Annonces |
A propos du Forum
Nous tenons à préciser que ce forum a été créé dans le but de vous faire découvrir la possibilité d'une éducation utilisant une approche positive et respectueuse de votre chien.
Si vous avez des problèmes avec votre ou vos chiens, nous vous recommandons vivement de faire appel à un éducateur canin spécialisé en rééducation comportementale ou à un comportementaliste (utilisant le renforcement positif et aucun outil coercitif, cela va sans dire).
Les explications et conseils donnés sur ce forum ne sont là que pour vous orienter et vous informer des possibilités qui vous sont offertes pour éduquer votre compagnon à quatre pattes.
L'Equipe du Forum
|
Asso’ Bêtes de Scène |
L'association « Bêtes de Scène » (association de protection animale de loi 1901) est située près de Bain de Bretagne (35).
Plus d'infos sur le site CLICK! & sur le forum CLICK!
|
|
| Le deuil: pourquoi souffre-t-on après la perte d'un animal? | |
|
+10Cath Louve Blanche chrichri333 Thomas Omalley Lahn mitee Cattleya sandrine27 Fila La Colo Majorque 14 participants | |
Auteur | Message |
---|
PowerUser  
Nb de messages : 45875
| Sujet: Re: Le deuil: pourquoi souffre-t-on après la perte d'un animal? Dim 17 Jan 2016 - 17:48 | |
| On n'a pas ça en France! |
| | | Lahn Compte inactif
Nb de messages : 1015
| Sujet: Re: Le deuil: pourquoi souffre-t-on après la perte d'un animal? Dim 17 Jan 2016 - 18:26 | |
| - PowerUser a écrit:
- On n'a pas ça en France!
Du coup, ca génère en plus une sorte de culpabilité supplémentaire dont on pourrait vraiment se passer... |
| | | PowerUser  
Nb de messages : 45875 Age : 48 Localisation : Dans la matrice! ^^ Emploi : Oracle
| Sujet: Re: Le deuil: pourquoi souffre-t-on après la perte d'un animal? Dim 17 Jan 2016 - 18:40 | |
| Probablement! Le manque d'accompagnement à ce moment-là est quand même une vraie lacune selon moi! * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * |
| | | Apasdeloup Compte inactif
Nb de messages : 1739 Age : 34 Localisation : Ain - St Didier de formans Emploi : Educatrice canin/ Créatrice d'accessoires
| Sujet: Re: Le deuil: pourquoi souffre-t-on après la perte d'un animal? Lun 18 Jan 2016 - 0:04 | |
| De plus en plus d'entreprises essaient d'ouvrir pour pallier à ce manque. Je sais plus où j'avais vu ce reportage mais c'était vachement sympa.
Dans ma clinique véto y'avait, jadis, des prospectus sur la mort de l'animal. |
| | | Phnix  
Nb de messages : 3712 Age : 34 Localisation : Cantal
| Sujet: Re: Le deuil: pourquoi souffre-t-on après la perte d'un animal? Lun 18 Jan 2016 - 22:41 | |
| Même si je suis en colère sur le stockage et le transport des corps lors de l'incinération, j'avoue qu'assister à l'incinération individuelle apporte sa part au deuil. Ma véto de l'époque, pour Pistache, avait plutôt bien géré la partie soutien psychologique (même si l'anesthésie fut violente car Pistache était très agitée). Le ton était adapté, elle a pris son temps avec moi, vu que j'avais choisi d'assister à l'incinération, l'assistante a pris rendez-vous pour moi au téléphone. Elle a pris soin de choisir une bonne position pour le corps et a maintenu cette position en "l'emballant" dans une alèse vu que l'on peut revoir le corps avant incinération. Sur place, j'ai été très vite prise en charge (Fred et ma mère m'accompagnaient), adieu au corps dans une pièce, puis on nous conduit dans un petit salon individuel avec caméra sur la cheminée. On ne voit pas grand chose, je ne sais pas dire si c'est une bonne chose ou une mauvaise chose, mais on le voit, dans un coin. Des canapés, de quoi faire du thé et du café, et un cahier sur la table où l'on peut voir les témoignages des autres personnes, où l'on peut écrire son mot... Plein de photos, de textes, de l'amour. On y a passé l'après-midi, on discutait ou on laissait le silence. Fred m'a aidée à choisir une urne (je me suis décidée au dernier moment). Puis on est reparti avec les cendres de Pistache. Bref, ces rituels, ça permet de faire son deuil de notre côté. Pour avoir le point de vue des animaux, Laila Del Monte a écrit ce livre : https://educationcanine.forumactif.com/t18206-les-animaux-leur-chemin-vers-l-autre-monde-laila-del-monte (en communication animale). Ça m'aide à mieux vivre les choses depuis je trouve... |
| | | PowerUser  
Nb de messages : 45875 Age : 48 Localisation : Dans la matrice! ^^ Emploi : Oracle
| Sujet: Re: Le deuil: pourquoi souffre-t-on après la perte d'un animal? Sam 27 Aoû 2016 - 13:54 | |
| * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * |
| | | PowerUser  
Nb de messages : 45875 Age : 48 Localisation : Dans la matrice! ^^ Emploi : Oracle
| Sujet: Re: Le deuil: pourquoi souffre-t-on après la perte d'un animal? Mer 1 Jan 2020 - 19:38 | |
| - Citation :
- Témoignage – Le deuil
par MydogisaQueen23 août 201807:17
#L’amour est éternel
A une amie qui me demandait des nouvelles je répondais le lendemain du sinistre jour:
« Effectivement je n’ai pas envie de parler. Je suis complètement en vrac, à « l’ouest » tellement je suis fatiguée de ces derniers jours et même de ces derniers mois passés à lutter pour gagner du temps sur la maladie. C‘est épuisant de se demander combien de temps encore avant l’imminence de l’échéance. Et puis, lorsque celle-ci se précise et s’impose comme une évidence, tout faire pour que tout se passe bien, se concentrer pour guetter le moment fatidique où il faudra avoir le courage de prendre le téléphone et de demander à ce que l’on mette un terme aux souffrances d’un être avec qui tu as partagé ta vie pendant 11ans, que tu as élevé, éduqué, vu grandir et vieillir . Tu vois, à ce moment-là, c’est un immense poids, tu décides de la mort d’un être auquel tu tiens et, même si tu te dis que c’est ce que tu dois faire pour lui épargner trop de souffrance, tu ne peux t’empêcher de culpabiliser. Une partie de toi se révolte et ne veut pas mais il le faut car elle est là mais ce n’est déjà plus celle qui était ta compagne. Une fois le rendez-vous pris il faut encore la prendre dans tes bras et la porter dans la voiture sans l’inquiéter, puis faire le trajet jusqu’au cabinet, lentement, comme si tu voulais gagner encore quelques minutes….. et puis tu arrives devant la porte, et là tu ne peux plus reculer, plus gagner de temps, il ne faut plus réfléchir, tu sors de la voiture mécaniquement tu vas à l’accueil pour avoir de l’aide, on sort ta chienne, vous rentrez dans le cabinet. Le vétérinaire, en silence, la pose sur la table, tu la prends dans tes bras, sa tête repose dans ton cou. Pendant que le praticien prépare les injections, tu dis doucement à ta chienne que tu l’aimes, tu la remercies de ces années passées ensemble, tu lui dis que vous ne vous quitterez pas et qu’elle reviendra vite, tu l’embrasses… pendant ce temps le véto lui place le cathéter sur la patte avant et commence à faire la première injection…. un sursaut, la tête de ta chienne devient lourde, elle n’est plus là… le véto écoute le coeur… elle était tellement faible que la seconde injection n’a pas été nécéssaire. C’est définitivement fini, tu ne peux plus revenir en arrière, elle est là, étendue devant toi, tu la serres contre toi, tu pleures . On te fait signer des papiers, tu paies et tu te retrouves dans ta voiture, seule. Et là ce n’est pas fini… tu rentres et tu trouves ses affaires que tu dois ranger, ses médicaments que tu dois jeter…. A chaque instant son absence t’agresse : quand elle n’est pas là pour te rappeler l’heure de la gamelle, de la sortie, quand tu manges ton fromage que tu ne partages plus….
Ce matin nous sommes allés faire une promenade et là un choc…. au début de la promenade nous croisons une vieille chienne Golden assise au milieu du chemin, Harry fait ses civilités, elle se lève et vient vers moi, me suit, je lui tends la main et là elle me regarde…. de ce regard qu’ont les vieux chiens avec leurs yeux qui deviennent des petites billes toutes rondes… j’y ai vu une telle tendresse… comme si elle avait compris, comme si elle savait tout, comme si Bambou me disait, à travers elle, sa gratitude et son amour…. Si son maitre n’avait pas été dans les parages nous nous serions regardées encore un long moment, elle m’aurait certainement beaucoup aidée. Que j’aurais aimé la garder avec moi …. »
Des mois ont passé et en tentant de relire ce message je pleure comme ce jour-là…
Catherine Péré https://mydogisaqueen.com/2018/08/23/temoignage-le-deuil/ * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * |
| | | quaraba  
Nb de messages : 1806 Localisation : chablis Emploi : assistante
| Sujet: Re: Le deuil: pourquoi souffre-t-on après la perte d'un animal? Mer 1 Jan 2020 - 20:22 | |
| C'est tout à fait ça. |
| | | PowerUser  
Nb de messages : 45875 Age : 48 Localisation : Dans la matrice! ^^ Emploi : Oracle
| Sujet: Re: Le deuil: pourquoi souffre-t-on après la perte d'un animal? Ven 3 Jan 2020 - 15:52 | |
| - Citation :
- Le deuil
par MydogisaQueen28 mars 201714:21
L’après nous..!
Le deuil est une épreuve qu’ils nous incombent à tous de traverser non seulement à notre manière mais aussi à notre rythme. Mais lorsque la peine nous submerge, comment y parvenir ?
Cet article ne comporte aucunes recettes miracles, à mon grand regret, il ne va pas apaiser votre douleur d’un coup de baguette magique. Cependant, il est basé sur mon vécu et j’espère qu’il sera utile à l’un ou l’autre d’entre vous afin de traverser au mieux cette épreuve difficile, avec la consolation de cet échange.
Le moment du retour à la maison;
Dans un premier temps, c’est le silence, ce calme, cette absence de vie dans la maison qui vous gifle dès l’ouverture de la porte. Le regard qui d’instinct balaye la pièce à la recherche de ce qui ne s’y trouve plus, de ce qui ne s’y trouvera plus jamais, votre poilu.
Oh que jadis on l’a souhaité le calme, pour lire paisiblement, et aujourd’hui, on le hait, tout simplement car il renvoie inlassablement au même constat.
« Ses affaires sont partout ! »
Oui, il y a encore ses affaires partout, sa laisse de rechange au porte manteaux, à côté de la porte, ses plaids sur les canapés, sa gamelle dans la cuisine, ses jouets dispersés, son panier dans lequel Poilu ne dormait jamais… et de fait, son essence… son odeur… son image… car dans ces moments, on le voit partout, on le ressent encore là …
Il n’y a pas de bonnes solutions concernant les affaires de poilu, l’un vous dira de les retirer au plus vite pour commencer le deuil, l’autre vous dira que si vous êtes encore sous le choc, dans le déni ou en phase plus lente d’acceptation, il peut être bénéfique de vous laisser un temps d’adaptation afin de procéder à cette transition difficile « du tout au rien ».
La règle est la suivante, n’écouter que vous-même, soyez attentif à vos sentiments. Si la vision des objets, l’odeur vous apaisent, cette démarche peut attendre. Il n’y a pas d’urgence.
2. La nouvelle se repand ;
Poilu et vous, on vous voyait toujours ensemble, en promenade, aller chercher le pain, dans le jardin, vous parliez de lui. Dans votre entourage direct ou indirect, à défaut de l’avoir déjà rencontré, tous avaient connaissance de son existence. Mettre de mots sur les « choses »
La pudeur et la douleur, souvent, nous poussent à édulcorer la situation par des mots différents de ceux que nous avons en tête, de ceux que nous vivons.
Ainsi, fréquemment, nous dirons « j’ai perdu mon chien », sachez qu’il y aura toujours un simplet pour vous demander « dans quel coin vous l’avez égaré ! »
Alors, il est temps d’utiliser les mots, même s’ils font mal, ils servent au processus d’acceptation « Mon chien est mort »…c’est simple et compliqué à la fois, comme si le dire à haute voix, signifiait le tuer une seconde fois. Pourtant, il est mort et ne reviendra pas, il n’est pas perdu, il est parti au paradis des poilus, ou nulle part si ce n’est dans un coin de votre cœur, selon vos croyances personnelles. « Vivre son deuil est un droit mais surtout une nécessité ! »
Garder à l’esprit que certaines personnes, malheureusement, auront des difficultés à comprendre votre état, car, c’est difficile à appréhender pour eux, que vous ressentiez autant de peine pour … un chien, un chat, tout simplement, un animal !
Il est donc important de vous exprimer sans honte, sans retenue, sur vos ressentis afin d’être compris de ces personnes qui par méconnaissance risque involontairement de vous blesser.
« Je ne suis pas en forme, je ne veux pas sortir, je n’ai pas faim », avec un sourire esquivé mais grandement forcé… n’exprime pas votre état d’esprit, ce n’est pas la solution. Vous êtes en deuil … vous avez mal, vous avez le sentiment qu’on vous a arraché le cœur, il est parti et a emporté une partie de vous avec lui ! N’ayez ni honte, ni peur d’utiliser les mots, d’exprimer votre peine et de vous faire comprendre de votre entourage.
Vous vivez le deuil de votre compagnon à poils, c’est un deuil, que votre entourage direct ou indirect doit respecter, qu’ils le comprennent ou non.
3. On est tous un peu schizophrène
J’ai froid, et j’ai chaud en même temps, j’ai faim mais pas faim, je pleure, je ris, je me lève la nuit, je détourne mes pensées, je ne sais plus trop quoi penser… je me sens couillon, je me comprends, je me fais pitié, je me sens pitoyable… je dois me reprendre, j’ai pas envie de bosser, me font tous chi*r ! Je me dis, il y a ceux qui vivent pire, ils n’en font pas une telle histoire, et là, j’ai envie de me mettre une gifle, j’ai l’impression de lui manquer de respect, de le trahir,… c’est ça mon problème… « Aller mieux, c’est oublier, oublier, c’est trahir… »
Non, aller mieux c’est avancer, avancer ce n’est pas oublier, c’est apprendre à vivre avec. Ce qui est douleur aujourd’hui, deviendra beau souvenir un jour prochain… et c’est le plus difficile.
L’acceptation sera la phase d’aboutissement du deuil, vous l’avez vu partir, vous savez qu’il n’est plus là, cependant, ce qu’il reste c’est la douleur, et tant qu’on la ressent, on pense inconsciemment qu’on prolonge sa présence. C’est faux, on ne prolonge que notre calvaire. Le laisser partir, respirer un grand coup, … si ce n’était pas encore fait, je pense que maintenant, on peut retirer ses affaires, car maintenant on sait, qu’il faut avancer dans le processus de deuil et sortir de la première phase dans laquelle nous étions, le déni… !
Concernant ses affaires, une bonne alternative est d’en faire don à une association ou à un refuge, mais attention, vous n’êtes peut-être pas prêt à vous y rendre actuellement. Vous risquez de céder aux chants des sirènes… alors que ce n’est pas le meilleur moment… sollicitez l’aide de quelqu’un pour acheminer les affaires ou emballez-les dans un carton jusqu’au moment où vous serez en capacité d’accomplir la démarche par vous-même.
4. T’as les yeux revolver…
La seconde phase, est sans conteste la plus difficile pour votre entourage… la colère, car oui, vous êtes en colère (suivant les circonstances, un peu… ou beaucoup).
Si votre poilu souffrait, si la maladie était pesante, si la vieillesse lui devenait insurmontable, votre colère risque de se diriger dans l’absolu sur tout et n’importe quoi. Car au fond, vous savez que vous ne pouvez en vouloir à personne.
Parfois, la colère est dirigée vers vous -même, on peut toujours trouver des reproches à se faire, si j’avais fait ceci, si j’avais fait cela avant… si j’étais allée chez ce vétérinaire-là, … une seule question s’impose à ce stade; « L’avez-vous aimé de son vivant? L’avez vous rendu heureux ? »
Bien évidemment que OUI, sinon vous ne seriez pas ici, à chercher un réconfort en me lisant, c’est la seule chose qui compte « vous l’avez aimé, jusqu’à son dernier souffle, et vous l’aimez encore à cet instant, comme vous l’aimerez toujours dans vos souvenirs ».
Soyez tolérant envers vous, cessez d’en vouloir à la terre entière à commencer par vous- même, …
En cas d’accident, les choses sont différentes, votre douleur est liée à un évènement tragique qui peut légitimer cette colère, mais il vous faudra cependant, à un moment ou un autre, prendre conscience que cette colère, c’est à vous qu’elle fait du mal… et pas à celui que vous jugez responsable.
Vous êtes en droit de pleurer, de crier, de manifester votre peine, l’essentiel étant que cette confusion sorte … extériorisez votre mal -être, en dirigeant cette « énergie » négative dans la bonne direction, pour ma part, j’ai commencé à courir, … c’est la phase d’expression et celle-ci vous en avez besoin !
Les phases peuvent s’alterner, coexister simultanément, vous pouvez faire un pas en avant le lundi, et deux en arrière le mardi, …la phase de dépression est récurrente et s’entremêle aux autres, votre deuil peut suivre son propre schéma, mais en règle générale, la douleur ne commencera à s’apaiser que lorsque vous déciderez de lâcher prise…
5. Demain… sera un nouveau jour;
Il faut, à un moment donner, vous bousculer et sortir de la routine, cette routine que vous partagiez avec poilu et qui désormais n’a plus de raison d’être. Avant, votre vie était rythmée par les moments de sortie, les promenades, ses heures de repas…
Il est désormais nécessaire de vous libérer de cette routine, car Oui, il n’est plus là mais vous continuez de regarder l’heure, de repenser à vos moments routinier, ..
Vous ne voulez pas vous promenez car ce n’est plus pareil sans lui, bien, changer de chemin, allez vous promener pour vous aérer, de bouger, de vous entourer, de varier vos activités, et surtout, arrêtez de regarder tous les poilus que vous croisez avec leur humain.
Oui, je sais, c’est instinctif, oui, vous ne pouvez vous terrer chez vous pour éviter de croiser d’autres boules de poils, mais le fait de focaliser sur ceux qui vivent le bonheur que vous avez vécu n’est pas constructif.
Viendra alors le moment de cette idée… un autre chien dans ma vie?
Encore une fois, les uns diront c’est trop tôt, je ne peux pas, en revenant sur la notion de trahison, de comparaison aussi, les autres diront que c’est une aide, que ça soulage..
Demandez-vous la chose suivante, remplaceriez -vous directement l’un de vos enfants ? Votre mari ? votre femme ?
Une personne n’est pas une autre, il en va de même avec un poilu, on ne peut reprendre la relation là, où elle s’est arrêtée avec le premier…
Si vous devez faire entrer un poilu dans votre vie, il faut être prêt à l’accueillir pour ce qu’il est, vous ne pourrez pas aimer votre défunte boule de poils au travers lui, car il ne sera jamais LUI. Il a sa propre identité, son caractère et mérite de vivre son histoire. Un transfert ne sera profitable à personne, la cohabitation risque d’être difficile car vous aurez des attentes et des « exigences », des sollicitations affectives à son égard, que ce nouveau poilu ne sera pas capable de combler si rapidement, dans un premier temps, réapprenez à vivre pour vous, lorsque vous aurez terminé votre deuil, si l’envie est toujours présente, vous pourrez l’envisager concrètement.
C’est pourquoi, il vaut parfois mieux attendre, laisser le temps faire son œuvre.
Les choses qui m’ont aidé ?
Durant mon deuil, j’ai multiplié les activités me permettant de casser la routine, en tentant la découverte de choses nouvelles, plus de sport, des visites, des soirées avec des amis, toutes choses qui pouvaient m’enrichir personnellement, me faire découvrir ou ressentir de nouvelles choses étaient bonnes à prendre.
Lorsque je suis arrivée à la fin de mon processus de deuil, j’ai réalisé un album photo en scrapbooking, avec les bons moments, en souvenir de mon poilu. Je ne voulais pas garder les images de la fin en tête, je voulais me souvenir des beaux moments, ceux de la joie… lorsque je l’ai terminé, refermé, j’ai eu le sentiment d’avoir pu lui dire « Merci et au-revoir » autrement.
6. Un jour, j’ai aimé à nouveau…
C’était différent, mais pas moins fort, c’était nouveau bien que les étapes fussent les mêmes, il m’a fallu deux ans et un hasard de la vie, pour que je laisse cette boule de poils nommée My Queen entrer dans ma vie. Elle est différente, notre relation est différente, l’amour que j’ai, pour elle, est différent. Ce n’est pas comparable, c’est juste la vie qui suit son cours, on prend le bonheur comme il vient, on l’accueille lorsqu’il se présente.
À son arrivée, j’étais prête, une page blanche sur laquelle, il ne restait plus qu’à écrire NOTRE HISTOIRE !
Je sais qu’aujourd’hui c’est difficile, que ça fait mal, que rien de ce qu’on pourra vous dire ne suffira à apaiser cette douleur, mais un jour, lorsque la plaie sera refermée, vous repenserez à lui avec bonheur, sans peine !
Les meilleurs conseils que j’ai à vous donner, sont insignifiants mais gratuits, donnez -vous le temps d’aller mieux, soyez indulgent envers vous, vivez votre deuil sans honte, pardonnez-vous et ne sombrez pas dans la culpabilité, ne conservez que le meilleur, respirez et réapprenez à vivre autrement. On peut vivre plusieurs vies en une seule… vous vivrez encore des peines mais également des bonheurs, prenez soin de vous, afin d’être prêt à les accueillir lorsqu’ils se présenteront à vous !
Avec toutes mes pensées… https://mydogisaqueen.com/2017/03/28/le-deuil/ * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Le deuil: pourquoi souffre-t-on après la perte d'un animal? | |
| |
| | | | Le deuil: pourquoi souffre-t-on après la perte d'un animal? | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |