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| Hypothyroïdie | |
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+8Phnix Eliko Cathy57 mitee Belette PowerUser Pempem Aline 12 participants | |
Auteur | Message |
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Aline  
Nb de messages : 2234 Age : 43 Localisation : 35 Emploi : education canine rééducation comportementale
| Sujet: Hypothyroïdie Jeu 19 Mai 2005 - 17:16 | |
| Syndrome dû à l'insuffisance d'élaboration ou de la sécrétion des hormones thyroïdiennes. Prédisposition: Teckel, Chow-chow, Caniche, Bouledogue, Pinscher, Beagle. Soit primaire (lésion thyroïdienne), soit secondaire (insuffisance de TSH hypophysaire), soit tertiaire (insuffisance de sécrétion de TRH par l'hypothalamus). Très rare chez le chat. Symptômes- Léthargie ou fatigabilité. - Frilosité, peau froide. - Alopécie bilatérale, symétrique. - Pigmentation de la peau, squamosis. - Ptose palpébrale (faciès tragique). - Obésité. - Fréquence cardiaque diminuée. - Hypogénitalisme. - Un goitre peut être observé dans 6 % des cas. - Certaines séborrhées et pyodermites chroniques peuvent être dues à une hypothyroïdie. - Galactorrhée (inconstante). Complications- Possibilité de polyneuropathies (paralysie laryngée, parésie, mégaœsophage, paralysie faciale), de troubles nerveux centraux (amaurose, troubles vestibulaires) et de troubles du comportement. - Certaines cardiopathies dilatées. * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * - Citation :
- L'hypothyroïdie chez le chien : définitions
L’hypothyroïdie est la maladie hormonale la plus fréquente chez le chien. Elle concerne la glande thyroïde et les hormones thyroïdiennes dont le fonctionnement est insuffisant (« hypo »). L’hypothyroïdie s’accompagne à la fois de modifications physiques et comportementales qui rendent souvent la vie du chien en famille difficile.
L’hypothyroïdie est une insuffisance d’imprégnation de l’organisme en hormones thyroïdiennes liée le plus souvent à un défaut de fonctionnement de la glande thyroïde qui sécrète alors des hormones thyroïdiennes en quantité insuffisante, le plus souvent lié à la présence d’anticorps anti T4 (équivalent de la maladie d’Hashimoto chez l’homme).
C’est une maladie systémique, c’est-à-dire qu’elle concerne tous les organes : la peau, les muscles, les viscères, le sang, les autres glandes endocrines et le système nerveux central (le cerveau). Elle induit aussi des douleurs diffuses au niveau de la peau (intolérance au contact qui rend le chien "douillet") et des douleurs rhumatismales.
Vega, chienne Dalmatien âgée de 7,5 ans, présentait depuis 1 mois des crises d'angoisse le soir et la nuit associé à un comportement dépressif. Une prise de sang a confirmé l'hypothyroïdie. En moins d'un mois de traitement hormonal, elle a recouvré un comportement normal.
Les modifications comportementales qui sont parfois importantes précèdent souvent l’apparition de signes cliniques évidents. Il peut s’agir d’hyperactivité, d’anxiété, de phobies, d’agressivité ou encore de dépression. Ces troubles du comportement ne répondent pas bien ou pas du tout aux traitements psychotropes classiques (anxiolytiques, antidépresseurs et thérapies comportementales). La supplémentation en hormones thyroïdiennes permet dans de nombreux cas de diminuer rapidement - en moins d'un mois - les troubles du comportement.
Hormones thyroïdiennes et neurotransmetteurs
On a montré qu’un faible taux de thyroxine, appelé aussi T4, induit des modifications de fonctionnement de plusieurs systèmes de neurotransmetteurs dans le cerveau (messagers chimiques du cerveau), notamment une baisse de la transmission de la sérotonine et de la noradrénaline. Cela explique pourquoi un chien hypothyroïdien peut devenir anxieux ou dépressif.
Un chien qui présente des troubles de santé chroniques difficiles à soigner peut souffrir d’hypothyroïdie. En effet, à l’instar de ce qui est décrit chez l’homme, des troubles dermatologiques, digestifs, cardiaques, neurologiques et de la fonction de reproduction (stérilité, avortements, grossesses nerveuses) font partie du tableau clinique de l’hypothyroïdie du chien.
Le diagnostic biologique est possible mais encore peu satisfaisant actuellement (cf. article diagnostic) : on dose la T4, la TSH et souvent le cholestérol. Un challenge thérapeutique est possible chez le chien car les hormones thyroïdiennes ne présentent aucune toxicité aigüe et n’entraînent pas de dérèglement de la glande thyroïde chez un chien qui n’en aurait pas besoin. Ce test consiste en l’administration d’hormones thyroïdiennes au chien suspect d’hypothyroïdie et le vétérinaire apprécie après 2 à 4 semaines les effets bénéfiques apportés.
Le traitement de l’hypothyroïdie est simple puisqu’il constitue en l’administration d’hormones thyroïdiennes pour compenser le manque chez le chien qui souffre d’hypothyroïdie. Les hormones thyroïdiennes, plus précisément la levothyroxine (T4), se présente en médecine vétérinaire sous la forme de comprimés ou de liquide, administrés une fois ou deux fois par jour (en France, Forthyron®, Leventa®). Le vétérinaire ajustera la dose en fonction de l’évolution du chien pour atteindre une dose d’équilibre pour laquelle le chien présente un comportement équilibré et est en bonne santé. Le traitement est administré généralement toute la vie du chien, car s’il est arrêté, les troubles d’hypothyroïdie constatés initialement réapparaissent alors.
Grâce au traitement, le chien recouvre une meilleure santé et son espérance de vie augmente http://www.animalpsy.com/comportement-veterinaire-chien/94-l-hypothyroidie-chez-le-chien-definitions https://educationcanine.forumactif.com/t12612-le-syndrome-d-hypolit-problemes-de-peau-digetifs-thyroide-et-caractere |
| | | Pempem  
Nb de messages : 589 Localisation : val d'oise Emploi : préparatrice en pharmacie
| Sujet: Re: Hypothyroïdie Lun 22 Déc 2014 - 13:11 | |
| L'hypothyroidie peut présenter de nombreux symptômes comportementaux : - agressivité : envers une ou plusieurs personnes de l’entourage, envers des congénères ou d’autres animaux, envers des personnes inconnues, au toucher (caresses, brossage, sur le lieu de couchage), en fin de journée ou après un effort ; - peur et anxiété : devant certains objets ou contextes (rue, par exemple), vis-à-vis de personnes de l’entourage, face à des personnes inconnues, face à des congénères, crise d’angoisse sans objet ou lors de solitude (avec vocalises, destruction et/ou malpropreté, fugue) ; - tristesse et apathie : survenue d’un état de perte d’intérêt pour toute activité (promenade), sorte de “coup de vieux ”, le chien reste toujours couché ; - malpropreté ; - hyperactivité, déficit d’autocontrôles, trouble obsessionnel compulsif. http://www.animalpsy.com/comportement-veterinaire-chien/72-la-levothyroxine-traite-certains-troubles-du-comportement - Spoiler:
- Citation :
- La lévothyroxine traite certains troubles du comportement
Agressivité, peur, anxiété, tristesse, hyperactivité et troubles du sommeil associés à une hypothyroïdie sont améliorés grâce à l’administration de cette molécule.
La lévothyroxine (ou T4) est le traitement de l’hypothyroïdie chez le chien. Son utilisation est aussi recommandée en pathologie comportementale canine comme adjuvant dans le traitement des troubles du comportement du vieux chien (P. Pageat, 1998). En effet, les hormones thyroïdiennes ont une action métabolique globale, puisqu’elles accroissent les métabolismes protéiques, glucidiques et lipidiques en activant l’activité enzymatique au sein des noyaux de toutes les cellules de l’organisme.
Une surcharge pondérale (même si elle n’est présente que chez environ 40% des chiens hypothyroïdiens) et des troubles dermatologiques chroniques constituent les symptômes classiquement décrits de l’hypothyroïdie canine. Sur le plan comportemental, la dépression est le signe le plus connu concernant cette maladie. Toutefois, une hyperactivité et une agressivité augmentées (G. Le Taron, 2009) peuvent aussi constituer des symptômes. Comme pour les autres signes cliniques d’hypothyroïdie, ces derniers sont réversibles avec une supplémentation en lévothyroxine.
L’efficacité de la lévothyroxine estmontrée, surtout sa rapidité d’action
En médecine comportementale, certains chiens ne répondent pas ou partiellement aux traitements psychotropes classiques. D’autres présentent des signes cliniques qui évoquent une hypothyroïdie, mais dont le diagnostic biologique n’est pas toujours établi. Ces deux éléments justifient l’administration de lévothyroxine seule ou associée à un traitement psychotrope déjà en place, pour améliorer le comportement de l’animal et corriger éventuellement les symptômes évocateurs d’un trouble thyroïdien.
Afin d’évaluer l’efficacité de la lévothyroxine chez des chiens atteints de troubles du comportement associés à certains signes cliniques, une étude prospective a été mise en place, dans le cadre d’une thèse* soutenue par notre consoeur Ségolène Courtin-Donas. Cette étude montre l’intérêt de la lévothyroxine dans certains troubles du comportement, et surtout sa rapidité d’action.
Les chiens inclus ont tous fait l’objet d’une consultation pour des troubles du comportement. Ils présentent au moins un signe comportemental et un symptôme clinique évoquant une hypothyroïdie parmi vingt-quatre items (voir encadré). Seize chiens sont finalement retenus (six femelles, dix mâles). La durée de l’étude est de cinq semaines : pendant les deux premières, les animaux reçoivent de la lévothyroxine une fois par jour à la dose de 20 µg/kg, puis pendant les deux semaines suivantes 30 µg/kg une fois par jour. La supplémentation est ensuite suspendue pendant une semaine. Des dosages de la thyroxine (T4), de la thyroid stimulating hormone (TSH) et du cholestérol sont réalisés à J0, J14, J28 et J35. Un suivi clinique à l’aide d’une grille (vingt-quatre items) est effectué à J0, J14, J28 et J35 avec l’établissement d’un score.
Un diagnostic thérapeutique d’unmois avec la T4 est envisageable en pratique
Les valeurs de T4 et de TSH varient significativement entre J0 et J28, mais après une semaine d’arrêt de la supplémentation, elles ne sont pas significativement différentes de celles de J0. L’agressivité, qui représente le motif de consultation pour douze chiens, diminue nettement pour six d’entre eux à J14. A J28, seulement un chien est encore agressif. Après l’arrêt de la lévothyroxine, un effet rebond est constaté puisque trois chiens montrent de nouveau de l’agressivité en moins de sept jours. Des signes d’anxiété exacerbée caractérisés par un hyperattachement et notamment l’impossibilité de rester seule (destructions et hurlements) se manifestaient depuis deux semaines chez cette chienne de dix-huitmois. Auparavant,elle n’avait jamais présenté de tels symptômes. Dès le début de la supplémentation en lévothyroxine (sans ajout de psychotrope), les signes ont disparu. Noter l’alopécie diffuse, l’hyperpigmentation cutanée et le myxoedème.
De la même façon, sur les treize animaux qui présentent de la peur ou de l’anxiété, seulement cinq manifestent encore de l’anxiété à J28 (62% de réussite). L’effet rebond est également constaté dans la semaine qui suit l’arrêt de la supplémentation.
Les signes de tristesse ou de dépression notés chez sept chiens à J0 disparaissent pour 86% d’entre eux à J28 et réapparaissent pour trois d’entre eux à J35.
Les signes d’hyperactivité et de déficit d’autocontrôle sont observés chez douze chiens sur seize. A J28, trois sur quatre montrent un comportement plus calme. La rechute est encore constatée après une semaine d’arrêt chez près de 80% des chiens “calmés”.
Les troubles du sommeil (insomnie nocturne) présents chez sept chiens disparaissent complètement dès la première semaine et réapparaissent dès l’arrêt de la supplémentation. Les signes métaboliques (appétit, boisson, fatigabilité, intolérance aux variations de température) diminuent progressivement et significativement au cours des quatre semaines, ce qui est moins net pour les symptômes cutanés.
Cette étude montre, pour la première fois, l’action rapide de la lévothyroxine sur des signes comportementaux bien identifiés et la réversibilité de cet effet lors de l’arrêt de la supplémentation. Elle permet de confirmer qu’une supplémentation de quatre semaines de lévothyroxine n’induit pas de modifications prolongées des valeurs de T4 et de TSH.
Ces résultats attestent qu’un diagnostic thérapeutique d’un mois – effectué quand les résultats biologiques ne confirment pas l’hypothèse clinique d’une hypothyroïdie – ne risque pas d’induire une dérégulation du système thyroïdien. Critères d’inclusion
• Signes comportementaux
- agressivité : envers une ou plusieurs personnes de l’entourage, envers des congénères ou d’autres animaux, envers des personnes inconnues, au toucher (caresses, brossage, sur le lieu de couchage), en fin de journée ou après un effort ;
- peur et anxiété : devant certains objets ou contextes (rue, par exemple), vis-à-vis de personnes de l’entourage, face à des personnes inconnues, face à des congénères, crise d’angoisse sans objet ou lors de solitude (avec vocalises, destruction et/ou malpropreté, fugue) ;
- tristesse et apathie : survenue d’un état de perte d’intérêt pour toute activité (promenade), sorte de “coup de vieux ”, le chien reste toujours couché ;
- malpropreté ;
- hyperactivité, déficit d’autocontrôles, trouble obsessionnel compulsif.
• Signes cliniques
- peau : mue permanente, alopécie diffuse ou localisée (flanc et chanfrein), modification de la texture du pelage, dermatoses fréquentes, états kératoséborrhéiques, peau épaisse (ou myxoedème), hyperpigmentation de la peau, truffe dépigmentée et/ou sèche, blépharite et/ou conjonctivite ;
- métabolisme : obésité, maigreur, troubles digestifs (diarrhée), polyuro-polydipsie, boulimie, hyporexie, dysorexie, fatigabilité élevée, hypersomnie diurne, tachypnée, frilosité, intolérance à la chaleur, hyposomnie et/ou dysomnie nocturne.
BIBLIOGRAPHIE
• Collectif : « Hypothyroïdie canine », proceedings de la Journée du Gedac,18/9/2008.
• S. Courtin-Donas : « Troubles du comportement améliorés par la lévothyroxine chez le chien : étude expérimentale », Lyon, janvier 2009.
• V. Dramard, E. Benoit : « Endocrinologie canine et féline : comportement, une approche des dysendocrinies », Point Vét.,2004, vol. 35,
n° spécial « Les traitements en comportement du chien et du chat », pp. 40-43.
• V. Dramard : « Vade-mecum de pathologie du comportement du chien et du chat », éd.Med’com, 2e édition, Paris, 2007.
• F. Garnier et coll. : « Endocrinologie des carnivores domestiques : quoi de neuf ? », La Dépêche Vétérinaire, supplément technique
n° 106, 2007.
• G. Le Taron and coll. : « Clinical evaluation of a novel liquid formulation of L-thyroxine for once daily treatment of dogs with
hypothyroidism », J. Vet. Inter. Med., 2009, vol. 23, pp. 43-49.
• P. Pageat : « Pathologie du comportement du chien », éd. Point Vétérinaire,1998. Valérie Dramard,
consultante en comportement à Lyon (Rhône) et Paris.
Article rédigé d’après la thèse de Ségolène Courtin-Donas* :
« Troubles du comportement améliorés par la lévothyroxine chez le chien : étude prospective ».
* S. Courtin-Donas : « Troubles du comportement améliorés
par la lévothyroxine chez le chien : étude prospective »,
thèse vétérinaire, Lyon 2008.
Le diagnostic est parfois difficile à confirmer par un examen biologique (sang et dosage de TSH et T4) en raison des variations du taux d'hormones dans le snag dans la journée, dans les cas où l'on ne peut confirmer biologiquement le diagnostic mais où les symptômes diminuent voire disparaissent lors de l'administration de lévothyroxine on parle de syndrome Hypolit (hypothyroidism like trouble). Quelques liens intéressants : http://www.vetup.com/articles-veterinaires/104-valerie-dramard-comportement/456-syndrome-hypolit-chien-thyroide#.VJgFaUCAjA - Spoiler:
- Citation :
- Syndrome Hypolit chez le chien : un cas clinique
Auteur : Dr Valérie Dramard, vétérinaire comportementaliste
Les hormones thyroïdiennes influencent le fonctionnement du système nerveux central (transmissions de la sérotonine et de la noradrénaline). Une hypothyroïdie s’accompagne donc souvent de troubles du comportement. Le diagnostic biologique de l’hypothyroïdie chez le chien étant peu satisfaisant, le diagnostic thérapeutique peut constituer une alternative, les symptômes comportementaux permettant un suivi précis.
Le cas de Churchill
Churchill est un Bouledogue Anglais mâle âgé de un an et demi de 28 kg. Il vit en appartement avec une jeune femme qui le promène souvent avec un autre chien bouledogue anglais qui a un comportement normal (calme et sociable).
Motif de consultation
Tout a commencé à l’âge de six mois : - il est devenu hyperactif : très brusque et excitable, il tire beaucoup en laisse, il saute « amicalement » sur toutes les personnes qu’il rencontre, les chevauche en les griffant et peut les faire tomber. - tous les soirs, il présente des crises d’agitation avec hyperactivité et aboiements sans contrôle possible. - il s’est mis à détruire le jour et la nuit, en présence ou en l’absence de la propriétaire : canapé, mur, plinthes… avec ingestion possible de corps étrangers. L’administration de clomipramine (Comicalm® un IRS[1]) pendant six mois a permis de le rendre un peu plus contrôlable, mais les destructions n’ont pas cessé.
Examen clinique
Churchill souffre depuis plusieurs mois de dermatites (babines, testicules, espaces interdigités) et d’otites. Il présente une conjonctivite, une mue permanente associée à un EKS. Sa truffe est sèche. Il souffre de gastrites souvent liées à l’ingestion de corps étrangers, accompagnée d’hyporexie. L’hypothèse d’une maladie d’Addison a été écartée (Na/K : 36).
Sémiologie comportementale
En consultation, le chien montre un comportement très actif : il saute, chevauche et griffe. Il se calme après cinq minutes, pour de nouveau s’exciter après quelques minutes de repos, sans avoir été sollicité. Il est noté : - un net déficit des autocontrôles associé à un comportement infantile : très brusque envers les humains et envers les chiens avec des chevauchements incessants alors qu’il ne lève pas la patte pour uriner ; - une hyposomnie : la nuit il détruit et le jour il dort par intermittence, vite excité par un rien (hypervigilance). Mme D. a fourni beaucoup d’efforts pour socialiser son chien et l’éduquer. Elle est déçue parce qu’il reste incontrôlable et peu affectueux. Churchill a été acquis à trois mois dans un petit élevage familial. Sa mère primipare a eu quatre chiots dont elle s’est occupée jusqu’à leur adoption. Churchill rencontre très régulièrement d’autres chiens et d’autres personnes.
Hypothèses diagnostiques
Un syndrome Hs-Ha (hypersensibilité-hyperactivité) de stade 1 est d’abord envisagé. Toutefois, certains éléments ne permettent pas de confirmer ce diagnostic (conditions de développement optimales, pas de mordillement des mains, hyperactivité amplifiée après six mois, hyporexie). Par ailleurs, en consultation, l’hyperactivité apparaît par intermittence (5 minutes d’hyperactivité puis 5 minutes de décubitus). L’existence de troubles dermatologiques chroniques (mue permanente, dermatites chroniques, sécheresse de la truffe, conjonctivite) et de troubles digestifs fréquents, de crises d’agitation en soirée et la nuit, une réponse partielle à la clomipramine, associées à une hyperactivité conduit à envisager l’hypothèse d’une hypothyroïdie.
Examens complémentaires
L’hypothyroïdie n’est pas confirmée par la sérologie (T4libre : 14 pmol/l, TSH>0,2ng/ml, cholestérol : 2,2g/l).
Traitement
Un diagnostic thérapeutique avec une supplémentation en T4 est effectué (Leventa®: 600mcg SID[2] soit 21 mcg/kg). Devant l’urgence de la situation (destructions), il est prescrit aussi de la fluvoxamine (ISRS[3]) pour diminuer l’impulsivité du chien (1mg/kg BID[4] pendant 5 jours, puis 2 mg/kg BID pendant 5 jours, puis 2,5 mg/kg BID).
Evolution
Après une semaine, l’amélioration comportementale est remarquable. Mme D écrit dans un mail « Churchill se comporte enfin normalement et surtout il me manifeste enfin son affection sans m'arracher la peau des bras et des cuisses. Finies les destructions, les aboiements et l'excitation permanente. » On peut le caresser et le soigner, cela ne déclenche plus chez lui de crises « d’hystérie ». Il dort la nuit, ne saute plus sur les personnes, chevauche moins et paradoxalement lève la patte pour uriner. Enfin, il ne perd plus ses poils, il présente moins de rougeurs sur le corps et moins de séborrhée. Son appétit reste assez faible, même s’il ne présente plus de troubles digestifs. Après 6 semaines, la propriétaire rapporte que le comportement de son chien se dégrade le soir à partir de 20 heures : il s’agite, dort mal la nuit et réveille sa maîtresse tôt le matin. Il est décidé d’augmenter la fréquence des prises de Leventa® qui est donc prescrit deux fois par jour (22 mcg/kg BID). Après deux mois, le comportement de Churchill et son état clinique sont très satisfaisants le jour comme la nuit. Il joue volontiers sans excitation, il est devenu plus affectueux et câlin. Il ne chevauche, ne détruit quasiment plus (10 jours auparavant, il a ouvert un placard et renverser des verres). Il reste sociable mais sans excès. Mme D. peut enfin avoir une vie sociale (recevoir des amis et emmener Churchill chez des amis). Son appétit reste faible.
Le traitement de Leventa (23 mcg BID) et de fluvoxamine (2,5 mg/kg BID) est poursuivi.
Après 4,5 mois, l’amélioration comportementale et clinique étant confirmée, la fluvoxamine est progressivement arrêtée. Le comportement de Curchill reste stable.
Discussion
S’agit-il réellement d’un cas d’hypothyroïdie ?
Les analyses biologiques ne le confirment pas, mais la supplémentation en T4 permet d’obtenir une nette amélioration clinique (peau, système digestif) au point que les traitements destinés à soigner sa peau et son appareil digestif ont pu être arrêtés. Le diagnostic thérapeutique le confirmerait donc. Toutefois, l’amélioration clinique constatée n’est peut être due qu’aux effets pharmacologiques de la T4 (effet anabolisant) et Churchill ne souffre peut être pas véritablement d’une hypothyroïdie. Des examens complémentaires supplémentaires (dosage d’anticorps anti-T4, scintigraphie) pourraient le préciser [conf Strasbourg].
Hyperactivité améliorée par la lévothyroxine
Dans le cas présenté ici, les signes comportementaux très productifs (hyperactivité, destructions, chevauchements) sont améliorés en quelques jours par le Leventa® et la fluvoxamine. Cette constatation paraît contradictoire avec ce que l’on attend d’une action globalement anabolisante des hormones thyroïdiennes, c’est-à-dire une action plus « excitante » que « calmante ». Ce paradoxe est expliqué par le fait qu’une baisse de la transmission de sérotonine induit une diminution des autocontrôles, génère aussi de l’anxiété et de la dépression. Or, la lévothyroxine stimule, entre autre, la transmission sérotoninergique, donc peut induire une diminution de l’hyperactivité. Dans le cas de Churchill, l’administration de fluvoxamine a vraisemblablement contribué à l’amélioration comportementale constatée dès la première semaine. Toutefois, il est rare que tous les symptômes associés à un déficit d’autocontrôles disparaissent complètement après quelques jours d’administration d’un ISRS. La lévothyroxine a dû potentialiser l’action du psychotrope.
Syndrome Hypolit®
Ce type de cas est souvent rencontré en consultation de comportement (anxiété ou hyperactivité associée à des symptômes d’hypothyroïdie non confirmée par l’examen de sang). Un diagnostic thérapeutique est aisé à mettre en œuvre (pas de dose toxique de la lévothyroxine, une durée de vie de 12h donc effets réversibles), les modifications comportementales et cliniques étant rapides (en moins de deux semaines le plus souvent) [Courtin-Donas]. Afin de couper court au débat sur le diagnostic d’hypothyroïdie, nous appelons désormais syndrome Hypolit® (pour Hypothyroidism like trouble) l’affection caractérisée par des troubles comportementaux et cliniques compatibles avec une hypothyroïdie, améliorés par une administration de lévothyroxine, avec des valeurs de T4 et de TSH normales.
Conclusion
L’hyperactivité est un des symptômes d’hypothyroïdie chez le chien [Rosenberg]. Cette dysendocrinie devrait donc faire partie des hypothèses diagnostiques lors d’hyperactivité et plus généralement lors de manifestations anxieuses. Certes, il est inconfortable de « passer outre » le résultat des analyses de sang en prescrivant de la lévothyroxine si l’on estime que le tableau clinique est suffisamment évocateur, mais tous les auteurs s’accordent sur le fait qu’aujourd’hui le diagnostic biologique de l’hypothyroïdie du chien est peu satisfaisant [Garnier, Prélaud, Rosenberg].
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Références bibliographiques
• Collectif. Hypothyroïdie canine. Journée du GEDAC du 18 septembre 2008. Procced. • Courtin-Donas S. Troubles du comportement améliorés par la lévothyroxine chez le chien : étude expérimentale. Lyon. Janvier 2009. • Dramard V., Benoit E. Endocrinologie canine et féline. Comportement: une approche des dysendocrinies. Point Vét., 2004, vol.35, n°spécial: les traitements en comportement du chien et du chat, 40-43. • Dramard V. vade-mecum de pathologie du comportement du chien et du chat. Ed Med’com. 2ème édition. Paris. 2007. • Garnier F. et coll. Endocrinologie des carnivores domestiques : quoi de neuf. La dépêche vétérinaire. Supplément technique. N° 106.2007.
[1] IRS : Inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (antidépresseur et anxiolytique). [2] SID : une fois par jour [3] ISRS : inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine qui permet de relancer la transmission de la sérotonine. Indiqué dans le syndrome Hs-Ha. [4] BID : deux fois par jour (bis in die)
http://www.animalpsy.com/comportement-veterinaire-chien/72-la-levothyroxine-traite-certains-troubles-du-comportement - Spoiler:
- Citation :
- La lévothyroxine traite certains troubles du comportement
Agressivité, peur, anxiété, tristesse, hyperactivité et troubles du sommeil associés à une hypothyroïdie sont améliorés grâce à l’administration de cette molécule.
La lévothyroxine (ou T4) est le traitement de l’hypothyroïdie chez le chien. Son utilisation est aussi recommandée en pathologie comportementale canine comme adjuvant dans le traitement des troubles du comportement du vieux chien (P. Pageat, 1998). En effet, les hormones thyroïdiennes ont une action métabolique globale, puisqu’elles accroissent les métabolismes protéiques, glucidiques et lipidiques en activant l’activité enzymatique au sein des noyaux de toutes les cellules de l’organisme.
Une surcharge pondérale (même si elle n’est présente que chez environ 40% des chiens hypothyroïdiens) et des troubles dermatologiques chroniques constituent les symptômes classiquement décrits de l’hypothyroïdie canine. Sur le plan comportemental, la dépression est le signe le plus connu concernant cette maladie. Toutefois, une hyperactivité et une agressivité augmentées (G. Le Taron, 2009) peuvent aussi constituer des symptômes. Comme pour les autres signes cliniques d’hypothyroïdie, ces derniers sont réversibles avec une supplémentation en lévothyroxine.
L’efficacité de la lévothyroxine estmontrée, surtout sa rapidité d’action
En médecine comportementale, certains chiens ne répondent pas ou partiellement aux traitements psychotropes classiques. D’autres présentent des signes cliniques qui évoquent une hypothyroïdie, mais dont le diagnostic biologique n’est pas toujours établi. Ces deux éléments justifient l’administration de lévothyroxine seule ou associée à un traitement psychotrope déjà en place, pour améliorer le comportement de l’animal et corriger éventuellement les symptômes évocateurs d’un trouble thyroïdien.
Afin d’évaluer l’efficacité de la lévothyroxine chez des chiens atteints de troubles du comportement associés à certains signes cliniques, une étude prospective a été mise en place, dans le cadre d’une thèse* soutenue par notre consoeur Ségolène Courtin-Donas. Cette étude montre l’intérêt de la lévothyroxine dans certains troubles du comportement, et surtout sa rapidité d’action.
Les chiens inclus ont tous fait l’objet d’une consultation pour des troubles du comportement. Ils présentent au moins un signe comportemental et un symptôme clinique évoquant une hypothyroïdie parmi vingt-quatre items (voir encadré). Seize chiens sont finalement retenus (six femelles, dix mâles). La durée de l’étude est de cinq semaines : pendant les deux premières, les animaux reçoivent de la lévothyroxine une fois par jour à la dose de 20 µg/kg, puis pendant les deux semaines suivantes 30 µg/kg une fois par jour. La supplémentation est ensuite suspendue pendant une semaine. Des dosages de la thyroxine (T4), de la thyroid stimulating hormone (TSH) et du cholestérol sont réalisés à J0, J14, J28 et J35. Un suivi clinique à l’aide d’une grille (vingt-quatre items) est effectué à J0, J14, J28 et J35 avec l’établissement d’un score.
Un diagnostic thérapeutique d’unmois avec la T4 est envisageable en pratique
Les valeurs de T4 et de TSH varient significativement entre J0 et J28, mais après une semaine d’arrêt de la supplémentation, elles ne sont pas significativement différentes de celles de J0. L’agressivité, qui représente le motif de consultation pour douze chiens, diminue nettement pour six d’entre eux à J14. A J28, seulement un chien est encore agressif. Après l’arrêt de la lévothyroxine, un effet rebond est constaté puisque trois chiens montrent de nouveau de l’agressivité en moins de sept jours. Des signes d’anxiété exacerbée caractérisés par un hyperattachement et notamment l’impossibilité de rester seule (destructions et hurlements) se manifestaient depuis deux semaines chez cette chienne de dix-huitmois. Auparavant,elle n’avait jamais présenté de tels symptômes. Dès le début de la supplémentation en lévothyroxine (sans ajout de psychotrope), les signes ont disparu. Noter l’alopécie diffuse, l’hyperpigmentation cutanée et le myxoedème.
De la même façon, sur les treize animaux qui présentent de la peur ou de l’anxiété, seulement cinq manifestent encore de l’anxiété à J28 (62% de réussite). L’effet rebond est également constaté dans la semaine qui suit l’arrêt de la supplémentation.
Les signes de tristesse ou de dépression notés chez sept chiens à J0 disparaissent pour 86% d’entre eux à J28 et réapparaissent pour trois d’entre eux à J35.
Les signes d’hyperactivité et de déficit d’autocontrôle sont observés chez douze chiens sur seize. A J28, trois sur quatre montrent un comportement plus calme. La rechute est encore constatée après une semaine d’arrêt chez près de 80% des chiens “calmés”.
Les troubles du sommeil (insomnie nocturne) présents chez sept chiens disparaissent complètement dès la première semaine et réapparaissent dès l’arrêt de la supplémentation. Les signes métaboliques (appétit, boisson, fatigabilité, intolérance aux variations de température) diminuent progressivement et significativement au cours des quatre semaines, ce qui est moins net pour les symptômes cutanés.
Cette étude montre, pour la première fois, l’action rapide de la lévothyroxine sur des signes comportementaux bien identifiés et la réversibilité de cet effet lors de l’arrêt de la supplémentation. Elle permet de confirmer qu’une supplémentation de quatre semaines de lévothyroxine n’induit pas de modifications prolongées des valeurs de T4 et de TSH.
Ces résultats attestent qu’un diagnostic thérapeutique d’un mois – effectué quand les résultats biologiques ne confirment pas l’hypothèse clinique d’une hypothyroïdie – ne risque pas d’induire une dérégulation du système thyroïdien. Critères d’inclusion
• Signes comportementaux
- agressivité : envers une ou plusieurs personnes de l’entourage, envers des congénères ou d’autres animaux, envers des personnes inconnues, au toucher (caresses, brossage, sur le lieu de couchage), en fin de journée ou après un effort ;
- peur et anxiété : devant certains objets ou contextes (rue, par exemple), vis-à-vis de personnes de l’entourage, face à des personnes inconnues, face à des congénères, crise d’angoisse sans objet ou lors de solitude (avec vocalises, destruction et/ou malpropreté, fugue) ;
- tristesse et apathie : survenue d’un état de perte d’intérêt pour toute activité (promenade), sorte de “coup de vieux ”, le chien reste toujours couché ;
- malpropreté ;
- hyperactivité, déficit d’autocontrôles, trouble obsessionnel compulsif.
• Signes cliniques
- peau : mue permanente, alopécie diffuse ou localisée (flanc et chanfrein), modification de la texture du pelage, dermatoses fréquentes, états kératoséborrhéiques, peau épaisse (ou myxoedème), hyperpigmentation de la peau, truffe dépigmentée et/ou sèche, blépharite et/ou conjonctivite ;
- métabolisme : obésité, maigreur, troubles digestifs (diarrhée), polyuro-polydipsie, boulimie, hyporexie, dysorexie, fatigabilité élevée, hypersomnie diurne, tachypnée, frilosité, intolérance à la chaleur, hyposomnie et/ou dysomnie nocturne.
BIBLIOGRAPHIE
• Collectif : « Hypothyroïdie canine », proceedings de la Journée du Gedac,18/9/2008.
• S. Courtin-Donas : « Troubles du comportement améliorés par la lévothyroxine chez le chien : étude expérimentale », Lyon, janvier 2009.
• V. Dramard, E. Benoit : « Endocrinologie canine et féline : comportement, une approche des dysendocrinies », Point Vét.,2004, vol. 35,
n° spécial « Les traitements en comportement du chien et du chat », pp. 40-43.
• V. Dramard : « Vade-mecum de pathologie du comportement du chien et du chat », éd.Med’com, 2e édition, Paris, 2007.
• F. Garnier et coll. : « Endocrinologie des carnivores domestiques : quoi de neuf ? », La Dépêche Vétérinaire, supplément technique
n° 106, 2007.
• G. Le Taron and coll. : « Clinical evaluation of a novel liquid formulation of L-thyroxine for once daily treatment of dogs with
hypothyroidism », J. Vet. Inter. Med., 2009, vol. 23, pp. 43-49.
• P. Pageat : « Pathologie du comportement du chien », éd. Point Vétérinaire,1998. Valérie Dramard,
consultante en comportement à Lyon (Rhône) et Paris.
Article rédigé d’après la thèse de Ségolène Courtin-Donas* :
« Troubles du comportement améliorés par la lévothyroxine chez le chien : étude prospective ».
* S. Courtin-Donas : « Troubles du comportement améliorés
par la lévothyroxine chez le chien : étude prospective »,
thèse vétérinaire, Lyon 2008.
http://www.animalpsy.com/comportement-veterinaire-chien/71-hypothyroidie-chien-levothyroxine-traitement - Spoiler:
- Citation :
- Comportement et hypothyroïdie chez le chien : la lévothyroxine comme traitement de certains troubles du comportement
Les hormones ont une influence sur le comportement d’un individu comme l’ont montré de nombreuses études. En particulier, les hormones thyroïdiennes qui ont une action métabolique générale agissent sur le fonctionnement du système nerveux central en modifiant la transmission des neurotransmetteurs, de la sérotonine et de la noradrénaline en particulier.
En pathologie comportementale canine, il est courant de suspecter une hypothyroïdie quand le chien présenté pour troubles du comportement montre en plus des signes cliniques évoquant une hypothyroïdie (signes dermatologiques, métaboliques, nerveux, troubles de la reproduction…). La suspicion est aussi renforcée quand les psychotropes administrés n’induisent pas les effets escomptés. Limite du diagnostic biologique
Cependant, le diagnostic biologique de l’hypothyroïdie est peu satisfaisant, tous les auteurs s’accordent sur ce sujet. En effet, le taux de T4 est variable au cours de la journée, il varie en fonction de nombreux paramètres (maladie chronique, traitements antibiotiques, phénobarbital…). Il existe de nombreux faut négatifs (hypothyroxinémie secondaire). Par ailleurs, un taux de TSH bas n’exclue pas l’hypothèse d’une hypothyroïdie, car le pourcentage de faux négatifs atteindrait 40% [Prélaud]. Limite du diagnostic thérapeutique
Un diagnostic thérapeutique peut être alors proposé [Héripret] qui consiste à supplémenter en lévothyroxine l’animal et de suivre son évolution clinique (et comportementale) pendant deux mois, puis de suspendre l’administration pour constater si oui ou non les signes cliniques réapparaissent. Toutefois, ce « test thérapeutique » prête à discussion en raison de l’action même des hormones thyroïdiennes qui apportent un bénéfice évident chez un chien « déprimé » (action stimulante).
Quand savoir alors si un chien avec des signes cliniques et comportementaux compatibles avec l’existence d’une hypothyroïdie, avec des concentrations plasmatiques de T4 et de TSH normales et répondant positivement à une supplémentation en lévothyroxine est effectivement hypothyroïdien ? Par ailleurs, les signes cliniques de l’hypothyroïdie sont très variés : seulement 40% des chiens hypothyroïdiens montre un surcroit pondéral [Feldman], une maigreur en relation avec une amyotrophie peut constituer aussi un signe comme c’est le cas en médecine humaine. De la même façon, l’état dépressif n’est pas un signe constant dans l’hypothyroïdie : l’hyperactivité fait partie des signes d’hypothyroïdie décrit chez le chien [Le Taron], hyperactivité améliorée quand le chien mis sous lévothyroxine [Courtin-Donas]. Enfin, l’apparition de réactions agressives (agressions par irritation et par peur) constitue un motif fréquent de consultation de comportement chez des chiens qui se révèlent être hypothyroïdie, agressivité qui diminue quand le chien reçoit de la T4. Entre la démarche diagnostique et la démarche thérapeutique
En médecine comportementale, l’objectif de la consultation est d’établir un diagnostic pour effectuer un choix raisonné des thérapeutiques à mettre en œuvre (thérapie comportementale et psychotropes). Implicitement, le but est d’améliorer le comportement du chien en le soignant. En pratique, devant une situation de crise (demande urgente, risque d’abandon ou d’euthanasie), face à un chien au « profil d’hypothyroïdien », il me paraît évident que la démarche clinique et thérapeutique prime sur la démarche diagnostique. Le syndrome Hypolit
Comme le débat sur le diagnostic de l’hypothyroïdie chez le chien est loin d’être clos et qu’il me semble prioritaire de soigner les chiens qui souffrent de troubles du comportement sous peine qu’ils soient abandonnés ou euthanasiés, j’ai proposé de nommer syndrome Hypolit (hypothyroidism like trouble) l’affection qui regroupent des signes cliniques et comportementaux d’hypothyroïdie, qui rétrocèdent à une supplémentation à une lévothyroxine, mais dont le diagnostic n’est pas confirmée par les valeurs de T4 et de TSH.
L’évolution comportementale de l’animal permet d’apprécier rapidement et parfois très finement l’intérêt de la supplémentation en lévothyroxine pour un chien donné. En effet, une étude prospective a montré la rapidité d’action de la lévothyroxine, notamment sur les signes comportementaux (16 cas, observation pendant 4 semaines de supplémentation, puis après 1 semaine sans T4) [Courtin-Donas] : en moins de deux semaines, la diminution des signes comportementaux était nette, les troubles réapparaissant à l’arrêt. Une grille de suivi clinique et comportementale (24 items) avait été utilisée dans cette étude (elle a été depuis complétée). Références bibliographiques
• Collectif. Hypothyroïdie canine. Journée du GEDAC du 18 septembre 2008. Procced.
• Courtin-Donas S. Troubles du comportement améliorés par la lévothyroxine chez le chien : étude expérimentale. Lyon. Janvier 2009.
• Dramard V., Benoit E. Endocrinologie canine et féline. Comportement: une approche des dysendocrinies. Point Vét., 2004, vol.35, n°spécial: les traitements en comportement du chien et du chat, 40-43.
• Dramard V. vade-mecum de pathologie du comportement du chien et du chat. Ed Med’com. 2ème édition. Paris. 2007.
• Garnier F. et coll. Endocrinologie des carnivores domestiques : quoi de neuf. La dépêche vétérinaire. Supplément technique. N° 106.2007.
• Le Taron G. and coll. Clinical Evaluation of a novel liquid formulation of L-thyroxine for once daily treatment of dogs with hypothyroidism. J.Vet.Inter. med. 2009 ;23 :43-49.
http://www2.vetagro-sup.fr/bib/fondoc/th_sout/th_pdf/2009lyon008.pdf (étude expérimentale sur les troubles du comportement améliorés par la lévothyroxine) En cas de troubles du comportements, il est parfois utile de se demander si le chien peut avoir un taux d'hormones thyroidiennes sanguin trop faibles. (Je l'ai appris lors d'un stage avec Turid Rugaas et je viens d'appronfondir mes recherches car elle m'avait suggéré de faire un dosage sanguin pour Guess pour éliminer cette piste ou la confirmer (j'attends les résultats d'ici 3 semaines). |
| | | PowerUser  
Nb de messages : 45870 Age : 48 Localisation : Dans la matrice! ^^ Emploi : Oracle
| Sujet: changement brusque caractère humeur Lun 22 Déc 2014 - 13:41 | |
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| | | PowerUser  
Nb de messages : 45870 Age : 48 Localisation : Dans la matrice! ^^ Emploi : Oracle
| Sujet: Re: Hypothyroïdie Mar 23 Déc 2014 - 19:14 | |
| - Pempem a écrit:
- En ce qui concerne l'hypothyroidie j'ai lu qu'elle pouvait être due à une lésion de la thyroide et que cela pouvait être causé par des colliers plats si le chien tire et à plus fortes raisons par les colliers étrangleurs (et torcatus du coup ...).
Lorsque je suis allée en club on m'avait conseillé (même un peu forcée) à lui mettre un collier étrangleur ce qui avait complètement perturbé son apprentissage de la marche en laisse (il s'est mis à tirer dès qu'il avait le collier étrangleur, j'ai donc très vite arrêté mais si j'avais su la personne qui m'aurait conseillé ça aurait pris un sacré coup de sonnette !!!!) * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * |
| | | PowerUser  
Nb de messages : 45870 Age : 48 Localisation : Dans la matrice! ^^ Emploi : Oracle
| Sujet: Re: Hypothyroïdie Mar 23 Déc 2014 - 19:15 | |
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| | | Belette Educateur Canin Pro'
Nb de messages : 924 Localisation : Rambouillet Emploi : Accompagnement aux propriétaires de chiens
| Sujet: Re: Hypothyroïdie Mar 23 Déc 2014 - 19:23 | |
| Merci pour tous ces liens ! |
| | | PowerUser  
Nb de messages : 45870 Age : 48 Localisation : Dans la matrice! ^^ Emploi : Oracle
| Sujet: Re: Hypothyroïdie Mar 23 Déc 2014 - 19:36 | |
| Quel forum!!!!!!! N'est-ce pas????? * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * |
| | | Belette Educateur Canin Pro'
Nb de messages : 924 Localisation : Rambouillet Emploi : Accompagnement aux propriétaires de chiens
| Sujet: Re: Hypothyroïdie Mar 23 Déc 2014 - 19:38 | |
| oh oui, et quels admins !!!!!!!!!!!!! |
| | | PowerUser  
Nb de messages : 45870 Age : 48 Localisation : Dans la matrice! ^^ Emploi : Oracle
| Sujet: Re: Hypothyroïdie Mar 23 Déc 2014 - 19:41 | |
| "Admin" au singulier, y a juste moi! Mais quelle équipe du forum ( Mitee et moi), ça OUI!!!!! * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * |
| | | Belette Educateur Canin Pro'
Nb de messages : 924 Localisation : Rambouillet Emploi : Accompagnement aux propriétaires de chiens
| Sujet: Re: Hypothyroïdie Mar 23 Déc 2014 - 19:50 | |
| |
| | | Pempem  
Nb de messages : 589 Localisation : val d'oise Emploi : préparatrice en pharmacie
| Sujet: Re: Hypothyroïdie Dim 11 Jan 2015 - 11:53 | |
| Un débat entre véto comportementaliste sur l'hypothyroidie
http://bcove.me/drxfsqst
Je suis en train de regarder la vidéo et l'hypothèse intéressante est que les chiens présentant des symptomes comportementaux mais pas forcément de nombreux signes cliniques de l'hypothyroidie seraient peut être en début de maladie. Ce serait la période où l'organisme produit les anticorps dirrigés contre la thyroide en fait. Donc les taux d'hormones sont encore normaux mais des symptômes peu classiques peuvent survenir. Sans traitement ces symptômes comportementaux seraient-ils suivis par des signes cliniques typiques à cette pathologie ?
D'autant plus que l'expérience emmagasinée par V. Dramard dans ce domaine montre que souvent les chiens qui ont un bilan sanguin négatif pour l'hypothyroidie mais qui présentent une amélioration rapide (quelques semaines) de tous les types de symptômes (biologiques et comportementaux) suite à la supplémentation en T3, T4 sont des chiens jeunes entre 6 mois et 3/4 ans. Hors les symptomes cliniques classiques surviennent souvent chez des chiens âgés de 5 à 8 ans en général. Le début de maladie passerait-il inaperçu car les symptomes comportementaux n'aurait jusque là pas été souvent décrit comme une tableau clinique de la maladie ? Y a t-il souvent des chiens qui déclarent une hypothyroidie après 5 ans qui étaient connus comme ayant des troubles du comportement ? Ça soulève pas mal de questions !
|
| | | Pempem  
Nb de messages : 589 Localisation : val d'oise Emploi : préparatrice en pharmacie
| Sujet: Re: Hypothyroïdie Dim 11 Jan 2015 - 13:06 | |
| La page facebook consacrée à l'hypothyroidie chez le chien, avec des infos intéressantes aussi : https://www.facebook.com/pages/Hypothyro%C3%AFdie-et-Syndrome-Hypolit-R/220299954673301?fref=ts |
| | | mitee  
Nb de messages : 36144 Age : 44 Localisation : sud 92 Emploi : Préparatrice en pharmacie et bisounours
| Sujet: Re: Hypothyroïdie Dim 11 Jan 2015 - 14:28 | |
| - Citation :
- sont des chiens jeunes entre 6 mois et 3/4 ans. Hors les symptomes cliniques classiques surviennent souvent chez des chiens âgés de 5 à 8 ans en général.
intéressant si c'est ça ! * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * Pensez à utiliser la fonction "Chercher" en mode simple ou avancé . 4 lettres mini et une étoile * si vous ne cherchez qu'une partie du mot. Si le mot recherché ne fait que 3 lettres ou moins, passez par la fonction "Recherche Avancée" cliquez sur le bouton google. |
| | | PowerUser  
Nb de messages : 45870 Age : 48 Localisation : Dans la matrice! ^^ Emploi : Oracle
| Sujet: Re: Hypothyroïdie Mar 13 Jan 2015 - 15:39 | |
| - Pempem a écrit:
- Pour le lien entre hypothyroidie et collier j'ai lu ça là :
http://www.chienchatmodedemploi.com/fiches-conseils-chien/mon-chien-tire-en-laisse-educateur-canin.html
- Spoiler:
Une étude suédoise a montré que 63% des chiens participant à l’étude avaient des problèmes de dos. 91% de ces chiens tiraient beaucoup ou recevaient des coups de laisse. * … Une étude similaire norvégienne a montré que 75% des 350 chiens testés, avaient des problèmes de cou et ce sans que les propriétaires ne s’en rendent compte. ** … Des chiens qui reçoivent des coups de laisse ou qui tirent peuvent donc développer non seulement des problèmes sérieux de comportements mais aussi avoir des problèmes de dos et de cou . … Les chiens peuvent changer de personnalité, devenir moins sociables, voir montrer de l’agressivité. … La pression sur les yeux augmente considérablement quand le chien tire sur sa laisse si le chien porte un collier, ce qui n’est pas le cas si le chien porte un harnais. Le danger est particulièrement grand pour des chiens qui ont eu une opération aux yeux ou qui ont des troubles de vue. *** …Une pression externe sur la glande thyroïde peut causer des dégâts physiques qui peuvent conduire à une hypothyroïdie, tout comme une ceinture de sécurité sur le cou d’un humain lors d’un accident de voiture. Les symptômes d’une hypothyroïdie sont la fatigue, un stress chronique, des changements de comportements et un déséquilibre du métabolisme.. Chez les chiens, les tissus mous de la gorge sont exactement les mêmes que les nôtres. Vous pouvez facilement sentir combien il est désagréable d’appliquer même une légère pression autour du larynx en remontant vers le menton. Douleurs possibles : -Maux de tête -Douleur musculaire dans le dos et au cou -Mobilité réduite -Difficulté pour manger et boire -Changements dans le métabolisme -Toux -Problèmes gastriques et intestinaux -Changements du niveau cardiaque -Augmentation des niveaux de stress -Problèmes oculaires Problèmes de cou et maux de tête. Un des nerfs du cou descend le long du muscle du poitrail et des pattes avant. Si ce muscle se durcit et s’atrophie, le chien peut développer des problèmes au cou et avoir des maux de tête. Tousser, avoir des problèmes à l’estomac, intestinaux ou cardiaques, des maux de tête ou du stress. Un autre nerf donne des impulsions à la gorge, au coeur, aux poumons, à l’estomac, aux intestins, au foie, à la vésicule biliaire et au pancréas. Si ce nerf est pincé cela peut irriter la gorge, faire tousser, causer des troubles de digestion, des changements au rythme cardiaque, des maux de tête et augmenter le niveau de stress. Des maux de tête, des mauvaises humeurs et de l’agressivité. Les veines et les artères sont compressées et cela peut provoquer une accumulation de sang. Celle-ci pourrait causer des maux de tête mais elle causera, en tous les cas, un niveau de stress plus élevé qui se manifestera par de la mauvaise humeur et/ou de l’agressivité. Un déséquilibre du métabolisme. La glande thyroïde, qui contrôle le métabolisme peut aussi être abimée. Si cette glande est en déséquilibre, cela peut engendrer de l’hyperactivité et du stress, ou au contraire la léthargie, la fatigue chronique et l’obésité. Des troubles de la vue. Une pression sur la gorge engendre également une pression sur les yeux. Ceci peut causer des problèmes de vision, au pire des cas, une cécité. Le danger est plus grand pour des chiens qui ont eu des opérations oculaires ou qui ont déjà des troubles de la vue. L’utilisation d’un harnais adapté est donc recommandé. *Etude menée par le Psychologue et comportementaliste canin Anders Hallgren en collaboration avec des kinésithérapeutes et des ostéopathes. Pour en savoir plus, lisez son livre « Dogs with back problems » **Etude menée par le vétérinaire Dr Are Thoresen. ***Pauli AM, Bentley E, Diehl KA, Miller PE 2006. « Effects of the Application of Neck Pressure by a colar or harness on Intraocular Pressure in dogs. Journal of the American Animal Hospital Association. Vol. 42, 207-211. Sources
http://www.autourduchien.com/article-colliers-etrangleurs-les-consequences-115713594.html
- Spoiler:
Colliers étrangleurs les conséquences
AVERTISSEMENT
L’extrait de texte qui suit a pour but d’amener les gens qui le lisent à réfléchir sur certaines actions que nous posons au quotidien avec nos amis chiens. Il nous arrive à tous d’agir en croyant le faire dans le plus grand bien, mais sans considérer la totalité des conséquences que ces actions et comportements peuvent engendrer.
Les colliers étrangleurs à pics et à chocs électriques peuvent causer des dommages irréversibles à votre chien
Source : Dr. Peter Dobias
Avant de commencer à lire les lignes qui suivent, je vous invite à faire un petit test.
Ouvrez vos mains afin que vos deux pouces se touchent. Placez vos pouces à la base de votre gorge, les autres doigts entourant votre cou. Maintenant, prenez une grande respiration, serrez et tirez vers l’arrière de toutes vos forces en gardant vos pouces connectés ensemble.
Vous ressentez maintenant ce que sentent beaucoup de chiens lorsqu’ils sont en laisse et qu’ils tirent.
Si vous êtes toujours motivé à continuer cette expérience, placez un collier étrangleur autour de votre cou, attachez-le à une laisse et demandez à un ami de tirer dessus brusquement, périodiquement.
Bienvenue dans le monde des chiens !
Non, je ne vous demanderai pas de continuer en testant un collier à pics ou à chocs électriques. Je veux simplement attirer la conscience des gens sur ce que vivent réellement la moyenne des chiens et pourquoi les colliers rendent les chiens malades et raccourcissent leurs vies.
[…]
L’origine des colliers étrangleurs et leurs effets
Personne ne sait exactement à quel moment l’usage du collier étrangleur a commencé. Il s’agissait peut-être de la façon par laquelle les hommes des cavernes empêchaient leurs chiens sauvages de s’enfuir. Quoi qu’il en soit, la 1ere référence concernant les colliers étrangleurs provient de l’Égypte Ancienne.
La raison pour laquelle je suis si las des colliers étrangleurs réside dans le fait qu’ils peuvent causer beaucoup de dommages lorsque les chiens tirent.
Le cou et la vertèbre cervicale sont parmi les plus importants « canaux d’énergie » du corps. S’y trouve en effet la moelle épinière qui approvisionne tout le corps et c’est là, dans le cou, que les nerfs des pattes avant prennent naissance ; le cou est le canal d’énergie où passent les nerfs qui contrôlent le fonctionnement de organes internes. La glande thyroïde, qui régularise tout le métabolisme du corps, est également située au niveau du cou.
Pendant des années, j’ai analysé la relation entre les blessures au cou et la santé des chiens. J’ai appris qu’une interruption ou une restriction du flux d’énergie dans le cou peut faire émerger toute une série de problèmes incluant entre autres :
- la boiterie ; - des problèmes cutanés (de peau) ; - des allergies ; - des problèmes au cœur et aux poumons ; - des troubles digestifs ; - des affections aux yeux et aux oreilles ; - la dysfonction de la glande thyroïde ; - le léchage excessif des pattes ; - etc.
Je soupçonne également que les patients présentant un problème sévère au niveau du flux d’énergie dans le cou présentent un plus haut taux de cancer.
[…]
Source : Dr. Peter Dobias
SI vous tapez en anglais 'dog collar' + 'hypothyroidism' sur notre go*gle il y a encore plus de liens qui évoquent cette éventualité ....
http://peterdobias.com/blogs/blog/15103717-thyroid-gland-disease-may-be-related-to-collar-injuries
- Spoiler:
Thyroid gland disease may be related to collar injuries Aug 12, 2014
One cause of hypothyroidism that is often missed
There have been many articles and textbook chapters written on the topic of hypothyroidism. Maybe too many because when that happens, many people jump to preconceived ideas about the disease causes and miss some of the simple and very obvious ones.
Most people believe that large breeds are more commonly affected by hypothyroidism (low thyroid hormone production) mainly because of genetics. Others point to poor quality processed food or vaccines which cause the weakened and overwhelmed immune system to turn onto its own tissue - in this case the thyroid gland.
I agree that all the above factors play a role but there is another much more serious cause. Trauma to the thyroid gland caused by collars. The problem is that the thyroid gland is located at the front portion of the throat right in front of the Adam’s apple ( anatomically the laryngeal cartilages). This makes it very prone to injuries by dog collars.
I have written numerous articles on the damage that collars cause especially when it comes to the alignment of the cervical spine and energy, nerve and blood flow through the area.
However, when it comes to the thyroid gland, the source of the problem is even more trivial - the pressure of the collar on the thyroid gland. The harsher and more restrictive the collar is and the stronger the dog is, the greater the trauma. Such injuries lead to inflammation which triggers the immune system to produce antibodies against the repeatedly injured and inflamed thyroid gland. The result is destruction of the thyroid gland and hypothyroidism - lack of production of thyroid hormone. Why this makes sense?
If this cause seems to be too trivial of an explanation, look at dogs predisposed to hypothyroidism. They are mostly large and strong breeds such as Labs, Golden Retrievers, German Shepherds, Dobermans and Rottweilers they often pull and wear restrictive choke chain and martingale collars. However, even regular collars can cause serious damage. Three key points to preventing thyroid trauma
First, it is important to reduce the effect of other contributing factors by reducing vaccination, feed a proper natural diet, detox your dog regularly and give essential supplements. It is also crucial to prevent your dog from pulling like a draft horse and ideally use a front-clip harness to minimize the thyroid gland trauma. Get rid of retractable leashes because the break and stop system create intense jerks that cause additional trauma, Use a shock-absorbing leash to preserve your dog's health and prevent your own shoulder injuries if your dog is a puller.
Wishing you and your dog many healthy thyroid days!
http://www.dogster.com/lifestyle/choke-prong-shock-collars-for-dogs-dog-health-tips-injuries
- Spoiler:
Dog Collars: The Hidden Cause Behind Many Injuries
Any collar, not just the choke, prong, and shock variety, can cause maladies you wouldn't expect.
Editor’s note: This article originally ran on Dr. Dobias’ site; we’re sharing it with his permission because we think this is a really important topic and we wanted to give Dogster readers a chance to comment on it.
I invite you to do a little test. Open your hands with your thumbs touching each other. Place the thumbs at the base of the throat and with the fingers pointing back and surrounding the neck. Now take a deep breath, squeeze, and pull back with all your force, keeping your thumbs connected.
This is how many dogs feel when they are on the leash and they are pulling.
If you are still keen to continue, put a choke chain around your neck, attach it to a leash, and ask a friend to pull and jerk on it periodically. Welcome to the dog world!
No, I will not make you go on with this experiment and ask you to test a prong collar or electric shock collar. I just want people to be more aware about what an average dog needs to deal with.
I also want to share with you why I believe that collar injuries make dogs sick and what the alternatives are.
How collars damage dogs
The reason why I am so weary of collars is that when dogs pull they can cause a lot of damage. The neck and cervical spine is one of the most important “energy channels” in the body. It contains the spinal cord for supply to the whole body, it is where the front leg nerves originate from, and it is the energy channel where the nerves controlling the internal organ function pass through. The thyroid gland, which regulates the whole body metabolism, is also located in the neck.
For years, I have observed the relationships between the neck injuries and health of dogs. I have learned that if the flow of energy in the neck is interrupted or restricted, a whole array of problems may arise, including lameness, skin issues, allergies, lung and heart problems, digestive issues, ear and eye conditions and thyroid gland dysfunctions. I also suspect that the patients who have severe energy flow congestion in the neck area have higher cancer rates.
Here are a few examples of issues that may be related to collars, to help you understand how important the health and alignment of the neck is to the general health of your dog. 1. Hypothyroidism (low thyroid gland hormone)
For the longest time I have been puzzled about the high rates of thyroid issues in breeds who frequently pull on the leash, such as Labrador Retrievers and German Shepherds. It seems obvious that the collar pushes on the throat exactly in the area of the thyroid. This gland gets severely traumatized whenever a dog pulls on the leash, it becomes inflamed and is consequently “destroyed” by the body’s own immune system when it tries to remove the inflamed thyroid cells.
Because the thyroid gland governs the metabolism of every cell, it can affect the whole body. The symptoms may be low energy, weight gain, skin problems, hair loss and a tendency to ear infections and organ failure.
2. Ear and eye issues
When dogs pull on the leash, the collar restricts the blood and lymphatic flow to and from the head. My clients are often perplexed when their dogs’ ear and eye problems disappear after switching from a collar to the right harness.
3. Excessive paw licking and foreleg lameness
Leash pulling impinges the nerves supplying the front legs. This can lead to an abnormal sensation in the feet and dogs may start licking their feet. These dogs are often misdiagnosed as allergic, when all that needs to be done is to remove the collar and treat the neck injury.
4. Neck injuries can cause a variety of problems, including emotional trauma
Some dogs suffer severe whiplash-like injuries from being jerked around. Extension leashes do not help because they encourage dogs to pull. They are faced with the imminent jerk when they get to the end of the line. They also do not understand why they are being “punished,” which often makes them shut down, disconnect, or act out their frustration with aggression.
Most people do not know that leashes and collars can be at the core of many problems, and that just one incident of pulling or running fast to the end of the leash can be serious. So, how can we reduce the risk of these injuries?
Over the years, I have searched for the best way of making dogs safe and to prevent neck injuries and tried many harness system. So far, the Walk-In-Sync harness front-clip harness, which I sell on my site, is the best I have found. It fits excellently on most dogs and the straps do not fall too low, which keeps the shoulders nice and free.
Harnesses that have the leash attached at the front of the chest are the best solution, because they distribute the pressure of tugs and jerks throughout the whole body and keep the neck and throat free. Many harnesses on the market have the leash attached on the back, and pulling still restricts the front portion of the neck, thereby pressing on veins, arteries, nerves and energy channels.
Some final things to keep in mind to prevent injuries from collars
If your dog is adequately trained, give him as much off-leash time as possible. If you have a “puller,” have his neck examined by a vet, physio or chiro experienced in neck assessment. You may want to get his thyroid level measured and the neck and back checked for any signs of injuries. Keep in mind that many veterinarians are not trained in checking spinal alignment and working with the right practitioner is essential. If you are looking for gentle and effective treatment methods, homeopathy, physiotherapy, intramuscular needle stimulation, chiropractics, acupuncture and massage are the best choices. Remember that ideal muscle and spinal balance also depends on the body receiving essential nutrients. Here are the supplements that I give to my dog Skai and recommend for any dogs. If your dog appears stiff or has had a history of neck, back and joint injury, Zyflamend and Glyco-Flex may be very beneficial.
Whenever you see a dog pulling and choking on the collar, gather the courage to approach their guardian. You can make a difference in a dog’s life.
Dogster readers can order the Walk-In-Sync harness here and get a 10 percent discount by using the code “HARNESS10” at checkout. Learn more about Dr. Dobias at his Natural Healing website.
Ça ne m'étonnerait pas du tout étant donné que la thyroidie est peu protégée par les muscles et pas protégée par des os et c'est un tissu mou (glande) en arrière de la gorge ....
Pour les connaisseurs de la langue de Shakespeare un lien très intéressant :
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=13&cad=rja&uact=8&ved=0CCsQFjACOAo&url=http%3A%2F%2Fwww.freedogz.be%2Fequipment%2Fimage%2Fdata%2Fpdfs%2Fposters_web_EN.pdf&ei=EUCyVMijNML5asmogugP&usg=AFQjCNGaahSbppBAloKYNpBA-SibjMSrXg&sig2=uxBX7kGKP28DX9BOrNYMRg&bvm=bv.83339334,d.d2s * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
Dernière édition par PowerUser le Mer 1 Mar 2017 - 14:33, édité 1 fois |
| | | PowerUser  
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| Sujet: Re: Hypothyroïdie Mar 13 Jan 2015 - 15:41 | |
| * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * |
| | | mitee  
Nb de messages : 36144 Age : 44 Localisation : sud 92 Emploi : Préparatrice en pharmacie et bisounours
| Sujet: thyroide thyroïde Mer 14 Jan 2015 - 10:59 | |
| * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * Pensez à utiliser la fonction "Chercher" en mode simple ou avancé . 4 lettres mini et une étoile * si vous ne cherchez qu'une partie du mot. Si le mot recherché ne fait que 3 lettres ou moins, passez par la fonction "Recherche Avancée" cliquez sur le bouton google.
Dernière édition par mitee le Mar 17 Mar 2015 - 13:23, édité 1 fois |
| | | PowerUser  
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| Sujet: Re: Hypothyroïdie Mer 14 Jan 2015 - 14:12 | |
| Ou le smiley monstre => Mais je te rappelle, Mme Global Mod', que ta couleur c'est le vert justement!!!! * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * |
| | | mitee  
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| Sujet: Re: Hypothyroïdie Mer 14 Jan 2015 - 14:17 | |
| certes mais ton ti bonhomme il est jaune , et tu es rouge toi ! * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * Pensez à utiliser la fonction "Chercher" en mode simple ou avancé . 4 lettres mini et une étoile * si vous ne cherchez qu'une partie du mot. Si le mot recherché ne fait que 3 lettres ou moins, passez par la fonction "Recherche Avancée" cliquez sur le bouton google. |
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| Sujet: Re: Hypothyroïdie Mer 14 Jan 2015 - 15:01 | |
| Et dire qu'il m'en a fallut du temps pour trouver ce smiley... INGRATE!!!!! * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * |
| | | mitee  
Nb de messages : 36144 Age : 44 Localisation : sud 92 Emploi : Préparatrice en pharmacie et bisounours
| Sujet: Re: Hypothyroïdie Mer 14 Jan 2015 - 15:12 | |
| dsl * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * Pensez à utiliser la fonction "Chercher" en mode simple ou avancé . 4 lettres mini et une étoile * si vous ne cherchez qu'une partie du mot. Si le mot recherché ne fait que 3 lettres ou moins, passez par la fonction "Recherche Avancée" cliquez sur le bouton google. |
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| | | | Cathy57  
Nb de messages : 4024 Age : 59 Localisation : 57
| Sujet: hypothyroîdie Mer 14 Jan 2015 - 15:57 | |
| Ce sujet m'a fait faire des recherches... et me confirme de changer de véto ("tout est normal sur la prise de sang!") ! Les T4 libres sont à 9,27pmol/l chez Isis et montrent une très probable hypothyroïdie (<10)... d'autant que le cholestérol est à 2,89g/l ... |
| | | Cathy57  
Nb de messages : 4024 Age : 59 Localisation : 57
| Sujet: Re: Hypothyroïdie Lun 19 Jan 2015 - 15:26 | |
| Je viens de lire (reçu ce matin!) "Troubles du comportement chez le chien... Et si c'était la thyroïde" de Valérie Dramard , aux éditions du Point Vétérinaire Un peu complexe pour moi mais bien documenté , des cas cliniques présentés , hypothyroïdies confirmées et syndromes HypoLiT (Hypothyroïd Like Trouble D'après elle l'augmentation du nombre de cas(en plus du fait que les maîtres consultent plus) pourrait être dû à l'exposition à des perturbateurs endocriniens; et le fait que des chiens soient atteints de plus en plus jeunes parce que le processus s'amplifierait de génération en génération :chiennes reproductrices atteintes ou soumises à des perturbateurs endocriniens pendant leur grossesse , ce qui affecterait le développement hormonal (thyroïdien en particulier) des foetus et des nouveaux-nés... et qui expliquerait des troubles du comportement précoces...alors que l'âge "normal" d'apparition des symptômes serait plus 3/4 ans... |
| | | PowerUser  
Nb de messages : 45870 Age : 48 Localisation : Dans la matrice! ^^ Emploi : Oracle
| Sujet: Re: Hypothyroïdie Mer 21 Jan 2015 - 18:41 | |
| Il faudra ouvrir un post sur ce livre! Merci Cathy! * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * |
| | | Pempem  
Nb de messages : 589 Localisation : val d'oise Emploi : préparatrice en pharmacie
| Sujet: Re: Hypothyroïdie Dim 8 Fév 2015 - 21:07 | |
| http://www.fichier-pdf.fr/2015/02/08/comprendre-l-hypothyroedie-canine/
Un petit cadeau de ma part ! Un petit résumé de toutes les connaissances que j'ai accumulé sur le sujet, physiologie de la thyroïde, rôles des hormones thyroïdiennes, symptômes de l'hypothyroïdie, traitement, quelques notions de pharmacologie sur la lévothyroxine Si jamais il y a des fautes d'orthographes ou coquilles ou erreurs n'hésitez pas à me le signaler que je puisse corriger. |
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