Obéit mieux dans des endroits inconnus: avis?

Je ne sais pas sur quoi ils se sont basés, mais oui je pense qu'ils ont étudié plutôt certains gènes précis plutôt que sur un séquençage entier d'ADN (qui coûte relativement cher ^^)

Noméo a écrit:

Par contre si on compare le petit lévrier italien au border collie, il n'y a pas beaucoup de différence, or ce sont deux races qui ne se ressemblent pas du tout en terme de tempérament et de facilité d'entrainement.

Ce sont des similitudes génétiques.
Après, il y a tout le travail d'élevage sélectif, pour un travail ou un tempérament donné.

Exemple absurde, juste pour illustrer:
Je décide de créer une nouvelle race...
Je mélange un Border-Collie, un Whippet, un Berger Allemand et un Caniche.
J'obtiens un bagage génétique très diversifié.
Mais par la suite, je décide de sélectionner (garder pour la reproduction) uniquement les chiens qui restent spontanément près de moi, et ceux qui aboient.
J'élimine (du programme d'élevage) tous ceux qui encerclent les animaux, qui poursuivent le gibier à vue, qui ont du mordant et qui adorent l'eau.
J'obtiens après 150 ans (!) la race parfaite pour m'accompagner au jogging le soir au coin du bois, qui va m'avertir au cas où un violeur se cache derrière un buisson.

Bien joué dans la réflexion Contact_Zone, je n'aurai pas mieux dit.

Maintenant que j'y pense, je vais pas vivre assez longtemps pour pouvoir aller faire mon jogging du coté de Nîmes, zut alors...



Bon en même temps, j'aime pas le jogging...

clotarn a écrit:

pour les lévriers :


Moi, j'ai été surprise concernant le berger Allemand, Berger Belge, Rottweiller, Bullmatif Terre Neuve, Boxer
peu de lupoïde, beaucoup de molossoïde, peu de troupeau, peu de chien de chasse.
Du coup, t'as une meilleure vision de certains "pourquoi", lool.

Là je ne vois pas du tout à quoi tu fais allusion

Excellent ton exemple ContactZone je plussoie infiniment.

Et sinon pour revenir de façon plus terre à terre sur la question posée, les 2 effets sont possibles tout dépend surtout du caractère du chien et de sa capacité du gestion de ce qui est nouveau.

Un chien bien dans ses coussinets et bien socialisé (qui a découvert de nombreux endroits nouveaux sans incident traumatisant déjà jusqu'à ses 12, à 16 semaines, puis au moins jusqu'à la fin de son adolescence) aura plus de facilité à l'indépendance en milieu nouveau.
Mon gros malinois de 11 mois, que j'emmène depuis l'âge de 5 semaines dans des lieux les plus divers et inattendus garde un comportement d'exploration très joyeux ce qui le pousserait facilement à avoir une marche au pied plus distraite, un rappel très correct mais au 2ème ordre au lieu du 1er, si je n'anticipe pas les distractions, alors qu'en terrain connu où il se concentrera facilement sur moi.
Pour mes chiennes au caractère plus réservé, elle s'appuieront effectivement sur un environnement connu pour se lâcher et être plus attentives à l'environnement qu'à moi. L'adaptation de leurs émotions (gestion des seuils homéostasiques) leur demande trop d'efforts en milieu inconnu (trop de paramètres nouveaux à analyser, avec des capacités réduites) pour qu'elles puissent être suffisamment détendues et s'éloigner ou contrarier leur pôle de sécurité... moi

clotarn a écrit:

Maintenant que j'y pense, je vais pas vivre assez longtemps pour pouvoir aller faire mon jogging du coté de Nîmes

Citation :

Bon en même temps, j'aime pas le jogging...