Avoir des regrets...

Oh la la oui, c'est choli!!!!!

Après 7 mois, j'arrive enfin à ressentir quelque chose pour Leïka, autre que de l’exaspération

Je sais, 7 mois c'est court, mais je désespérais d'avoir un semblant de relation avec elle !!!
Les premières semaines c'était génial (hormis son côté sur-excité), elle avait l'air à l'écoute, contente de venir vers moi et tout. Et puis elle ne s'est plus du tout intéressée à moi (enfin si, un peu, pour les gamelles) et son excitation est montée de plusieurs crans : à en pleurer en promenades de cette chienne qui aboyait de l'instant où elle mettait la truffe dehors jusqu'au retour (et encore, après y avait la partie de jeu avec les copains !), de cette chienne avec qui les seuls contacts physiques étaient une partie de moi dans sa gueule, de cette chienne qui semblait intéressée par tout, sauf par moi ....

Aujourd'hui elle gueule encore pour pas grand chose, mais il y a toujours une raison, aussi futile soit-elle, finis les aboiements sur le vent (mes nerfs se détendent, halleluyah) !!! Elle fait des câlins (toujours bourrin, faut pas demander la lune non plus), se couche vers moi voire contre moi (pour moi ou pour l'oreiller, je me demande), me fait des léchouilles avec sa grosse langue baveuse dégoûtante -avec un intérêt particulier pour ma bouche quand je parle, pouah !-, elle me regarde en balade (youhou !!!!!!) et a tendance à me coller un peu.

Le hic, c'est qu'elle semble être passée d'un extrême à un autre, du je-m'en-foutisme à l'hyper attachement

Mais pour la 1° fois depuis des mois, j'arrive à me dire qu'en fait, aussi merdante soit-elle, je l'aime ma Leïkonkon

ça fait plaisir à lire !!! 7 mois ... ce n'est rien du tout comme tu dis , mais quand on est dedans... 
Toujours des hauts et des bas avec la mienne... plus de hauts , heureusement ! Mais certains jours , prise d'un doute... je me demande si ce n'est pas moi qui me suis habituée , qui ai progressé vers elle et pas l'inverse 
Mais quand même , les amis , la famille me disent que oui , il y a des progrès de sa part , énormément !
Je l'aime ma grosse , énormément !... mais si c'était à revivre , je passerais mon tour , encore aujourd'hui... certains seront peut être choqués... tant pis .

Quand on est dedans, c'est épuisant !!!!

En postant les quelques messages de ras le bol de ma Neuneu je pense toujours à toi et Analucia, qui avez des chients puissance 1000 et pour lesquels il y a peu d'espoirs d'amélioration. Et du coup j'ai honte d'écrire que ma chienne est constamment excitée, parce qu'elle finit quand même par dormir, et elle se couche (même si elle se lève dès que je cligne d'un oeil) ...

Après je pense que la période qui a suivi son arrivée, ses événements et du coup mes émotions ont beaucoup joué sur son comportement.




C'est super de lire qu'il y a des progrès, je suis contente pour vous !!

A ta place, je ne sais pas ce que j'aurais fait (enfin je sais qu'un hyper actif comme ta louloute ou le Zébu, en appart ça n'aurait pas été possible !).
J'ai vu passer sur FB le post d'un éleveur dont un chiot hyper actif a été euthanasié. J'ai pouffé devant les commentaires sur l'activité de cette race, je doute que les gens -moi compris, hein !- aient conscience de ce qu'est l'HYPER activité (pas juste un chiot débordant d'énergie). Et après avoir lu vos posts, à toi et Analucia, j'en arrive à comprendre qu'on ne puisse pas gérer un chien qui en souffre (bon, de là à euthanasier, je sais pas, hein !) ...

C'est super pour Leïka ! J'imagine comme çadoit être dur quand on est dedans !

Cathy57 a écrit:

Je l'aime ma grosse , énormément !... mais si c'était à revivre , je passerais mon tour , encore aujourd'hui... certains seront peut être choqués... tant pis .

Non!

Ce serait pareil pour moi!

PowerUser a écrit:

Cathy57 a écrit:

Je l'aime ma grosse , énormément !... mais si c'était à revivre , je passerais mon tour , encore aujourd'hui... certains seront peut être choqués... tant pis .

Non!

Ce serait pareil pour moi!

Idem de mon côté...

Donc n'aie craintes, on est plusieurs à le penser (et j'ai mis du temps à l'accepter)

J'aime Hyena, c'est sûr. Je regarde constamment pour lui offrir le meilleur. Elle a eu droit à des choses dont Zack et Roy n'aurait même pas pu rêver au même âge
- alimentation: Barf pour Hyena depuis très jeune (et avant ça, bonne croquette) VS croquettes pourries au départ pour les BA, ça n'est que vers 4-5 ans qu'ils ont eu de meilleures croquettes et que depuis 2 ans qu'ils ont de vraiment bonnes
- éducation: positive pour Hyena VS tradi pour les BA (même si certains principes me passaient déjà au dessus de la tête lol)
- accès au divan, au lit, à l'étage, bref quasi toute la baraque pour Hyena VS panier et pis c'est tout pour les BA au début (bon après ça s'est assoupli et ils font maintenant leurs bienheureux dans les divans, mais au même âge que Hyena c'était niet XD)
- Hyena a déjà connu la mer à même pas 3 ans, les 2 BA n'y sont jamais allés...
...

Et pourtant, même si je tente de faire au mieux, ma relation avec Hyena n'équivaut pas 1 millième de celle que j'ai avec Zack et Roy.
A côté de tout ce que je fais pour elle, il reste que, à l'heure actuelle, beaucoup de ses "petites manies" m'exaspèrent alors que ces mêmes manies, je les passes à Zack et Roy....
Bête exemple: Les 2 gros me font la fête en chantant, en me tournant autour, en me bousculant presque, je les papouille et les accompagne de "ohhhhh mes gros loulou"... alors que si Hyena fait pareil, ... "ca m'énerve" et je l'ignore pour qu'elle se calme d'abord.

Dès fois, j'essaye de me dire qu'elle est juste contente, je me demande même pourquoi je réagis de cette manière avec elle mais c'est plus fort que moi, je l'aime mais la relation entre nous n'est encore que trop fragile et je pense que tant que je n'aurais pas réussi à avoir de net progrès avec elle en promenade vis à vis des autres chiens, je n'arriverais pas à me sentir 100% à l'aise avec elle et ça me rend triste

Pas choquée non plus, je vous admire toi & Analucia pour ce que vous faites pour vos chiens

Ici, aucun regrets, mais je me faisais la réflexion ce matin que le fait d'avoir adopté Jedaï alors qu'elle était en famille d'accueil chez moi avant fait que je n'ai pas l'impression d'avoir le même rapport avec elle qu'avec mes loulous ... J'ai tellement essayé de mettre de la distance etc ... C'est MA fille, et pour rien au monde je la placerai, & je suis vraiment soulagée d'avoir passer le pas et de l'avoir adopté ; je m'en occupe aussi bien que mes deux autres loulous mais je ne sais pas si un jour on aura cette relation +++ que je peux avoir avec mon chien et mon chat ! Affaire à suivre

Ne m'admirez pas, je vous l'ai déjà dit. Je ne me sens pas à la hauteur de ce que vous pensez.

Anouschka, concernant l'euthanasie d'un chien HS/HA: je ne connais rien des circonstances donc je vais juste émettre un avis général. Je pense que s'il est connu qu'un chiot est HS/HA, qui va vouloir l'acheter? Personne. Si j'avais su dans quelle galère je m'embarquais avec Zébu, aurais-je pris ce chiot? Non, c'est sûr que non (même si maintenant je répondrais différemment car forcément j'y suis attachée et on a fini par trouver un équilibre ensemble même s'il passe par beaucoup de contraintes).

Du coup que deviendra un chiot dont personne ne veut?

Ensuite, imaginons un instant qu'un chiot HS/HA, au hasard imaginons que mon Zébu soit tombé chez des personnes qui habitent en ville et travaillent toute la journée que serait-il devenu? Un chien qui mâche compulsivement tout ce qu'il peut attraper, qui a une force phénoménale (vous verriez ce qu'il est capable de soulever...! J'y crois même pas en le voyant. Et ce qu'il est capable d'atteindre alors que je pense que c'est impossible...), un chien qui aboie compulsivement etc etc
Qu serait-il devenu dans ce contexte? Placé en refuge car au-dessus des capacité de ces personnes de le gérer? Malheureusement sa vie n'aurait été que cela: placé dans une famille/remis en refuge et etc jusqu'à ce qu'il soit vraiment devenu impossible à côtoyer et euthanasié (sans compter que je suis intimement convaincue qu'il pourrait devenir agressif si rudoyé).

Franchement un chien HS/HA est impossible à placer je pense et, ça va vous paraître trop dur, mais je crois vraiment qu'il vaut mieux qu'il soit euthanasié direct que de traîner sa vie en refuge/famille/refuge, de souffrir de ces placements et éventuellement des coups que son comportement suscitera s'il tombe chez des gens qui veulent le "mater"...

Je crois vraiment qu'il n'y a pas d'espoir pour un chien HS/HA s'il n'a pas trouvé de famille avant que le diagnostic soit posé...

Je l'ai déjà dit, je crois, mon beau-frère à un collègue dont le chien a ce syndrome, un cocker, difficile à gérer aussi... le pauvre a un collier étrangleur à piques qui ne l'empêche pas de tirer mais qui lui a valu de tomber déjà plusieurs fois en syncope...

En ce qui me concerne, mon Zébu est sous traitement, le quotidien est très réglé mais se passe bien, généralement (stressant parfois comme ce matin quand je vois un chien au loin et que je suis obligée de couper vite fait à travers broussailles en laissant les enfants se gérer seuls et continuer le chemin car je ne suis pas sûre d'arriver à tenir mon chien sur un chemin pour croiser un autre chien). On a trouvé un rythme qui fonctionne mais c'est plus difficile dès qu'il y a des changements (des gens chez nous. L'emmener en vacances.) où on s'aperçoit que vraiment ça peut être lourd à gérer.

Ce qui est dur aussi, c'est le regard des gens. Je préfère ne pas dire que je donne un traitement à mon chien, tellement les réactions sont désagréables mais bon parfois je le dis quand même. "Ah ah elle drogue son chien" et autres joyeusetés sont vraiment peu plaisantes à entendre.

De même, les incompréhensions répétées "mais pourquoi tu le laisses pas venir avec nous", "oh la pauvre il est enfermé dans une cage!" (sachant que Zébu adore sa caisse et que je le mets lorsque je sais que des gens avec enfants viennent avec des trucs à mâcher tout ça et que l'essentiel de mon quotidien, c'est à la maison avec lui et sans personnes invitées, bref) etc etc et je me sens toujours obligée de me justifier et je passe pour la personne qui ne prend pas soin de ses animaux.

Bref, c'est dur.

Mais au final, au quotidien, ça roule même si Zébu reste un chien HS/HA. C'est un chien qui a un vrai fond "de beauceron" c'est-à-dire un chien avec un très bon fond, gentil (là, le loustic est en train de lui sauter dessus comme un ressort depuis 5 minutes en lui attrapant les babines, les oreilles puis en le mordillant tout le long du dos depuis la tête jusqu'à la queue et Zébu joue gentiment). Il est aussi un chien intelligent et qui écoute très bien et répond rapidement aux demandes (sauf s'il y a un animal ou un humain inconnus dans son champ de vision mais là c'est une autre affaire)

Je viens vous rejoindre.

J'aime Dog, c'est mon toutou d'amour, quand je le vois, j'ai envie de le bisouiller.
Sauf que vivre avec un vieux chien anxieux, c'est pas facile. D'une part parce que j'aimerais bouger plus et que lui ne peut pas, et d'autre part parce que je ne peux pas bouger sans lui sinon il angoisse.
Sans compter qu'il gère très mal les rencontres en extérieur, avec les copains et aux cours, ça va, mais en dehors de ces moments "clés", il se déclenche presque tout le temps, ce qui excite Anouk.
Heureusement, pour le côté "je bouge", la vie à la campagne lui fait beaucoup de bien et on arrive à faire des promenades de plus d'une heure, voir de passer presque 3h avec les copains.
Je ferai tout pour lui, mais, de plus en plus souvent, j'espère être "libérée de ce poids", et je culpabilise, et je m'en veux.

Je ne sais pas trop à qui en parler dans mon entourage car j'ai peur des réactions.
J'ai aussi peur que Dog le sente, alors je culpabilise encore plus...
Je fais de plus en plus de projets "après Dog", alors [...].

Je déteste surtout vivre avec ces pensées alors que je sais que je l'aime, que l'idée de le perdre m'est difficile... J'aimerais me débarrasser de ces pensées parasites, et de profiter de lui le plus longtemps possible. Il faudrait que l'on reprenne les exercices de séparation, mais ça m'angoisse. Ça s'est dégradé avec le déménagement alors qu'avant on pouvait les laisser plusieurs heures sans soucis.
Et le pire dans tout ça, c'est que je sais exactement ce qu'il faut faire, mais ça bloque...

Si ça allait avant, pas de raison que vous n'y arriviez pas maintenant !!

Je te comprends, Arya et ses phobies étaient difficilement gérables (d'autant que je suis en ville).

Ne culpabilise pas de penser à l'après, à ce que ça serait sans lui. C'est humain.

C'est quand même incroyable le nombre de personnes qui ont des problèmes d'affinités avec leur chien (sans être péjorative). Avant je n'osais vraiment pas l'avouer, mais le fait est qu'on est plusieurs à ressentir ça.
Car oui, après 3 ans de vie avec Hyena, j'ai l'impression que notre relation est toujours pareille :/ J'ai pas cette petite étincelle quand je la vois, celle que j'ai quand je vais tous les matins voir et promener mes 2 bergers.
Je vais me faire bousculer par Zack? Il aura droit à un "doucement mon gamin" , Hyena me bouscule, je rale...
J'arrive pas à comprendre pourquoi je fais autant de différence? Pourquoi je n'arrive pas à aimer Hyena comme elle le mérite? J'essaye de m'investir avec elle pourtant, je n'ai jamais autant planifier de balades que depuis qu'elle est là (même si moins depuis l'arrivée de bébé)
Je me demande si j'arriverais un jour à l'aimer? Si un jour j'ai un autre chien, est ce que ça sera pareil? Suis je devenue hermétique à tout ça? ou est ce juste parce que c'est elle?
Des fois, j'essaye de me forcer à lui donner/montrer des signes d'affections mais ça me semble tellement faux que ça me dépite, j'aimerais être bien plus naturelle avec elle, comme je le suis avec Zack et Roy.

Pourtant, à l'intérieur, j'ai pratiquement rien à lui reprocher (à l'extérieur c'est autre chose), alors pourquoi?

Je comprends bien ton ressenti...

Et c'est très culpabilisant de ne pas comprendre ce qui se passe dans cette relation que l'on n'avait pas imaginée comme ça...

Ici ma relation avec Oscar s'est bien améliorée (merci Escafre et Barraband et le forum et...), rien à voir avec les débuts mais justement, les débuts ont laissés leur empreinte. Indélébile... Je ne serai jamais autant attachée à Oscar que je le suis à Mimi bien que je me sois déjà surprise à m'inquiéter pour lui (genre il a mangé un truc empoisonné, il va mourir) mais même là, je prends les choses avec beaaaaaaaaaaaauuuuuucoup plus de recul (c'est peut-être pas une mauvaise chose finalement) que quand il arrive quelque chose à Mimi (genre elle tousse et je suis à la limite de l'évanouissement quoi! ).

Je ne pense pas que ce sera forcément pareil avec un autre chien mais il y a quelque chose qui bloque dans ta relation actuelle. Je m'y retrouve complètement. Cette impression de bien s'occuper du chien, de s'impliquer dans son éducation mais qu'émotionnellement, il n'y a rien ou pas grand chose (surtout quand on peut comparer avec les autres chiens qu'on a eu et avec qui la relation était (semblait) meilleure).

Je trouve qu'il est déjà salvateur de prendre conscience de ce fait plutôt que de faire comme si cela n'existait pas ou comme si seul le chien était en faute (c'est de sa faute à lui, c'est parce qu'il est comme ci ou comme ça que je ne l'aime pas, s'il était plus ceci ou cela je l'aimerais).

Oui c est tout a fait ca. Meme si j y suis plus attachee qu au debut et que je m inquiete si il lui arrive un truc, ben c est bien loin de ce que je ressent pour les gros.
Comme tu le dis je suis consciente que ca vient en grosse partie de moi et pas d elle, car elle, elle essaye de venir chercher l affection mais souvent je ne lui offre qu une papouille furtive, la ou j aurais caline zack de longues minutes.
Et ca me frustre de me dire que je ne lui accorde pas tout ce que je devrais lui accorder malgre le fait que, je pense, je m en occupe correctement.

Peut etre que ca ira mieux au fil des annees meme si je pense ne jamais pouvoir l aimer comme zack et roy.
C est dur a dire mais je pense que si elle venait a mourir, je ne serait pas aussi triste qu a la perte de mon rat Daegon par ex car il y a de ses animaux qui vous marquent... je serais triste forcement mais ca ne me parait pas insurmontable (alors que le depart de zack faut pas que j y pense de trop sinon je chiale...)

Ici, ça va beaucoup mieux maintenant

La situation s'est améliorée avec l'aide des CA. Les vacances avec Nouk en laissant Dog en pension ont jouées je pense également (pension familiale où Dog était très bien). Depuis l'installation dans le Cantal, j'arrive à laisser Dog plus facilement seul, on a pu faire une rando de 8km avec Nouk cet après-midi. L'incident déploré (un pudding oublié dans le four) a été plutôt bien pris de ma part.
Je vois Dog, j'ai envie de lui faire des papouilles. Il a l'air d'être mieux physiquement donc on a plus d'instant câlin (il adooooore les massages maintenant).

Ce n'est pas facile tout le temps, je pense toujours à ce que je ferai à "l'après Dog", mais je vis beaucoup mieux ma relation avec lui (beaucoup d'amûr).

C est chouette ca phnix contente de lire ca ^^

@Chrichri333: J'ai ouvert ce post parce que je trouve essentiel de parler de ça! Que je ne crois pas un seul instant que tout est génial quand on a un chien et je crois aussi que des gens se retrouvent dans des situations comme les nôtres sans pouvoir en parler car ils seraient largement incompris! Entre ceux qui n'ont qu'une image idyllique de la relation homme chien et ceux qui disent que de toutes façons, c'est qu'un clebs!

Au travers de différents posts ou messages sur le forum, je peux parfois donner l'impression d'être à contre-courant mais je ne le fais, comme ici, que pour laisser une place à ceux qui se taisent, une possibilité de s'exprimer à ceux qui n'osent pas dire qu'ils vivent les choses différemment et qu'ils se sentent mal par rapport à telle ou telle situation.

Il faut ouvrir des brèches.

En parler, c'est déjà le vivre un peu mieux, c'est être plus au clair avec soi. Quant à ce qu'en pensent les autres...

Oui c est sur et avant de tomber sur ce post (deja il y a quelque temps), je n osais pas non plus l avouer et me l avouer etre conscient permet d essayer de trouver une solution pour au moins reussir a faire une tite place pour cette tite bete qui le merite autant qu un autre mais ca se fait clairement moins naturellement
Pour hyena, sa race (qui n est pas une race avec laquelle j ai une affinité de base) n y est pas pour rien. Elle aurait ete croisee berger (comme pas mal de petits roumains que je vois par ex), je crois que j aurais eu moins de "probleme" d affinité.
Puis hyena c est le coup de coeur de mon homme, pas le mien alors que zack et roy, je les ai tous les 2 choisi, autant qu ils m ont choisis et je crois que c est un point important pour moi

ici j'ai plusieurs chiens dont certains pour qui j'ai une vrai passion, et d'autres avec qui c'est moins évident.

suite à une conversation sur un autre forum, ou une personne expliquait que finalement c'était un manque de relation, je reconnais avoir fait plus attention.

et effectivement je reconnais que depuis 2 ans, les chiens que j'aimais "moins" parce que "non choisis" ou "sans lien particulier avec moi" ou "les crétins" bref ceux avec qui ça passait pas trop, se sont montrés très attachant à partir du moment où je les ai regardé autrement, avec une bienveillance active, ma relation a changé en regardant leur côté positif sans plus fixer le négatif.

ceci sans nier que nous sommes des êtres vivants et que bien sur nous aurons parfois plus d'attachement avec certains êtres qu'avec d'autres, c'est pareil du côté des chiens .
l'important c'est qu'on vit en famille, chacun peut donc trouver son compte .....

et si vraiment la mayonnaise ne prend pas, je laisse la pote ouverte et si un jour ce chien montre son envie ou souhait d'aller vivre ailleurs, j'accepte qu'il parte

Parce que ce texte m'a fait penser à ce post...

Citation :

Anouk Dog Coaching
30 août ·

Il y a certains chiens qui vous feront passer pour des stars, tant leur attention sera naturellement portée sur vous, et qui ne vivront que pour vous plaire, pour décrocher un de vos sourires, faisant battre leur queue au rythme de votre cœur.

Et il y a des chiens qui vous laisseront en pleurs, serrant leur longe entre vos doigts égratignés, les poches débordant de foie séché de gruyère coupé en carrés, qui vous feront douter de vos capacités, auprès desquels vous vous sentirez incompétents, stupides, pire que les plus violents et ignares des idiots.

Opinion impopulaire.
Mais soyons réalistes : tout comme nous, les chiens sont différents. Certains adorent être au contact de l’humain, et d’autres ont plus d’attrait envers l’environnement. On pourra se cacher derrière tout ce qu’on voudra : la race, la lignée, la méthode d’éducation, les comportements acquis ou non, la provenance entre élevage et refuge… Mais rien ne vous indiquera que votre chiot sera “facile” ou non.

Parce qu’il y a des chiens faciles. Des chiens bien dans leurs pattes, peu anxieux, bien codés, qui s’intéressent à tout sans excès, mangent et jouent avec vous, et traversent les mois avec une aisance qui peut facilement vous faire penser que vous faîtes un excellent travail.
Et il y a des chiens difficiles. Des stressés, des réactifs, des gourmands, des excités. Il y en a qui malgré leurs 15 kongs, 2h de balade en meute et 5min de clicker, vont manger le mur ou aboyer pendant des heures. Il y a des chiens qui devront passer deux ans en longe avant d’avoir un rappel correct. Il y a des chiens qui sauteront sur la moindre occasion pour manger tout ce qui traîne. Ces chiens qui, malgré vos efforts, vous feront douter de vos compétences ou de celle de votre éducateur, avec lesquels on se demande “mais qu’ais-je fait de mal, qu’ais-je loupé pour qu’il soit comme ça ?”
Ils ne sont pas sans espoir. Ils apprendront, peut-être lentement, mais ils deviendront aussi ces chiens que les autres regardent avec envie. Un jour, on vous dira aussi “mais toi, tu as de la chance, il est génial de base” et vous pourrez éclater de rire avant de décrire ces mois de galère remplis de petits succès et de grosses désillusions.

Les chiens difficiles vous rendent meilleurs. Ils vous apprennent la plus grande patience et à tolérer la frustration. Ils vous apprennent à réfléchir, à observer et à analyser. Ils vous apprennent la remise en question et l’humilité. Et ils vous apprennent la reconnaissance lorsqu’une fois le voyage terminé, vous regardez en arrière, vous retrouvez une ancienne vidéo, un vieux post racontant vos misères, et que vous vous souvenez avec une incroyable lucidité, à quel point vous avez progressé ensemble.
Les chiens faciles sont fantastiques. Ils nous permettent de prendre confiance en nous, de nous focaliser sur le sport de notre choix, et d’avoir une excellente relation avec peu d’efforts.
Ne comparez pas le chien de votre ami avec le vôtre.
Peu importe votre situation actuelle, vous avez un excellent chien.
Qu’il soit un très bon professeur ou un élève dévoué.
A la fin de votre aventure, vous aurez forcément appris énormément grâce à lui.
Et si vous nous partagiez une de ces leçons ?
.
Texte © Cynotopia

https://www.facebook.com/anoukdogcoaching/posts/2195360330712613?__xts__%5B0%5D=68.ARB0UrfpjyyGe-5j7UPEU9rHI4-z4DfjVUJjHhDv9JYo9H2YVzxav8603StHGMN3B5-Z7SsfZoEg5Mr2pmCthKKyB7JjovjSn2Kmm43oPnG5GMqO0-9iMMd2-VvoxTrMgkBAlRL53JZliIx8l-FGZSIMXgYZzGKoSr77TZ5YX9zG1Up6vEfcDzhZOdeLQMhcE53bhGmdvAgn8kRJlhFPb0d47XUsrku_xA9crhVYHUy3I473EAKKat4xH31DUfv7rHYiyXG1gQjXYKTbWjvP5ufLDkRhuDqpOSk9NrdkhakRmlbtDeiRbj9wMMADk54fLCSWTfnxw0JV2i3e2jwNwKGJr5UHWbNKHxzMVhqF-6vm92NejqdGXGRaWgmSJMD0NSt_TpjfqKXCwQlPraQlyV92q2bbM8JtnYFHnXSDNTdmxTGw9AQhDbEPy5Cm8qj6FE-j6Az3arWCwKTH29mRxUNvJjnsLk-eVOibSQ9YxYbnFNllW-tpY2fhNw&__tn__=C-R

Il est beau et tellement vrai ce texte...

Coucou,

Je vous remercie pour l'existence de ce topic, c'est une bonne chose de pouvoir aborder le sujet.

Okami est arrivée chez nous en février 2019 à l'âge de 3 mois. C'est une chienne berger blanc suisse, issue d'un bon élevage. Elle est belle, en bonne santé, a toujours été gentille bien que très, trèèèès énergique. Bref, tout aurait dû rouler, sauf que c'était le rêve de mon conjoint, là où moi j'aurais voulu un chien adulte récupéré en refuge. J'ai cédé face à des arguments tel que :
- on n'est pas prêt pour se retrouver face aux troubles du comportement éventuels d'un chien adulte de seconde main
- avec le chat, ça a plus de chances de bien se passer si on prend un chiot
- tu voudrais pratiquer un sport canin, ce sera plus facile en partant avec un jeune chien et plutôt un berger
- Quand Okami sera adulte, bien équilibrée, là oui, on pourra prendre un chien de seconde main ou être FA, on aura de l'expérience et notre chienne pour montrer le bon exemple au deuxième...

On avait déjà eu des chiens et plein d'autres animaux. On avait lu, on savait qu'il y aurait de la malpropreté au début, des petites destructions, que la chienne nous prendrait du temps. On l'a voulue, attendue, on a préparé son arrivée avec le plus grand soin, en consultant régulièrement l'éleveuse, l'éduc qu'on avait choisie, le véto du coin... et pourtant, j'ai vécu les premiers mois avec Okami comme un véritable enfer.

Je préfère commencer par dire que j'aime Okami, que je suis heureuse qu'elle soit avec nous aujourd'hui, car ça pourrait ne plus être le cas. Lorsque j'ai parlé de mes grandes difficultés du début, aussi bien ma famille, que certains amis, ma psy, et certaines personnes sur ce forum, m'ont soufflé qu'il serait peut-être préférable de ramener Okami chez son éleveuse avant que trop de lien ne se créée. Il se trouve qu'avec Quentin, nous avons tous les deux été élevés avec l'idée qu'une fois qu'un choix est fait, on l'assume, que nos responsabilités passent avant notre petit confort quotidien. Si on avait ramené Okami, on ne se le serait pas pardonné, et notre couple n'y aurait pas survécu, je pense. Okami est donc restée.

Maintenant, je m'autorise à le dire, j'ai détesté Okami quand elle était petite. Je l’ai détestée pour les meubles et les livres dégradés, pour l’urine et les excréments partout dans le salon, pour l'odeur nauséabonde et l’heure de ménage qui m’attendaient en rentrant du boulot le soir alors que j'étais déjà au bout du rouleau, pour la honte que je ressentais vis-à-vis de mon intérieur, et qui m’empêchait de recevoir du monde à la maison. Je me rappelle de jours où j'ai traîné au boulot, où j'ai erré dans les centres commerciaux sans but, parce que je ne souhaitais pas rentrer à la maison et retrouver tout ça. J'ai détesté Okami pour l’impression de devoir choisir entre sacrifier une grosse partie de mes loisirs et ma liberté, ou la sacrifier elle, en ne lui accordant pas le temps nécessaire à son éducation et son épanouissement. Je la choisissais elle, par sens du devoir, je n'étais plus qu'une boule de frustration, et elle recevait en retour toute ma négativité. Je l’ai détestée pour le bazar qu’elle mettait dans mon couple. Je détestais mon conjoint d’avoir souhaité ce « bébé » à la maison et je me détestais d’avoir cédé, alors que seule, j'aurais fait d'autres choix. Dans les moments les plus durs, j’aurais voulu qu’ils s’en aillent tous les deux. Je crois qu’Okami a aussi payé, d’une certaine manière, les parallèles que je n’ai pas pu m’empêcher de faire avec une maternité que je n’ai jamais souhaitée.

A un moment, il m'est apparu clairement que notre maison récente, de plein pied, avec de grandes pièces ouvertes, était inadaptée. Qu'il fallait que la chienne, le chat, et moi, puissions avoir chacune nos espaces pour se supporter. J'avais besoin de calme et de propreté, le chat avait besoin d'avoir la paix de temps en temps (Okami est mignonne, mais elle adore suivre Flora et la léchouiller) et le chien avait au contraire besoin d'endroits où elle pourrait sans problème faire l'andouille, étaler ses jouets plein de bave, détruire du bois et du carton en laissant des morceaux partout. J’ai trouvé la maison de mes rêves : une maison des années 70 à étages, avec balcon et petit jardin, des pièces de taille plus modeste que l'on peut fermer, et surtout une belle buanderie carrelée au rez de chaussée, avec une porte qui mène directement au jardin. C'était, de toute évidence, la chambre idéale pour la chienne, pour le dodo et pour nos absences. Nous nous sommes remis à inviter des amis avec leurs enfants. Les artisans ont été nombreux à venir pour les travaux de rénovation. On a senti Okami gagner énormément en aisance avec les gens à ce moment-là, elle qui était très, très réservée. A la fin de l’automne, elle a fait un véritable bon en termes de maturité. Elle avait presque un an. Elle était à l’écoute, elle respectait enfin mon besoin de tranquillité. J'ai commencé à vraiment prendre du plaisir dans ma relation avec Okami, à ressentir la joie de la retrouver le soir, et donc à m’investir davantage. Plus j'étais présente, plus je la sentais progresser, chercher à me plaire, devenir tactile (elle ne l'était pas du tout au départ - c'est une vraie peluche maintenant!) Je me dis régulièrement qu’elle a bien du mérite, notre Okami, d’être une chienne gentille et équilibrée, alors qu’elle a clairement dû ressentir une forme de rejet de ma part dans les premiers mois de sa vie. Je l'adore, vraiment. C'est une perle.

Bref, Okami a grandi, elle a appris plein de choses, et nous aussi – sur les chiens, sur l’éducation, et sur nous-mêmes. Ca a parfois été douloureux. Si c'était à refaire, je referais, mais différemment, c'est sûr. Il n’y aurait pas grand-chose à changer pour que ça se passe beaucoup mieux. Il faudrait commencer par cantonner Okami dans une pièce pour la journée, comme nous l’avons fait dans un second temps, pour ne pas partir travailler le matin en se disant « Qu’est-ce qu’elle aura encore trouvé à détruire quand nous rentrerons ce soir ? ». Il faudrait aussi s’autoriser à la laisser plus régulièrement en pension chez sa super-éduc pour un week-end par-ci, par-là, afin de retrouver des moments de sérénité en couple. Maintenant, je regarde Okami et je suis amusée par ses pitreries et sa tête qui penche quand elle essaie de comprendre ce que je lui raconte, impressionnée par ses capacités d'apprentissage et sa force physique, attendrie par sa truffe qui se pose sur mon chausson ou les gros câlins qu'elle m'accorde parce qu'elle sait que j'apprécie. Okami est l'incarnation de la gentillesse et de la joie de vivre, c'est du bonheur de la côtoyer. A tel point que la poussière, les poils et les copeaux de bois partout sur le sol n'ont plus d'importance, et que les désagrément du début son oubliés.

Très jolie témoignage, bravo pour votre persévérance, travail et remise en question !

Beau témoignage et c'est bien de pouvoir dire les choses.
Quand on accueille un chiot pour la première fois (surtout pour certaines races), c'est beaucoup plus difficile qu'on ne le pense.