L'euthanasie

Histoire ordinaire d'une euthanasie...

Une copine avait un Labrador du temps où elle vivait chez ses parents chez qui il est resté à son départ.

Âgé de 15 ans, depuis plusieurs mois maintenant, il était clairement en fin de vie, ne pouvant plus se mouvoir, ayant des escarres et autres plaies qui guérissaient mal. La question de son maintien en vie ou non s'est inéluctablement posée. Ma copine ne pouvant se résoudre à le laisser partir, le chien recevait un traitement (je ne sais lequel) et des injections de cortisone. Plusieurs fois au cours de ses derniers mois, elle m'annonçait que c'était la fin puis, une fois passé chez le vétérinaire, me disait qu'il avait encore reçu une piqûre pour le maintenir. Mais la situation devenait invivable pour les parents. Le chien ne rentrait plus à la maison car ne pouvait plus monter la marche pour y accéder, la copine et ses parents se relayaient parfois pour dormir vers lui (dans un hangard ou un abri de jardin, je ne sais pas trop), il faisait sous lui, il avait mal et se laissait peu ou pas manipuler pour aller faire ses besoins. Il aboyait souvent, longtemps, à n'importe quel moment de la journée ou de la nuit ce qui a fini par irriter les voisins et à causer des tensions dans la famille je présume également.

Régulièrement, je demandais des nouvelles. Semaine dernière, la copine me dit que sa décision était prise et que cela se ferait cette semaine. Enfin, ce chien allait être délivré de ses souffrances. Sauf qu'une fois chez le vétérinaire, celui-ci a préféré lui faire une nouvelle injection de cortisone à ce bon vieux toutou. Personnellement, j'ai trouvé cela inapproprié. La question de l'euthanasie de ce chien avait été soulevée et discutée plusieurs fois, le vétérinaire n'aurait pas dû passer outre la décision qui avait été si difficile et longue à prendre.

Et puis, tôt ce matin, je reçois un SMS qui m'annonce que le père de ma copine était parti chez les vétérinaire pour la dernière fois. La copine n'avait pas pu se résoudre à y aller et elle le regrettait déjà. Plus tard, elle me disait qu'elle avait tellement de peine que cela était atroce pour elle...

Je regrette vraiment qu'après avoir mis tant de temps à prendre cette décision si douloureuse, le vétérinaire ait choisi d'aller à son encontre. Alors que le maintien en vie de ce chien aurait pu être l'occasion de se préparer à lui dire au revoir en l'accompagnant jusqu'à son dernier souffle, finalement, il a été euthanasié en toute hâte, un samedi matin, dans l'exaspération, le chagrin et sans être accompagné par ceux qui l'avaient accueilli dans leur vie et pendant 15 années. Je trouve cela très triste...

bon voyage brave papy labrachien !

PowerUser a écrit:

Histoire ordinaire d'une euthanasie...

Une copine avait un Labrador .................... Je trouve cela très triste...

Sans porter de jugement, cette histoire ordinaire est plutôt bien malheureuse. Pour la copine,oui. Mais pour le chien, à lire le texte, il a du en endurer bien plus qu'il ne devait. Cela n'engage que moi.

Bon voyage, le chien.
Tiny, Baylays, et d'autres sont déjà là haut

Je pense aussi et c'est là qu'on se rend compte à quel point on est responsable d'eux! Leur vie est suspendue à nous...

Dans quelques temps, du fait de son âge, je me retrouverai dans une situation où je devrais peut-être prendre une décision pour ma Mimi... Je ne sais pas comment je vais gérer ça... Par contre, j'ai déjà pris quelques dispositions, j'ai discuté avec mes vétos et surtout avec ma véto ostéo pour que, si possible, Mimi soit endormie à la maison... En espérant plutôt qu'un jour, elle s'endorme d'elle-même et ne se réveille plus...

Aussi triste que cette idée soit, je pense que l'on rêve tous de retrouver nos vieux un matin sans vie, savoir qu'ils sont partis sans souffrance, dans leur sommeil, sans avoir eu à leur imposer la dernière piqûre sans savoir si "c'était le moment" ou pas...
Après, dans les faits, j'avoue que je surveille plus que régulièrement la respiration de Dog quand il dort, avec une boule d'angoisse. Qu'il parte sans moi à ses côtés m'angoisse terriblement, que je ne sois pas prête (on n'est jamais vraiment prêt, certes).

Je ne comprend pas le véto, le plus triste c'est que ton amie n'a même pas pu l'accompagner. Avec certains vétos, il faut faire preuve de fermeté.

Perso, cela m'est arrivé pour une pouliche qui était condamnée. Au dernier moment, il a essayé de nous faire changer d'avis (mon mari et moi), en me disant: on peut continuer.
Au moins, elle est partie dans mes bras à la maison et si c'était à refaire, je ne changerais rien.

Rien que d'en parler, j'en ai les larmes aux yeux.

quaraba a écrit:

Je ne comprend pas le véto, le plus triste c'est que ton amie n'a même pas pu l'accompagner. Avec certains vétos, il faut faire preuve de fermeté.

Oui, il aurait fallut parce qu'au final, la copine avait pris sa décision, elle était prête et le véto, en la laissant penser qu'on pouvait maintenir son chien quelques temps encore, l'a perturbée. Du coup, hier, elle n'a pas pu accompagner son chien pour la dernière fois parce qu'elle ne l'a pas voulu! Le temps de sa décision était passé. Elle n'était plus prête!

Tu as bien fais de rester sur tes positions pour ta pouliche. Tu savais certainement ce qui était le mieux à faire et pouvoir l'accompagner dans un endroit familier, c'était mieux pour elle et pour toi...

A consulter:

http://soutienperteanimaldomestique.pagesperso-orange.fr/

https://educationcanine.forumactif.com/t15937-le-4eme-age-le-confort-de-vie

https://educationcanine.forumactif.com/t16752-la-fin-de-vie

https://educationcanine.forumactif.com/t17441-soigner-traiter-un-animal-jusqu-ou-ne-pas-aller

https://educationcanine.forumactif.com/t18800-le-deces-de-son-chien

https://educationcanine.forumactif.com/t11399p25-pourquoi-souffre-t-on-apres-la-perte-d-un-animal

https://educationcanine.forumactif.com/t772p25-le-syndrome-du-chien-de-remplacement

https://educationcanine.forumactif.com/t19331-quand-l-animal-s-en-va-gerer-la-perte-de-son-animal-de-compagnie

Citation :

Adieu petit Kuma
mardi 20 mai 2014

Aujourd’hui je pleure Akuma qui a décidé de partir dimanche. Je ne sais pas quand j’arreterai de pleurer.

Souviens-toi, petit Kuma. Tes crocs acérés, tes machoires d’acier, tes yeux de sang : tu étais un concentré de carnassier, pas plus grand qu’un sac de farine. Et tu m’as appris dans les larmes qu’on n’enferme pas impunément un fauve, quelle que soit sa taille.

C’est pour ça, petit Kuma. Pour ça que je t’ai enveloppé dans ta poche en tissu préférée, avec la bouillotte chaude en dessous. Pour ça qu’on a pris la voiture dimanche soir pour aller trouver les mains professionnelles et sans chaleur. Parce que tu avais décidé que ces muscles émaciés qui te portaient à peine, ce crane trop lourd où tes pensées vacillaient de plus en plus souvent, tout ça ressemblait bien trop à une prison. Tu avais besoin de liberté. Tu avais décidé. On ne s’oppose pas impunément à la volonté d’Akuma.

Pardonne-moi, petit Kuma. J’ai été faible et je le suis encore. Quand je t’ai vu sur la table dure, sous la lumière dure, dans la petite pièce dure, j’ai rêvé combien il serait doux d’être à ta place. Dans la profonde et calme solitude bleue foncée. Libérée. Après trente ans d’enfermement, encagée dans ma peur. Oh, comme je voudrais te ressembler, avoir comme toi le courage de griffer, et de mordre, et de lacérer et d’éteindre tous leurs regards qui me brulent.

Attends-moi, petit Kuma. Attends-moi, petit frère sauvage. Moi aussi, un jour, je serai libre. Mais pas tout de suite. Il y a d’autres pattes furtives, d’autres yeux de sang, et puis des langues chaudes et des baisers et des épaules, et puis des émotions et des aventures qui m’appellent. Tu m’as appris qu’on pouvait sortir de sa cage, fût –ce au prix du sang. Laisse-moi essayer. Je serai toujours à toi.

http://lisanimale.blogspot.fr/2014/05/adieu-petit-kuma.html?m=1

Citation :

Un vétérinaire explique pourquoi il est important de rester aux côtés de votre animal pour ses derniers instants
Par Aurélien R. il y a 2 mois

Avoir un animal de compagnie, c’est connaître des hauts et des bas. Même dans les moments difficiles, votre animal a besoin de vous. Un vétérinaire américain tente d’expliquer que votre absence lors des derniers instants de votre animal est une erreur même si le moment est difficile.

Le post Facebook de la vétérinaire est survenu quelques jours après un tweet devenu viral d’une certaine Jessi Dietrich qui a demandé au médecin de son animal quelle était la partie la plus difficile de son travail.

   Asked my vet what the hardest part was about his job &he said when he has to put an animal down 90% of owners don't actually want to be in the room when he injects them so the animal's last moments are usually them frantically looking around for their owners &tbh that broke me
   — jessi dietrich (@jessi_dietrich) 27 juillet 2018

Elle rapporte que le vétérinaire lui a expliqué que « 90 % des propriétaires ne veulent pas rester dans la pièce au moment de l’injection fatale à l’animal. Lors de ses derniers moments, l’animal regarde autour de lui pour trouver son maître. Ça me fait beaucoup de peine. »

Pour de nombreuses personnes, cet instant est difficile et la solution de facilité est de détourner le regard et de sortir de la pièce après une dernière caresse. Hélas, ça ne suffit pas à votre compagnon, vous devez l’accompagner dans ses derniers instants pour qu’il puisse partir sereinement dans vos bras.

Dans un post Facebook devenu lui aussi viral, un vétérinaire de la clinique animalière de Hillcrest a tenu à rebondir sur les propos de son confrère en expliquant que, trop souvent, les propriétaires quittent la pièce au moment où leur animal s’en va.

« Ne les laissez pas passer de la vie à la mort dans une pièce pleine d’étrangers, dans un endroit qu’ils n’aiment pas. Ce que vous devez savoir, c’est qu’il (l’animal) vous cherche quand vous les laissez » peut-on lire dans les quelques phrases du médecin.

« Ils ne comprennent pas pourquoi vous les laissez alors qu’ils sont malades, apeurés, vieux ou touchés par un cancer, ils ont besoin de votre réconfort. Ne soyez pas lâche parce que vous pensez que c’est juste trop difficile pour vous, imaginez ce qu’ils ressentent quand vous les quittez dans leur moment où ils sont les plus vulnérables. Les gens comme moi, nous essayons de faire notre mieux pour les réconforter en essayant de leur expliquer pourquoi vous n’êtes pas resté. »

Ces mots sont durs et difficiles à entendre, mais pour ces vétérinaires, laisser son animal seul dans ses derniers moments est une preuve de lâcheté. Choyez, cajolez, caressez, dorlotez votre animal aussi souvent que vous pouvez, mais accompagnez-le jusqu’à la fin. En effet, si votre animal de compagnie n'est là qu'une partie de votre vie, vous êtes, au contraire, toute sa vie.

https://www.demotivateur.fr/article/une-veterinaire-explique-qu-elle-est-la-partie-la-plus-difficile-de-son-travail-14422

Je ne sais pas si c'est lâche de laisser son animal aux mains du vétérinaire pour ses dernières secondes de vie sur cette terre. J'ai connu des personnes qui n'ont pas su assister à l'euthanasie de leur chien, chat, cheval... Je peux comprendre pourquoi et je ne m'aviserai pas de les juger mais, pour ma part, il me serait impossible de ne pas être là pour mon animal (qu'il soit conscient ou non de ma présence) à l'épilogue de sa vie...

Je suis entièrement d'accord avec le véto mais je ne me permettrai pas de juger une personne qui n'y assiste pas.

J'ai assisté à l'euthanasie de ma pouliche. Et c'était un besoin.
Et je ne laisserais pas Gotha seule avec un inconnu si cela devait arriver un jour. Parce que oui, nous sommes toute sa vie.

J'ai eu des rats et plusieurs ont fini par être euthanasiés, à aucun moment je n'ai pensé les laisser seuls avec le vétérinaire, j'aurais eu l'impression de les abandonner, de les trahir... comme si je les laissais tomber au moment le plus difficile.

je connais plus de gens ayant assisté que de gens qui sont partis...

Une discussion entamée ici: https://educationcanine.forumactif.com/t19719-maladie-degenerative-muscler-son-chien

Si cela peut aider un propriétaire d'un toutou en fin de vie...

GSDDiego a écrit:

Physiquement il va falloir que je me décide a l'emmener chez le véto pour le soulager définitivement mais j'ai beaucoup de mal a sauter le pas...

PowerUser a écrit:

Quand ma petite Bostonnette était en fin de vie (quand j'y repense, qu'elle force de caractère elle a eu jusqu'au bout ma petiote je la connaissais bien mais elle m'a bluffée jusqu'à la fin), je m'étais fixé des critères qui m'ont finalement aidée à prendre la décision de l'endormir... Les vétérinaires qui la suivaient m'avaient déjà parlé d'euthanasie afin que j'y réfléchisse et si ces critères n'ont pas été les seuls éléments que j'ai pris en compte, ils me permettaient d'évaluer son bien-être et de fixer une limite à ce qu'il m'était possible de lui laisser endurer en quelque sorte.

Pour moi, tant qu'elle avait de l'appétit (elle en a eu jusqu'à son dernier souffle), s'intéressait à son environnement, aux câlins, montrait une volonté de continuer à "marcher" (elle a été atteinte de paralysie les 3 derniers mois de sa vie), à sortir, à sniffer un peu partout, à apprécier les siestes au soleil, à essayer de rouler sur le dos de contentement après un repas, je faisais tout pour l'aider à continuer sa petite vie de mamie même si cela n'a pas été simple. Mon entourage (famille, amis, collègues) s'est souvent inquiété pour moi et pour mon état de santé (je dormais 4h30 à 5h par nuit par tranche de 30min à 2h). Mais il ne me semblait pas que je faisais quelque chose d'extraordinaire tellement je l'aimais. Je faisais "simplement" ce qu'il fallait. C'est quand elle n'a plus pu faire l'effort de se lever, quand elle ne s'est plus intéressée aux odeurs, à son environnement, qu'elle ne dormait plus et que je n'ai plus pu la laisser seule (anxiété ++++) que j'ai pris la décision... C'était par un magnifique samedi du mois d'octobre...

Au printemps, j'ai dû me résoudre à faire euthanasier, un de mes chat Cheslav
un beau norvégien, d'à peine 11 ans.
Cheslav a dû être traité pour un problème de thyroïde, puis c'est ajouté des soucis digestifs
ce chat est devenu d'une grande fragilité. Médicaments matin et soir, et les effets secondaires
de sa médication se sont ajoutés.
Je crois que seul, le propriétaire d'un animal, peut sentir quand le moment est venu...
Quand mon chat a commencé à s'isoler, j'ai compris qu'il fallait faire en sorte qu'il parte sans souffrir
C'est toujours une décision difficile... pour les vétérinaires aussi
Trop tôt, trop tard... difficile encore de ne pas être submergé par le doute
j'ai toujours accompagné mes chats

la rayure a écrit:

C'est toujours une décision difficile... pour les vétérinaires aussi

Je suis d'accord! Il faut sortir de cette vision du vétérinaire insensible (qui euthanasie comme s'il faisait un vaccin) et/ou complaisant (qui euthanasie avec trop de facilité).

Désolée pour la perte de ton matou...

la rayure a écrit:

Trop tôt, trop tard... difficile encore de ne pas être submergé par le doute

A moins d'avoir une machine à voyager dans le temps... c'est impossible d'être sur du bon moment...
Comme tu dis le maître fait au mieux en fonction de son ressenti...

Manoon a écrit:

la rayure a écrit:

Trop tôt, trop tard... difficile encore de ne pas être submergé par le doute

A moins d'avoir une machine à voyager dans le temps... c'est impossible d'être sur du bon moment...
Comme tu dis le maître fait au mieux en fonction de son ressenti...

Je suis tout à fait d'accord...
Quand j'ai découvert le cancer de la rate de Baïka (avec un bilan d'extension négatif, donc plutôt encourageant pour lancer la chirurgie), j'ai décidé de la faire opérer... Sachant qu'elle allait très bien, c'était une découverte "fortuite".
Je connaissait bien les risques anesthésiques et compagnie, évidemment j'ai longuement réfléchi...

Finalement j'ai décidé de la faire opérer.
Et à l'ouverture, on a découvert que c'était trop tard et que le cancer était déjà métastasé...
On lui donnait quelques mois à vivre... Elle a vécu 4 jours ...
Les vaisseaux sanguins cancéreux coupés lors de la chirurgie n'ont jamais pu coaguler.

Donc, en résumé, si je ne l'avais pas fait opérer, elle aurait vécu quelques mois de plus, et c'est ma décision de la faire opérer qui a précipité sa perte.
Mais je n'ai jamais regretté d'avoir pris cette décision, même si finalement c'était la mauvaise. Ca, c'est quelque chose que je ne pouvais pas savoir avant, et le jour où j'ai pris cette décision, c'était bien la meilleure décision, compte des informations que j'avais à ce moment là.
Ca ne sert à rien de se torturer APRES avec des "si j'avais su". On ne savait pas, point.

Si je n'avais pas pris cette décision, elle serait morte quelques mois après et j'aurais probablement beaucoup plus culpabilisé de ne pas avoir essayé (parce que là encore, je n'aurais pas pu savoir que c'était la "bonne" décision).

LA "bonne" ou "mauvaise" raison dans l'absolu, on ne la connaitra jamais AVANT.
La seule chose qu'on peut faire c'est prendre LA "bonne" décision à l'instant T compte tenu de ce qu'on sait à l'instant T. Il faut être 100% en accord avec soi même à ce moment là, et accepter ce qui passe ensuite comme n'étant pas de notre fait...

parce que je n'avais pas pensé à ce post en janvier 2020.

mitee a écrit:

irune ne va pas bien.
elle a fait une syncope dimanche soir, une autre lundi matin nous a amené  chez le véto. elle a été gardée pour la journée le temps des examens. il s'avère qu'elle a un épanchement péricardique. elle a été ponctionné, donc soulagée. cette fuite vient d'une tumeur qui saigne. de nouveaux examens ce matin a montré que le saignement s'est arrêté et elle a pu rentrer.

pour autant elle n'est pas sauvée, et il est difficile de dire pour combien de temps elle ira mieux.
la "bonne" nouvelle : elle n'est pas cardiaque. c'est la tumeur (un probable angiosarcome) qui a faussé le diagnostique, il faut dire qu'il n'y avait pas eu d'écho de contrôle.
bref mon coeur est lourd de cette épée de Damoclès au dessus de sa vie.

mitee a écrit:

Ma douce rune de miel est partie courir dans les nuages. Là où les gamelles sont toujours pleines et les dodos super moelleux.
Elle a rechuté très vite et j'ai préféré qu'elle parte sereinement plutôt que dans la panique d'une décompensation. Elle a été endormie le mardi soir dans son panier amené à la clinique avec moi à ses cotés et une amie

ca fait remonter quelques émotions, mais l'équipe véto a été au top et je m'en serais voulue si elle avait du partir dans la souffrance.

C'est très dur de prendre cette décision, mais c'est la seule chose que l'on puisse leur apporter pour les soulager

Je me souviens comme si c'était hier du jour où j'ai dû prendre la décision d'endormir ma Mimi. C'était en octobre 2017 pourtant. Elle a pu partir à la maison ce qui fut une sorte de soulagement. Je revois encore tout le déroulement de la journée. Je sais aujourd'hui que lorsqu'il le faudra, je saurais faire de même pour mon Oscar. Je pleurerai beaucoup mais je l'accompagnerai mon petit pompon...

Mitee, je me revois encore discuter avec toi par SMS quand Irune était chez le vétérinaire. J'étais en promenade entre midi et deux et le ciel était couvert. J'ai cru qu'elle irait mieux et puis, le diagnostic et puis, les au revoir...