent que la stérilisation rompt la socialité au point qu’aucune hiérarchie ne soit discernable (voir la description de Bradshaw et al., données non publiées). Ceci rendrait, selon eux, questionnable la possibilité que la théorie d’une relation de dominance soit à l’origine des agressions entre chien. Ceci étant encore plus improbable entre chiens et humains compte tenu de la difficulté de la communication interspécifique.
Ils en déduisent donc que plutôt que de partir sur d’hasardeuses traces de dominance, mieux vaut se baser sur des principes plus simples d’apprentissage associatif et sur la valeur subjective qu’un individu peut attribuer à une ressource.
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| | | PowerUser  
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| Sujet: Re: Théorie sur la dominance Sam 6 Nov 2010 - 20:16 | |
| Robert, tu es mon ami pour la vie Je ne suis pas forcément OK avec tout (par exemple concernant le fait que le chien descend du loup) mais les conclusions servent plutôt positivement la cause des chiens (pour ceux qui veulent bien comprendre, hein!)! * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * |
| | | Dewey22  
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| Sujet: Re: Théorie sur la dominance Sam 6 Nov 2010 - 21:29 | |
| Voilà encore un truc que je vais ètre obligé d'imprimer pour tout lire ! mdr ! |
| | | Derby Educateur Canin Pro'
Nb de messages : 8164 Age : 56 Localisation : Eure (27) Normandie - Bernay Emploi : Educatrice, guide en comportement, masseuse, animatrice de stages canins et de canivacances ...
| Sujet: Re: Théorie sur la dominance Sam 6 Nov 2010 - 21:42 | |
| - poweruser a écrit:
- Robert, tu es mon ami pour la vie
Je ne suis pas forcément OK avec tout (par exemple concernant le fait que le chien descend du loup) mais les conclusions servent plutôt positivement la cause des chiens (pour ceux qui veulent bien comprendre, hein!)!
Des découvertes très réssentes en biologie moléculaire prouvent que le chien ne descent pas du loup, mais que le chien et le loup ont un ancêtre commun " Thierry Bedossa" conférence de Deauville juin 2010 |
| | | PowerUser  
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| Sujet: Re: Théorie sur la dominance Sam 6 Nov 2010 - 21:51 | |
| - Derby a écrit:
- Des découvertes très réssentes en biologie moléculaire prouvent que le chien ne descent pas du loup, mais que le chien et le loup ont un ancêtre commun
" Thierry Bedossa" conférence de Deauville juin 2010 Purée, t'as de la chance d'avoir vu Thierry récemment! J'en ai marre de louper des événements pareils, pffffff Quant à mes sources, qui tiennent le même discours de les tiennes, c'est R. Coppinger! Derby, ça a soulevé des débats parmi les participants cette allégation? La première fois que Thierry nous en a parlé, des gens sont carrément partis! Dur, dur de changer sa vision des choses parfois... Pour ma part, cela m'a laissée bouche bée devant les nouveaux horizons que cette perspective m'offrait! * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * |
| | | Derby Educateur Canin Pro'
Nb de messages : 8164 Age : 56 Localisation : Eure (27) Normandie - Bernay Emploi : Educatrice, guide en comportement, masseuse, animatrice de stages canins et de canivacances ...
| Sujet: Re: Théorie sur la dominance Sam 6 Nov 2010 - 22:04 | |
| - Citation :
- Derby, ça a soulevé des débats parmi les participants cette allégation? La première fois que Thierry nous en a parlé, des gens sont carrément partis! Dur, dur de changer sa vision des choses parfois...
Ah bon ? !!!!! wouahhh ça craint .... (qu'il y en ait qui soient partis ..) Je trouve pourtant cette info révélatrice et permettant encore de l'ouverture |
| | | Dewey22  
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| Sujet: Re: Théorie sur la dominance Sam 6 Nov 2010 - 22:05 | |
| - poweruser a écrit:
-
Quant à mes sources, qui tiennent le même discours de les tiennes, c'est R. Coppinger!
Derby, ça a soulevé des débats parmi les participants cette allégation? La première fois que Thierry nous en a parlé, des gens sont carrément partis! Dur, dur de changer sa vision des choses parfois...
Moi aussi R. Coppinger Ah ouais carrément Power ?! c'est fou comme les remises en questions peuvent ètre difficiles parfois ... Si vous avez des sources ou des textes la dessus d'ailleurs ça m'interesse |
| | | PowerUser  
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| Sujet: Re: Théorie sur la dominance Sam 6 Nov 2010 - 22:50 | |
| Des textes, j'en lis et, bien souvent, j'oublie de les enregistrer (je lis beaucoup sur le net) sachant qu'ils sont, de plus, majoritairement en anglais! Et oui, des gens sont partis! Ils ont trouvé que tenir ce genre de discours, c'était vraiment de la foutaise puisque tout le monde sait que les chiens sont des loups domestiqués, très hiérarchisés et qu'ils doivent nous obéir parce qu'on leur parle et qu'on est des humains! Non mais ho! PS: oui, c'est du sarcasme * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * |
| | | Dewey22  
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| Sujet: Re: Théorie sur la dominance Sam 6 Nov 2010 - 22:59 | |
| t'es pas marrante ! lol mais j'aime quand tu fais du sarcasme alors ça passe ... hihi ! |
| | | PowerUser  
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| Sujet: Re: Théorie sur la dominance Sam 6 Nov 2010 - 23:01 | |
| Il vaut mieux que je sois sarcastique que mal polie, je pense... C'est ma façon de gérer la pression face à quelque chose qui me touche ou m'exaspère * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * |
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