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| | Eviter les jeux de lancer de balle, de bâton ou de pouic-pouic: pourquoi? | |
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Auteur | Message |
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mitee  
Nb de messages : 36041
| Sujet: calme calmer mordillement morsure dégats Mar 8 Mar 2016 - 13:38 | |
| - fantasio a écrit:
- J'ai plusieurs petites questions, novice que je suis: Pourquoi insister à ce point là sur le calme?
Par peur des débordements ou que ca finisse mal? Ne vaux il pas mieux laisser le chiens importunés dire merde à l'autre (si il est en mesure de le faire)? Quels sont les bénéfices pour un chien lambda? Comment voit on qu'il y a de l’excitation? A quel moment voit on que l’excitation est trop importante et qu'il faut rattacher?
Est ce pareil pour 2 chiens qui vivent ensemble? Je n'intervient jamais quand Chapka et Bandit joue ensemble. En balade ils font parfois d'énorme course poursuite. Quand Chapka en a marre, elle le fait comprendre à Bandit et ils s'arrêtent. Devrais je arrêter le jeu quand même? - Iroise a écrit:
- Pourquoi insister sur le calme ? ;-)
Et bien parce qu'on constate souvent, dans la vie de tous les jours, que les chiens sont excités et que cela nuit à la construction d'auto-contrôles. Soit que le chien soit excité "naturellement" (propension de certaines races, troubles du comportement non provoqués par l'homme etc), soit que le proprio ait créé et renforcé cette propension à l'excitation (jeux de balles, approbation des courses poursuites non maîtrisées entre chiens, jeux excités récurrents entre chiens sans régulation d'un autre chien ou de l'homme, etc).
Un chien excité/excitable est moins fiable dans le sens où, en situation d'excitation vécue, il peut avoir des réactions disproportionnées envers autres chiens et humains (jusqu'aux pincements, morsures, etc), et en situation d'excitation à laquelle il assiste, il peut se montrer très intéressé et déraper en s'intégrant dans un échange peu constructif à la base (course poursuite, etc) qui peut dégénérer (effet de groupe sur le chien qui court, par exemple).
Donc au quotidien, mieux vaut éviter les excitations inutiles (artificielles, type jeux de balles, etc, et intervenir sur les jeux excités entre chiens), car plus on excite "gratuitement", plus le circuit d'activation cérébral est facile à activer (et tu as donc un chien qui part plus facilement devant une excitation à laquelle il assiste, tout simplement).
Bien évidemment, les chiens peuvent "naturellement" s'exciter, même des chiens calmes et qui se contrôlent bien : exemple, une balade en terrain sableux ou humide a la propension de générer des courses et comportements excités, même chez des chiens calmes. Il suffit alors de gérer ses déplacements pour parvenir à calmer les chiens (tu n'as pas besoin dans un premier temps de rattacher, tu te déplaces seulement). Mais évidemment que cela dépend des situations : en groupe de chiens, a fortiori s'il y a beaucoup de chiens présents, gérer ces moments est indispensable. En balade où le chien est seul, il suffira d'ignorer le chien (voire de se cacher) pour que l'excitation retombe. Tu as alors plus de temps pour calmer la donne, puisque le chien ne risque pas d'attirer sur lui de congénères cherchant l'excitation.
Sur le jeu entre chien : il peut être calme (fait en statique, couché, notamment), les deux chiens se contrôlant bien. A ce moment là, aucune difficulté, c'est de la com' et c'est bénéfique. Par contre si tu vois que les chiens commencent à "monter" (le regard change, le ton aussi, la virulence des échanges, etc), il faut intervenir pour éviter un potentiel dérapage. Idéalement, en amont, pour que les chiens ne montent pas trop.
Pour te donner des exemples pêle-mêle : - mon Smoke est très excitable (cela a été renforcé par ses précédents proprio, jeux de balles, mauvaise socia, et puis il est croisé amstaff, donc je pense qu'il y a clairement un atavisme). Il y a également un pbl de frustration. En excitation, ce chien, adorable quand il est calme, devient "ingérable" : son cerveau n'est plus accessible et il peut vraiment déraper parce qu'insensible à toute communication (dans ce cas, il devient très lourd pour l'autre chien, poursuit, et peut même choper au final tellement il monte haut). Depuis que je l'ai, je travaille à la longe, dans le calme, en interdisant les course poursuite derrière les chiens (etc), et ces comportements border line ont nettement diminué. Tout simplement parce que le circuit d'activation de l'excitation est un peu moins sollicité qu'avant et que donc, si Smoke reste intéressé par l'excitation, il "monte moins vite et descend plus vite". Il est capable d'avoir une réflexion - à un certain stade d'excitation et de frustration - qui lui permet de faire le choix de laisser les autres s'exciter et de ne pas participer, par exemple. Il est donc plus fiable et commence à "laisser" sur demande vocale en petite situation d'excitation (avant cela aurait été impossible). Donc cela se bosse, et plutôt bien :-)
- Hagrid, le chien de ma soeur, a beaucoup plus d'auto contrôles, bien sûr (pas la même histoire, le même passif, pas le même chien tout court). Il dérape donc moins fortement s'il s'excite. Mais il est très excitable et par exemple, poursuivre un chien qui court, ça lui plaît beaucoup. Là encore, le boulot réalisé permet de lui faire laisser ce type de situations (s'il n'est pas trop haut lui-même, tout se fait progressivement). Et tu vois que dans les balades avec Magnolo, Hagrid est capable de devenir le professeur d'un chien plus excité que lui :-)
Laisser la situation perdurer ou pas, tout dépend du profil de ton chien : s'il est plutôt bien "auto-contrôlé" et plutôt calme, tu peux laisser les explications se faire. C'est en effet bien que les chiens se disent entre eux ce qu'ils sont prêts à tolérer ou pas. Mais si tu sais que ton chien ne se contrôle pas bien, interviens, car laisser la sauce monter, c'est peine perdue (le chien ne s'arrêtera pas tout seul et tu laisses un fort taux de cortisol s'installer) et tu risques des dérapages (de ton chien, soit directement soit en réponse à une réaction un peu forte de l'autre chien). Pour exemple, les jeux en statique entre mes chiens, je laisse sans pbl, car c'est pleinement maîtrisé et cela reste calme (un indice pour repérer si c'est maîtrisé : le jeu cesse tout seul au bout d'un moment, sans qu'un chien ne relance en continu). Hors statique, je laisse parfois Houma se débrouiller un peu avec Smoke parce qu'elle vient le chercher pour jouer quand elle en a envie, sans vérifier si elle se met en situation difficile (parce que Smoke est déjà un peu excité - dans ces cas là, c'est trop facile de crier à l'aide quand on est allé chercher le copain et que moi j'interviens). Mais je ne laisse pas monter Smoke trop haut : si je sais qu'avec mes chiennes, il n'y aura pas de dérapage physique (mes chiennes sont plutôt équilibrées et calmes), je ne rends pas service à Smoke en le laissant monter comme ça (et en ignorant ce que l'autre chien dit). Donc je demande à Smoke de laisser, et s'il n'y parvient pas seul, je le rattache. Pour te donner une idée, quand Smoke est arrivé, j'avais besoin d'intervenir plusieurs fois par jours, et maintenant ça doit être une fois par semaine, et encore. Et je ne rattache plus, la demande vocale suffit.
Dernière édition par mitee le Mer 22 Mar 2017 - 12:44, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Eviter les jeux de lancer de balle, de bâton ou de pouic-pouic: pourquoi? Mer 9 Mar 2016 - 14:03 | |
| - Mockinggirl a écrit:
- fantasio a écrit:
- Par peur des débordements ou que ca finisse mal? Ne vaux il pas mieux laisser le chiens importunés dire merde à l'autre (si il est en mesure de le faire)?
Dans le cas précis Hagrid/Magnolo, il y a deux choses :
- Hagrid est un chien qui a du mal à répondre fort quand c'est nécessaire. Il est encore trop permissif, surtout s'il connait bien le chien en face (d'ailleurs, lors de la séance du lagotto avec Nadine, Hagrid a, à plusieurs reprises, pris la défense de Magno face à Eris, la chienne "régulatrice"). Ça a ses avantages comme ses inconvénients. Il a encore quelques trucs à apprendre s'il veut avoir plus vite la paix quand il le demande, mais ça viendra
- lors des toutes premières rencontres entre ces deux chiens, ils ont beaucoup joué. Du coup, Magno voit en Hagrid ze bon pote et ne le prend pas assez au sérieux.
Ce n'est donc pas un bon apprentissage pour Magnolo que de le laisser s'exciter sur Hagrid. Je félicite ce dernier à chaque action qu'il fait pour arrêter et calmer le lagotto, mais si ça ne suffit pas, on intervient.
- fantasio a écrit:
- Quels sont les bénéfices pour un chien lambda?
Plus d'auto-contrôle, plus d'écoute, une meilleure faculté d'analyse de l'environnement... etc.
Par exemple avec mon chien qui est réactif à l'humain dans certaines situations, en balade, si je le laisse monter en excitation avec un congénère, je risque qu'il se déclenche plus facilement sur les gens que l'on croisera.
- fantasio a écrit:
- Comment voit on qu'il y a de l’excitation?
A quel moment voit on que l’excitation est trop importante et qu'il faut rattacher? Il y peut y avoir des signes physiques (dilatation des pupilles, pilo-érection, vocalises plus fortes, mouvements plus rapides... etc). L'attitude du chien en face peut donner des indices aussi (excitation contagieuse, malaise...). Et puis on voit bien que la communication ne passe plus très bien (entre chiens et entre chien/humain)
- fantasio a écrit:
- Est ce pareil pour 2 chiens qui vivent ensemble? Je n'intervient jamais quand Chapka et Bandit joue ensemble. En balade ils font parfois d'énorme course poursuite. Quand Chapka en a marre, elle le fait comprendre à Bandit et ils s'arrêtent. Devrais je arrêter le jeu quand même?
Les choses sont différentes selon que le nombre de chien (et aussi leur niveau d'intimité, je pense). Deux chiens peuvent se permettre des choses qui seront interdites car dangereuses dans un groupe plus important (les jeux de courses-poursuites en sont un exemple : dans un groupe de chien, ils mettent en sérieux danger le "lapin" qui risque d'être débordé par le nombre de poursuivants et l'excitation générée). La chose à voir, c'est s'ils sont capables de s'adapter - fantasio a écrit:
- Une dernière question qui me vient: l'absence d’excitation et l’autocontrôle important ne risque t'il pas d'être un problème pour un nombre minoritaire de chien de travail.
Je pense notament au chien de sécurité ou de troupeaux. Ou bien les chiens d'agility ou de sports de traction?
Pour ces chiens dont c'est le métier ou qui pratique à haut niveau, l'excitation n'est elle pas souhaitée? Ils ont tous en commun une grand énergie qu'un dressage intelligent devra canaliser et transformer en énergie positive pour le travail demander?
Ou excitation et énergie ce n'est pas du tout la même chose?
Je me base sur les terrains de ring ou d'agility ou on voit des chiens surexcités avant d'entrer en piste, près à agresser le premier chien qui passe, aboyant et tournant sur eux même. Bref de l'impatience et une absence d’autocontrôle flagrantes.
Est ce une dérive? Ces chiens gagneraient ils à être plus calme ou on t'il besoin de cette excitation pour performer?
Les propriétaires doivent ils encourager ce comportement ou ou contraire gagneraient ils en concentration et donc en performance à canaliser leur chien.
Comme à cheval ou à haut niveau on retrouve surtout des animaux près du sang et pété d'influx nerveux, les chiens de compétition doivent ils tous être énervés avant d'entrer en piste?
Mon moniteur a un border en agility qui est d'un calme olympien. Avant, pendant et après son tour il reste serein, se concentrant sur son maitre. On ne l'entends jamais aboyer, il reste zen. Pourtant il se débrouille bien et ne fait aucunes fautes de trajectoire. Mais il n'est pas à haut niveau - Iroise a écrit:
- Et bien sur cette question précise j'ai peu de recul, mais en première analyse, quelques éléments :
- en équitation, les chevaux de compétition sont relativement (voir très) près du sang. L'influx nerveux est en effet primordial pour s'assurer la réactivité de l'animal sur les parcours, en course, etc.
Mais je dirais que, hormis les courses où le boulot du cheval est plutôt physique (même s'il y a une préparation mentale de l'animal, c'est évident), les épreuves de dressage, d'obstacle et de CCE de haut niveau demandent autre chose que du simple influx nerveux et donc de la seule propension à s'exciter. Il faut de la technicité, du sang froid, ce qui équivaut à mon sens à des auto-contrôles.
- les races de chiens dites "de travail" sont en effet a priori plus excitables que les autres (donc à déconseiller à un particulier lambda, je dirais).
Après, si le proprio influence en bien la gestion par le chien de son excitation, le chien sera automatiquement plus calme qu'un autre qui ne sera bossé que dans l'excitation. Je connais deux kelpies, qui, plutôt bien travaillés, sont super calmes et équilibrés. Ce qui ne les empêche pas de bosser plus que correctement en décombres, mantrailing, etc (en opérationnel).
- je pratique le mantrailing avec mes chiens, et de fait, si le chien n'a pas la "gniaque" d'un chien de travail (la ténacité, l'écoute, etc, sélectionnées par un éleveur), c'est plus compliqué de progresser vers le haut niveau. Mais ce qu'il faut amener au chien, c'est plutôt de la motivation que de l'excitation, selon moi :-) - HOPPY81 a écrit:
- En ce qui concerne l'agility avoir un chien trop nerveux, ex cité n'aide pas
Il y a beaucoup de risque de passer un obstacle, grille une zone , faire son parcours seuls. ......
Et en troupeau je me méfierais du pincement - Mockinggirl a écrit:
- Pour les chiens de sport ou de travail, il ne faut pas confondre excitation et motivation du chien. Et effectivement, parfois les chiens sont plus excités que motivés ce qui mène à des dérives : par exemple, de l'agressivité redirigée (chien qui mord son maître, ce qu'on voit parfois en ring ou en agility d'ailleurs), pour les chiens de travail, je sais quand certains services de douane ont revenu leurs méthodes d'entraînement car les chiens - "montés" au jouet - étaient trop excités et saccageaient les voitures.
Pour les chiens "lambda", je pense qu'on se trompe aussi en confondant excitation et joie du chien (d'ailleurs, les détracteurs de l'approche que moi ou Iroise - ou d'autres ici -pratiquons, parlent souvent de chiens qui semblent "tristes"... alors que les leur seraient "joyeux") - fantasio a écrit:
- Mais le frontière entre joie et excitation n'est elle pas très subtile? Car la joie du chien conduit rapidement à de l'excitation. Son envie de travailler conduit rapidement à de l'excitation quand le moment d'entrer en piste arrive puis de la frustration quand ca n'arrive pas assez vite.
Comment rester dans la phase joie et ne pas laisser le chien monter en mayonnaise? Parce que c'est pas toujours facile de garder son chien calme et froid surtout dans une discipline qui demande au chien de l'énergie pure (agility, sport de traction, certaines épreuves de ring ou de campagne...)? Entre les chiens autours qui sont surexcités, le stress de l'humain, le passage, la cloche qui sonne, les moment de travail qui approche... Bref tous ces facteurs qui parasitent le calme du chien... Comment garder un chien calme à l'intérieur mais énergique à l'extérieur? - Mockinggirl a écrit:
- fantasio a écrit:
- Mais le frontière entre joie et excitation n'est elle pas très subtile? Car la joie du chien conduit rapidement à de l'excitation.
Selon moi, non, on peut avoir un chien joyeux/heureux et pas excité. Quand mon chien fait librement sa vie en balade (sentir, marquer, se rouler dans les trucs qui sentent bons...), il est clairement heureux et joyeux, mais pour autant calme, sûrement parce qu'il fait quelque chose de très naturel pour lui
- fantasio a écrit:
- Son envie de travailler conduit rapidement à de l'excitation quand le moment d'entrer en piste arrive puis de la frustration quand ca n'arrive pas assez vite.
Comment rester dans la phase joie et ne pas laisser le chien monter en mayonnaise? Parce que c'est pas toujours facile de garder son chien calme et froid surtout dans une discipline qui demande au chien de l'énergie pure (agility, sport de traction, certaines épreuves de ring ou de campagne...)? Entre les chiens autours qui sont surexcités, le stress de l'humain, le passage, la cloche qui sonne, les moment de travail qui approche... Bref tous ces facteurs qui parasitent le calme du chien... Comment garder un chien calme à l'intérieur mais énergique à l'extérieur? De toute façon quand on parle de chien de travail et sport, on parle de chiens qui sont conditionnés, parfois à l'extrême, pour une activité artificielle. On les façonne pour nos propres exigences.
Là, moi, ce que je recherche avec mon chien c'est de le laisser être un chien, le plus librement/pleinement possible. Et c'est effectivement souvent opposé à ce que l'on recherche avec un chien de sport (ou de travail). |
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Nb de messages : 45704 Age : 48 Localisation : Dans la matrice! ^^ Emploi : Oracle
| Sujet: Re: Eviter les jeux de lancer de balle, de bâton ou de pouic-pouic: pourquoi? Mer 4 Mai 2016 - 0:32 | |
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| Sujet: Re: Eviter les jeux de lancer de balle, de bâton ou de pouic-pouic: pourquoi? Dim 9 Oct 2016 - 23:27 | |
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| Sujet: Re: Eviter les jeux de lancer de balle, de bâton ou de pouic-pouic: pourquoi? Sam 7 Jan 2017 - 19:14 | |
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| Sujet: Re: Eviter les jeux de lancer de balle, de bâton ou de pouic-pouic: pourquoi? Dim 19 Fév 2017 - 21:33 | |
| Parce que ça m'a aussi fait rire!!!! - MiMi&Pya a écrit:
- Parce que j'ai beaucoup ri
http://lisanimale.blogspot.fr/2017/01/du-bon-usage-des-jouets-pour-humains.html?m=1
Du bon usage des jouets pour humains
Aujourd'hui, amis chiens, j'aimerais vous parler d'un sujet qui a déjà fait couler beaucoup d'encre : les jouets pour humains. Sont-ils utiles, nécessaires, indispensables...néfastes ? Comment les utiliser à bon escient ? Petit tour d'horizon.
D'abord, quelques explications techniques qui vous permettront de comprendre pourquoi, à mon sens, les jouets sont indispensables aux humains. Anatomiquement, les êtres humains ne sont pas du tout construits comme nous. Leurs mâchoires sont dramatiquement atrophiées, ils n'ont pour ainsi dire pas de bouche ; un orifice mou situé dans le bas de la face leur en tient lieu, et leur permet tout au plus d'aspirer leur nourriture, de gazouiller et de se livrer à du grooming social (les insupportables et dégoûtants "bisous", une manie sacrément difficile à leur ôter, d'ailleurs).
Alors, me direz-vous, comment les humains peuvent-ils découvrir et explorer le monde qui les entoure, transporter des objets, jouer, sans gueule ? Eh bien, ils font tout ça avec leurs mains, situées au bout de leurs fragiles et flexibles membres supérieurs. Observez par exemple comme ils s'en servent ingénieusement pour parvenir à tugger, malgré leur cruelle absence d'atouts pour ce jeu. De même, vous les verrez systématiquement manipuler habilement leur nourriture avant de l'ingérer, palliant la mollesse de leurs mâchoires. Ils sont programmés dès la naissance pour se servir de leurs mains. Les en empêcher me semble non seulement cruel, mais surtout voué à l'échec ! Vous n'empêcheriez pas un chien de se servir de sa gueule, tout de même ? Eh bien c'est la même chose.
Et puis, avouons que cette disposition naturelle nous arrange, bien souvent : essayez donc de rajouter de l'huile à une gamelle, de masser la base des oreilles ou de lancer un frisbee sans mains. Bon. Vous voyez que l'idée, c'est surtout de canaliser cet atavisme pour l'employer à notre avantage !
Quelques précautions d'emploi s'imposent, toutefois.
Jouets d'excitation et protection de ressource
La manipulation de jouets a naturellement une action apaisante dans la majorité des cas. Cependant, j'attire votre attention sur les jouets d'excitation : manettes, claviers, volants de jeu vidéo ou de voitures. Ils suscitent très vite de fortes addictions, avec à la clé des désagréments allant du défaut d'obéissance (vous avez tous expérimenté la fameuse "cécité sélective" de l'humain rivé à son écran, qui fait mine de ne pas avoir repéré vos signaux !) à la très ennuyeuse protection de ressources. Quand votre humain commence à s'approprier les sièges et canapés et à les surinvestir comme terrains de jeu, il est presque déjà trop tard.
Dans la même veine, méfiance avec les voitures. Ce type de jouet d'excitation, très utile par ailleurs pour vous emmener dans des lieux de balade palpitants ou au club canin, provoque fréquemment des bagarres entre humains, y compris de la même famille et cohabitant parfaitement en temps normal. Ainsi (et malgré la mise à disposition d'une voiture à chacun !), je me vois souvent obligé d'intervenir dans des conflits autour des voitures, alors que nos humains de compagnie sont de grands amis qui s'adorent, au point de partager le même lit, de manger en se regardant dans les yeux, et de s'échanger les autres jouets d'excitation sans problème ! Mais, les voitures...pour mon pépère, c'est encore compliqué à partager ! Je ne désespère pas de faire de mon grand garçon un humain civilisé un jour
Jouets d'apaisement et lenteurs dans l'exécution des commandes
J'en parlais brièvement au paragraphe précédent : le problème de l'humain qui, soudainement, ne vous voit plus et ne vous entend plus dès qu'il a son gadget dans les mains. Là, il y a plusieurs écoles : certains se montrent sans pitié (et emploient des méthodes un peu datées, permettez-moi de le dire). Une tête posée sur les genoux, ou une patte sur le bras, non obéies rapidement, se voient sanctionnées par un chat machouillé/un coussin sur la pelouse/une poubelle dépiautée. Pour ma part, j'opte pour la méthode douce, et je prends mes humains par les sentiments : haleter, tourner en rond d'un air perdu, faire les cent pas...tout cela suffit amplement à obtenir leur attention pleine et entière. N'oubliez pas : leur vie entière tourne autour de vous, ils vous adorent, n'hésitez pas à en jouer. Montrez-leur votre inconfort, ils ne demanderont qu'à coopérer.
Autre cas de figure, auquel j'ai été beaucoup confronté avec mon humaine (le mâle, lui, aucun souci avec ça) : la dépendance aux jouets d'apaisement. Il est l'heure de la promenade, vous virez et voltez avec exubérance devant la porte depuis de longues minutes, mais votre humain est occupé à manipuler ses jouets, et fait mine d'ignorer vos commandes répétées. Tous les propriétaires d'humains sensibles, timides, anxieux, ont connu ça. Les préparatifs qui traînent. Voici un exemple d'équipement nécessaire à certains humains pour se sentir capable de vous promener une heure, de jour, sur terrain plat, et peu fréquenté : - six longes et laisses de longueurs variées - une balle en caoutchouc, une balle de tennis, un boudin, un tug en polaire, un tug en mouton retourné - une ceinture munie de cinq poches à friandises contenant chacune un type de friandises différent - un harnais d'éducation, un harnais de traction, un harnais de randonnée, un harnais de trapèze acrobatique - trois clickers (actionnables à la main, au pied, à la langue) - une lampe frontale + une lampe torche - une carte IGN - un appareil photo - les basiques de votre garde-robe : juste une chabraque, un imper, une doudoune, des bottillons en cuir pleine fleur dessinés et assemblés à vos mensurations par le bourrellier du Puy du Fou - une gamelle pliante "gain de place" (et un bidon d'eau de 5 L pour pouvoir la remplir)
Avant toute chose : ne vous énervez pas. Voyez les choses de son point de vue d'humain. Ces jouets lui procurent apaisement et réassurance. Votre humain en a besoin, pour le moment, acceptez-le. Toute méthode coercitive visant à le priver de ses jouets pour les sorties est à bannir ! On ne brime pas un humain inquiet ou apeuré. Je réprouve fortement l'"astuce" consistant à simuler un besoin pressant pour l'obliger à vous sortir en catastrophe, en laissant derrière lui son paquetage : c'est de la maltraitance !
Mais vous allez travailler à le faire progresser, ne vous en faites pas ! Personnellement, j'emploie deux techniques qui ont fait leurs preuves.
La première : faire appel à son intelligence en lui prouvant qu'il n'a pas opté pour la bonne stratégie. Les humains comprennent très vite. Quand il aura dû piquer un sprint sur 100 mètres pour vous empêcher de : vous rouler dans une bouse/vous chamailler avec le chien tout là-bas qu'on ne voyait pas parce qu'il y avait un arbre/sauter tout dégoûtant sur des CE2 en classe verte qui trouvent ça bien drôle ; quand il aura dû plonger dans un canal ou un trou d'eau moisie pour vous repêcher ; le tout avec 45 kg d'accessoires "indispensables" sur le dos, il commencera à considérer ses jouets comme un lest variablement utile, et réfléchira à deux fois avant de récidiver. Croyez-en mon expérience.
Deuxième technique, que j'affectionne particulièrement : mettez-le à la course. Je sais, c'est hyper controversé dans le milieu des sports humains. Suivre un chien qui court, pour un humain bipède avec pas de muscles et un centre de gravité très élevé, c'est extrême, je suis d'accord. Cela dit, ils adorent ça, ça leur fait sécréter des endorphines, du coup ils deviennent euphoriques et en oublient tout le reste. Ma petite femelle est le modèle de l'humain inquiet, qui trimballe des tonnes de jouets partout. Eh bien, devinez quoi ? quand on sort courir, elle emmène deux laisses pour trois chiens ("parce qu'il y a deux mousquetons sur la laisse trois points, alors ça va") et même pas d'eau ("zauront qu'à casser la glace pour boire"). Incroyable.
Jouets de musculation : si vous avez la chance qu'il s'y intéresse, ne passez pas à côté
Autre avantage que je vois à leur faire pratiquer la course à pieds : le monde merveilleux des jouets de musculation s'ouvre à vous. De formes et de matières variées, très ludiques et stimulants, ils occuperont votre humain tranquillement à la maison. Point positif majeur de ces jouets : ils sont très peu addictifs pour la majorité des humains, et ne présentent donc pas les risques d'appropriation liés aux jouets d'excitation. Ma femelle en est dingue et en enterre toute une collection dans le placard de l'entrée. Elle en laisse régulièrement traîner, elle parade presque quotidiennement avec sous le nez de son mâle : eh bien, croyez-le ou pas, jamais notre humain (pourtant extrêmement joueur) n'a fait mine de s'y intéresser !
Vous l'aurez compris : en toutes choses de la modération. Ils ont besoin de jouets, nos humains chéris, d'accord. Mais pas n'importe quand, ni n'importe comment. Amusez-vous bien avec vos humains et leurs jouets !
Fast, éducateur humain * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * |
| | | PowerUser  
Nb de messages : 45704 Age : 48 Localisation : Dans la matrice! ^^ Emploi : Oracle
| Sujet: Re: Eviter les jeux de lancer de balle, de bâton ou de pouic-pouic: pourquoi? Mer 22 Fév 2017 - 13:33 | |
| * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * |
| | | PowerUser  
Nb de messages : 45704 Age : 48 Localisation : Dans la matrice! ^^ Emploi : Oracle
| Sujet: Re: Eviter les jeux de lancer de balle, de bâton ou de pouic-pouic: pourquoi? Jeu 23 Fév 2017 - 18:05 | |
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| | | MiMi&Pya  
Nb de messages : 2436 Age : 35 Localisation : Rennes
| Sujet: Re: Eviter les jeux de lancer de balle, de bâton ou de pouic-pouic: pourquoi? Ven 17 Mar 2017 - 9:48 | |
| https://hund.fr/actualites/les-jeux-de-balles-danger/110/ - Spoiler:
Les jeux de balles, danger ? Céline, 16.03.2017
Voici un sujet oh combien polémique, les jeux de balles, c’est bien pour le chien ? Est-ce que c’est dangereux ?
Ici, nous n’allons pas parler de l’aspect physique. Du point de vue physique, il est évident qu’en fonction des mouvements (demi-tour brusque, sauts,...), de la forme physique du chien ainsi que de son âge (croissance, ...), les jeux de balles peuvent être dangereux. Ce danger peut être régulé avec de la préparation physique mais également certains apprentissages, par exemple ceux liés aux demis-tours pour les rendre plus fluides et moins conséquents pour le corps. Ce danger peut également être contrôlé par un suivi ostéopathique.
Il est donc important de comprendre que d’un point de vue physique, pour limiter les risques, ce type de jeu se prépare. Ce n’est pas un jeu que l’on peut correctement instaurer du jour au lendemain, sans apprentissage et sans conséquence sur le corps du chien. Si un lancé ne sera pas forcément dramatique, une activité plus soutenue devrait être préparée en prenant en compte le chien à qui elle s'adresse.
Mais du point du point de vue comportemental, qu’en est-il ?
Les jeux de balles ont tendance à plaire car c’est une activité où le chien relance le jeu en rapportant la balle. L’activité semble donc clairement consentie des deux côtés, la joie du chien paraît évidente et c’est une activité où le chien court à fond la caisse, donc une activité physique qui défoule. Jusque là, le tableau semble idyllique.
Pourquoi le chien poursuit-il la balle ? Parce que cela vient titiller ses instincts de prédateur et cela déclenche la poursuite. C’est également un jeu que l’on retrouve chez les chats, pour les mêmes raisons, mais souvent avec une canne à pêche pour pouvoir conserver la balle. La bonne nouvelle c’est que cette prédation trouve une fin constructive puisque le chien (ou le chat) pose les dents sur l’objet et le mâchouille joyeusement. Il ne reste donc pas dans la frustration de la proie impossible à attraper contrairement aux jeux de laser qui stimulent de la même manière, sans offrir ce moment de satisfaction.
La mauvaise nouvelle, c’est qu’il s’agit de prédation, suivant l’âge du chien mais également ses instincts, lui faire faire de la prédation peut l’amener à faire de la prédation un peu plus largement. Ce qui n’est pas forcément une bonne chose pour l’entente avec les autres espèces.
L’autre mauvaise nouvelle, c’est que cette poursuite se déclenche dans une très grande excitation. L’humain a tendance à prendre l'excitation pour de la joie, mais ce n’est pas forcément le cas et ce n’est pas forcément le plus sain pour le chien.
Enfin, outre le risque de développer de la prédation ou d’avoir des soucis liés à l’état d’excitation, on peut se retrouver avec un adorateur de la balle, un chien totalement obnubilé et incapable de se calmer. Ce type de chien peut rester concentrer sur sa balle, en sachant qu’elle est dans un sac fermé, au point d’en oublier le monde extérieur. Il peut passer une promenade sans renifler, sans faire ses besoins en restant juste concentré sur la balle.
Donc d’un point de vue comportemental, quelle conclusion peut-on tirer sur les jeux de balles et plus globalement, les jeux de poursuites (lancer de bâton, suivre un laser,...) ? Ce ne sont pas les jeux les plus sains qui existent et ils peuvent assez facilement déraper. On ne devrait donc pas les mettre en place sans certains apprentissages au préalable tels que : rester calme avant d’obtenir le lancer. Le but c’est d’éviter que le chien monte en excitation et décide de venir chercher l’objet (balle, bâton, frisbee...) directement dans la main au risque de blesser l’humain. Attention néanmoins à la position, si le chien est immobile au moment du lancer, il vaut mieux pour son corps qu’il soit dans le sens de la course !
Ces jeux devraient également demander d’observer son chien pour essayer d’équilibrer un peu les choses au moment du jeu. Par exemple il peut être intéressant de laisser son chien mâchonner un long moment la balle ou parader avec pour ceux qui apprécient ça avant de proposer un nouveau lancer. Ces activités (mâchonner,...) permettent aux chiens de redescendre en pression et de se calmer. Si l’excitation monte, ce n’est pas une mauvaise idée que d’espacer les lancés.
Si le chien a du mal à décrocher de la balle, un ordre de cessation peut être inclus. L’idée est de proposer un mot qui signifie la fin de l’activité. A force de répétition, le chien comprendra que la balle, là-maintenant-tout-de-suite, c’est fini, et pourra plus facilement reprendre ses activités. Cet ordre peut également être utile si le chien a des difficultés faire cesser d’autres activités (séance de clicker,...).
En plus de tout ça, on peut penser de façon un peu plus large. Proposer une activité aussi excitante n’est pas forcément nécessaire. Courir après une balle ne fait pas partie des besoins du chien. On peut donc décider de supprimer totalement cette activité. Si ce n’est pas le choix que l’on fait, il faut donc mettre en place une certaine gestion qui peut s’étendre au choix d’autres activités. La balle étant très forte en émotion, peut-être qu’une activité secondaire très calme qui apaise le chien et l’amène à se concentrer de façon zen serait une bonne chose ! Pour ça, les jeux liés à l’odorat sont particulièrement recommandés et peuvent faire beaucoup de bien au chien.
Voilà, c’était un "petit" mot sur les jeux de balles et plus largement les jeux de lancés comme vous pouvez le voir, je ne vous les déconseille pas formellement mais j’aimerai simplement vous mettre en garde autour de leurs gestions en sachant qu’équilibrer les choses demandent beaucoup d’observations de son chien mais également de réflexion et de remise en cause. Ceci étant dit : amusez-vous bien que ce soit en lançant des balles ou en jouant autour d’une des nombreuses activités liés à l’odorat !
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| Sujet: Re: Eviter les jeux de lancer de balle, de bâton ou de pouic-pouic: pourquoi? Jeu 3 Aoû 2017 - 23:50 | |
| - MiMi&Pya a écrit:
- http://valcreuse.fr/piege-de-la-mono-activite/
- Spoiler:
Le piège de la mono activité On 25 juillet 2017 By Isa.valcreuse
Article pour cynophiles/cynologistes avertis
La vie des chiens est souvent et malheureusement d’une triste monotonie.
Monotonie des lieux fréquentés se résumant la plupart du temps à un jardin ou pire à un chenil. Monotonie des contacts dépassant rarement le cercle familial, les proches avec, pour les plus chanceux, quelques amis canins ou félins. Monotonie de l’emploi du temps rythmé par des horaires imposés de lever, de sorties quand il y en a, de repas également d’une triste monotonie, de coucher … Rien de comparable avec ce qu’offre la Nature.
Comme si cela ne suffisait pas, la vie des chiens est également d’une triste monotonie en matière d’activités puisque la plupart pratique surtout la mono-activité.
Pourtant un chien, et à fortiori un berger allemand, n’est pas prévu initialement que pour exécuter un seul type de tâche.
Il n’est pas prévu que pour contrôler un territoire. Il n’est pas prévu que pour signaler l’approche d’un danger. Il n’est pas non plus prévu que pour prêter une oreille attentive à nos besoins, nous réconforter, nous distraire et le reste du temps attendre. Il n’est pas prévu que pour saillir ou élever des chiots, pas plus qu’il n’est prévu que pour suivre une piste, ou poursuivre une proie, ou courir ou sauter ou nager …
En fait un chien, et même un berger allemand, il est prévu pour faire tout ça car c’est un chien et tout ça permet à un chien de maintenir son homéostasie (équilibre de son milieu intérieur), de s’assurer sécurité, nourriture, descendance, lien social, rôle utilitaire et évidemment respect, partage et affection.
Bien que leur répertoire comportemental soit d’une grande richesse et ait pour fonction de répondre à leurs propres besoins au moment où ils surviennent, dans la majorité des maisons les chiens sont autorisés seulement à le mettre au service de leur propriétaire, au moment où cela lui convient à lui, qui plus est souvent uniquement dans le cadre d’un travail simpliste ou d’un sport relativement réducteur.
Dans de telles conditions, il n’est pas rare que cela vire chez l’animal à la pratique obsessionnelle d’une seule forme d’activité qu’elle soit souhaitée et encouragée par le propriétaire dans le cas de la mono-activité par destination ou qu’elle soit subie comme c’est le cas de la mono-activité spontanée « trompe-l’ennui ».
Les activités canines autorisées par destination La plupart des activités canines autorisées par destination ont un point commun, c’est leur vocation utilitaire pour l’humain.
En fait, sa vocation utilitaire est indissociable du chien. C’est même la raison de sa domestication même s’il est de plus en plus admis que cette dernière fut volontaire du fait de la vocation utilitaire de l’humain pour le chien. Le problème tient davantage à l’exploitation qui est faite de l’animal autant comme aide que comme producteur des aides. L’élevage est l’expression de cette vocation utilitaire secondaire au même titre que le sont les expositions sensées permettre la sélection sur la morphologie et les métiers et sports canins sensées permettre la sélection sur des caractéristiques comportementales particulières. Disposer d’un aide parfaitement adapté à ses besoins s’est vite fait ressentir, et plus particulièrement d’un aide conciliant et le moins contraignant possible. De ces impératifs sont nées les races, des chiens « spécialisés » dans une ou plusieurs fonctions. C’est le cas du berger allemand qui a été sélectionné pour la conduite, la garde et la défense des troupeaux.
Les besoins sociétaux évoluant, au fil des siècles et des années, certaines tâches ont été confiées à des machines mais les chiens spécialisés eux ont perdurés et ont dû être recyclés dans d’autres travaux ou à défaut dans des loisirs. C’est ainsi, qu’hormis la chasse et la surveillance de propriétés qui appartiennent depuis toujours aux rôles dévolus aux chiens, sont nées des activités sportives sans véritable utilité hormis celles de démontrer les grandes compétences canines tout en offrant à leur propriétaire des occasions de briller à travers leur chien. C’est le cas du berger allemand qui de chien de troupeau est passé à chien militaire (chien messager et d’intervention) pour devenir plus récemment chien de sport et chien de compagnie rassurant pour un foyer en vertu des caractéristiques morphologiques et comportementales particulières de la race.
Les fameux sports canins
Il sont innombrables et de nouveaux apparaissent tous les jours. Comme tout sport, ils sont soumis à un règlement et se pratiquent dans un cadre bien défini.
On trouve des sports mettant en valeur les capacités de course et de saut, les capacités de quête, les capacités de saisie, les capacités de combat … presque tous s’en tiennent à un domaine de compétence et eut égard la spécialisation des races la plupart s’adressent à des races plus particulièrement sélectionnées pour exceller dans le domaine en question.
Ainsi l’agility, le canicross pour ne citer qu’eux permettent aux chiens agiles, endurants et rapides de le montrer, le cavage, le pistage et le field-trial entre autres permettent aux meilleurs nez d’être mis à l’honneur, le ring, le R.C.I. etc permettent aux meilleurs mordants et aux plus courageux de s’illustrer, le flyball, le frisbee et autres activités alliant poursuite et saisie permettent à des chiens très doués dans ces deux domaines d’en faire la preuve…
Tout ceci serait acceptable si l’animal n’était pas réduit à une spécialisation et plus grave encore à une destination, quelle qu’elle soit, au mépris de sa dimension émotionnelle lors de la pratique de l’activité !
Les autres activités Beaucoup de chiens ne mettront jamais les pattes sur un terrain d’entraînement ou de concours ni sur un lieu de travail, ce qui n’est d’ailleurs pas plus mal si c’est leur seule activité, car beaucoup de chiens n’ont pas été adoptés dans ce but.
Ce qui est dommage, c’est que le but n’est pas toujours très clair dans l’esprit des propriétaires. Il est même très fréquent que le but soit totalement inconscient et mélange un désir de protection ou de service que la symbolique d’une race comble, avec un besoin de compagnie que la symbolique du Chien satisfait.
Sauf que …
Qu’ils appartiennent à une race spécialisée ou non, ces chiens là ont des besoins naturels de chien et souvent également des besoins particuliers – que nous appelons besoins surnaturels – en lien avec leur tempérament/personnalité que ce tempérament leur vienne de leurs parents (comportements intrinsèques) ou ait été façonné par l’environnement (comportements adaptatifs).
Une petite parenthèse à ce niveau s’impose car on pense souvent que le tempérament/personnalité est héritable. Ce qui est héritable à 100% ce sont les pattern moteur de prédation, de protection et de communication. Ce qui est ensuite transmissible et de ce façon +/- aléatoire ce sont les gènes qui en déterminent la précocité et l’intensité de l’expression, la version des pattern moteur en quelque sorte ; Cela signifie que tous les chiens auront les programmes prédation, protection et communication dans leur disque dur sauf que certains les démarreront très tôt, d’autres très tard, d’autres jamais si l’environnement ne les stimule pas ; certains les utiliseront en version allégée d’autres en seront des adeptes au point qu’à chaque démarrage le programme intégral sera chargé dans les favoris dans l’attente fébrile d’une occasion de servir. D’autres enfin ne les auraient peut être jamais exploité en version complète mais une ou plusieurs expériences les y a obligé et l’environnement les contraint à le faire régulièrement au point que leur tempérament naturel disparaît au profit d’un nouveau tempérament. Leur version des programmes prédation, protection et communication a été écrasée par une version plus adaptée à leurs conditions de vie.
Selon leur tempérament/personnalité, les chiens vont donc être plus ou moins sensibles à certains stimuli proposés par l’environnement ce qui va déclencher un comportement permettant de satisfaire un ou plusieurs besoins naturels canins ou surnaturels. Par activité, il ne faut pas comprendre comportement ; une activité est plutôt une sorte de « salle de jeux » où plusieurs comportements vont avoir l’occasion de s’exprimer préférentiellement.
On se retrouve par conséquent dans la situation où des chiens avec des tempéraments/personnalités intrinsèques ET adaptatifs adoptés sans projet particulier au niveau de la destination vont, selon leur excitabilité naturelle ou surnaturelle aux bruits, aux odeurs, à la vision d’un autre chien, d’une proie potentielle, d’un passant, d’un objet …, en fonction des apprentissages, en fonction de leur besoin du moment de courir, de mordre, de s’exprimer, de se rassurer … selon aussi leur besoin de dépenser leur énergie ou pas, s’adonner à une ou plusieurs activités spontanées tandis que les comportements qui s’expriment durant ces activités vont se renforcer s’ils procurent un meilleur confort intérieur ou un plaisir.
La boucle est bouclée.
A partir de là, nous vous laissons imaginer le genre d’activité qui peut se mettre en place pour soulager le mal être des chiens qui n’ont que l’ennui comme passe-temps et l’attente comme brûleur de calories et ce en vertu d’une règle qui dit que les besoins doivent être satisfaits. Bien qu’il ne s’agisse que de comportements adaptés à la situation du point de vue du chien, il est bien rare qu’ils soient considérés comme tel et appréciés par les propriétaires !
Entrons dans le vif du sujet pour comprendre où se situe le piège de la mono-activité, qu’elle soit pratiquée dans le cadre d’un travail, d’un sport ou spontanément pour rompre avec l’inactivité.
Ce qu’on a tendance à ignorer ou oublier à propos des comportements Ils répondent à des besoins basiques, psychologiques et d’épanouissement (voir l’article sur les négligences et les erreurs qui se payent cher, et sa pyramide des besoins canins), Ils mettent en œuvre différents pattern moteur reçus en héritage par TOUS les chiens, Ces pattern moteur s’expriment de façon plus ou moins précoce et plus ou moins intense (selon les gènes reçus individuellement en héritage avec une prévisibilité légèrement supérieure pour les races pures) pour constituer des séquences comportementales plus ou moins complètes selon qu’elles ont eu l’occasion de se structurer ou non durant les périodes de socialisation, que ces séquences comportementales nécessitent obligatoirement des stimuli pour se déclencher et devront permettre d’obtenir une forme de satisfaction pour se reproduire, Même si le but final d’un comportement (exemple manger sa proie après l’avoir chassé) n’est pas atteint, chaque morceau de la séquence est individuellement une source de confort et de plaisir, Le plaisir repose sur le circuit de la récompense dans le cerveau et qu’il « fonctionne » à la dopamine, un système extrêmement sensible.
L’exemple de l’activité « poursuite de la balle » Le jeu de la balle est une activité pratiquée par un nombre incalculable de chiens, les propriétaires se prêtant au lancement sans aucune réticence et voyant même là dedans un truc qui va forcément de pair avec le fait d’avoir un chien.
Le jeu de la balle est une séquence comportementale ; son stimulus est la balle qui vole, roule ou rebondit. Elle s’appuie sur plusieurs pattern que sont le repérage, la course-poursuite, la saisie, le rapport et le partage éventuel appartenant à la séquence de prédation. Hormis en rendant ce stimulus neutre, un lancer de balle a toutes les chances de déclencher la séquence de prédation surtout chez les races sélectionnées depuis des générations sur leur sensibilité à ce type de stimuli (excitabilité sur le mouvement) et la précocité et l’intensité de l’expression des pattern de poursuite et de saisie.
Seulement l’activité « poursuite de la balle » est loin de satisfaire tous les besoins à elle seule sans compter qu’elle entretient l’excitabilité sur le mouvement. Si le chien n’a l’occasion que de s’adonner à cette mono activité, cela créera des frustrations et d’autres conséquences abordées plus loin.
L’exemple de l’activité spontanée « aboiements sur les passants » L’aboiement sur les passants est une activité presque généralisée chez le chiens dits de garde qui n’ont pas appris à ne pas le faire. Souvent d’ailleurs c’est un peu ce qui a motivé plus ou moins consciemment le propriétaire à prendre un tel chien, pour protéger ses biens et sa famille.
L’aboiement sur les passant est également une séquence comportementale ; son stimulus est le passage à proximité du territoire d’un potentiel intrus (considéré comme tel par manque d’apprentissage différent). Elle s’appuie sur des pattern moteur que sont le repérage, l’usage de vocalises et de postures dites de distancement ainsi que sur le besoin d’assurer sa sécurité et de tenir un rôle au sein de sa famille. Hormis en rendant le stimulus neutre, le passage d’un passant a toutes les chances de déclencher la séquence de protection surtout pour les races sélectionnées depuis des générations sur leur sensibilité à ce type de stimuli (excitabilité sur la présence d’un inconnu), la précocité et l’intensité de l’expression des pattern d’usage des vocalises et des postures de distancement et leur attachement aux membres de leur clan (capacité d’imprégnation secondaire) ou à un territoire.
Seulement l’activité spontanée « aboiements sur les passants », outre à générer des nuisances sonores, est assez loin de satisfaire tous les besoins à elle seule – bien qu’elle en couvre plus que la poursuite de la balle – sans compter qu’elle entretient l’excitabilité sur la présence d’un inconnu.
A noter toutefois que si « aboiement sur les passants » peut être conjugué à « poursuite du jogger, du vélo, de la voiture qui circule », une autre activité spontanée bien connue, là presque tous les patterns de prédation, protection et communication ont l’occasion de donner lieu à des séquences comportementales satisfaisant presque l’ensemble des besoins naturels canins, surnaturels et de dépense énergétique. Ce qui revient à dire que la pratique de l’aboiement sur passants et de la poursuite de quelque chose est une excellente solution du point de vue du chien lui permettant de maintenir son homéostasie.
Où se situe donc le piège alors puisque le chien a l’occasion d’exprimer ses besoins comportementaux ?
Le piège se situe en fait dans la négligence des autres besoins à cause de la nature addictogène des mono-activités. Elles font appel à des comportements naturels certes mais tous réactionnels à un stimulus ce qui entretien et développe l’excitabilité (la sensibilité au stimulus) et génèrent une grande excitation (état émotionnel face à un stimulus), donc la libération d’un neuromédiateur, l’adrénaline, ce qui n’est pas sans conséquences physiologiques et psychologiques.
Petit tour par le cerveau
Chaque morceau d’une séquence qui permet de ramener un curseur entre un seuil et un plafond produit son petit effet dans l’organisme (confort intérieur) et se voit à cette occasion gratifié d’une bonne dose de dopamine dans le cerveau (ou récompensé par la recapture d’autres neuromédiateurs). Comme nous cherchons tous à « baigner » dans la dopamine et à éviter de « baigner » dans le cortisol et dans l’adrénaline, chaque morceau de séquence produisant ces résultats sera mémorisé et reproduit préférentiellement en circonstances similaires (présence du stimulus + besoin à satisfaire). Après quelques essais seulement, il se créé une autoroute neuronale permettant de le reproduire plus facilement à l’avenir.
Les activités en lien avec la survie de l’espèce et de l’individu ont la particularité de s’accompagner de fortes libérations d’adrénaline, car l’adrénaline mobilisent les fonctions et les moyens nécessaires à l’efficience des comportements de prédation, de protection et également de reproduction. Les messages des récepteurs sensoriels deviennent prioritaires, le rythme cardiaque s’accélère pour apporter l’oxygène aux muscles, le glucose est réquisitionné par inhibition de l’insuline (l’hormone de stockage), les organes moins utiles sont mis sur marche économique… bref le corps est mis au service de l’action à venir qu’elle soit fuite, affrontement, poursuite. Certains vont peut être trouver ici des pistes de réflexion à certains des soucis de santé de leur chien.
Une dépendance à certaines activités physiques a été observée et cette dépendance se développerait selon des mécanismes similaires à ceux imputés aux dépendances aux drogues.
Cette dépendance serait consécutive à une dysrégulation de certains circuits notamment le circuit noradrénergique et le circuit dopaminergique qui sont fortement activés durant les activités en lien avec la survie de l’espèce et de l’individu.
C’est là que le danger guette et le danger réside certes dans la préférence accordée aux autoroutes neuronales mais surtout dans ce risque de dysrégulation pouvant déboucher sur une dépendance à mettre certainement en rapport avec l’excitation (état émotionnel face à un stimulus) que procure l’activité et l’excitabilité (sensibilité au stimulus) propre de l’individu.
L’axe adrénocorticotrope agirait comme renforçateur addictogène en effaçant les émotions déplaisantes
ce qui ne permettrait plus de prendre conscience de la nécessité de mettre un terme à une activité devenant néfaste au confort intérieur, risquée ou douloureuse et ne permettrait plus d’être à l’écoute et au service de tous ses autres besoins du moment, y compris besoin de repos, besoin affectif, besoin de partage … qui s’appuient sur d’autres neuromédiateurs dont la présence est affectée par la prépondérance de l’adrénaline qui agit comme inhibiteur de ces autres neuromédiateurs.
Quelles conclusions concernant les activités ? Ce qu’il faut retenir, c’est qu’un chien a entre autres besoins canins, celui de dépenser son capital énergie de la journée. Rappelons qu’à l’origine son capital énergie a été prévu pour parcourir de longues distances à la recherche de gibier, le chasser jusqu’à obtenir son repas, mobiliser tous ses sens pour ce « travail » mais aussi pour surveiller et défendre son territoire et sa famille au besoin et avoir encore assez de force pour entretenir ses liens sociaux.
Cela ne peut se résumer à quelques minutes quotidiennes d’activités mais toutes les activités ne se valent pas en termes de bénéfices, ni même d’ailleurs en termes de dépenses énergétiques puisque l’activité cognitive est plus énergivore que l’activité physique.
Les sports canins apparaissent fréquemment comme LA solution pour dépenser ce capital énergie or les sports canins sont des activités de substitution aux activités physiques naturelles et font essentiellement appel aux comportements de poursuite/saisie et aux comportements agonistiques, des comportements hautement « adrénalisants ». Ils ne peuvent constituer l’essentiel des activités compte tenu des mécanismes en jeu au niveau des neuromédiateurs et du risque de dépendance. Sans compter que l’entraînement physique augmente l’endurance.
Ne sont pas exempts pour autant de tomber dans la dépendance les chiens qui ont trouvé seuls une activité permettant d’occuper tête et muscle puisqu’elle est fréquemment du même ordre. Dans leur cas, c’est même d’autant plus dangereux de les laisser s’installer dans cette habitude comportementale qu’elle est non encadrée et se déclenche sur des stimuli de substitution choisis au gré des sensibilités. Il faut d’ailleurs savoir que plus les occasions d’activité sont restreintes à cause de la rareté ou la frustration moins le stimulus a besoin d’être probant pour déclencher un comportement ce qui signifie qu’un stimulus alternatif ou symbolique peut faire l’affaire lorsque l’excitation est importante. On constate ce genre de changement de stimulus notamment dans les agressions redirigées.
Les problèmes d’addiction aux activités physiques, qu’elles se pratiquent dans le cadre d’un sport canin ou seuls derrière une clôture, sont probablement sous évalués ; à ce jour seul un controversé syndrome Hyper Sensible/Hyper Actif tente de donner une explication à ces comportements excessifs allant à l’encontre du bon sens.
Sensibiliser au risque d’addiction dans le cadre des activités physiques canines pose par contre un dilemme en l’état actuel du manque de respect des besoins comportementaux que subit une grande partie de la gent canine. Que vaut-il mieux un chien hautement excitable et accroc à une discipline ou un chien réduit à se prendre pour cible ou à l’impuissance acquise ?
Il suffirait pourtant d’inclure des activités cognitives dans le planning d’activités pour réduire les besoins de dépenses physiques mais cela suppose qu’une forme d’intelligence supérieure soit reconnue aux chiens ce qui se heurte encore à des préjugés, des croyances et à du spécisme.
Compte tenu de cette possibilité de dépendance à certaines activités physiques dores et déjà observée donc avérée, il semble quand même vraiment plus prudent d’encourager à des activités moins excitantes notamment quand elles font appel à des comportements de prédation et de protection ; il semble également plus prudent de faire un usage mesuré et réfléchi du clicker, celui-ci activant fortement le circuit dopaminergique également impliqué dans les dépendances donc sujet à dysrégulation.
Quelles solutions restent t’ils ?
La balade bucolique en compagnie de quelques humains zen et de quelques chiens sympas remplit presque à elle toute seule l’intégralité du cahier des charges en offrant une dépense physique raisonnable, d’innombrables informations à traiter et un moment privilégié de partage qui nourrit la socialité.
Dans un autre ordre d’idée et bien que cela peine à entrer dans les mœurs, la pratique d’activités relaxantes, apaisantes semble présenter aussi un grand intérêt sur le papier puisqu’elles permettraient d’activer et d’entretenir les circuits de libération des sérotonine et GABA, qui ont, entre autres fonctions, celle d’inhiber l’adrénaline ce grand ennemi d’une cohabitation harmonieuse entre chien et humain.
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| Sujet: Re: Eviter les jeux de lancer de balle, de bâton ou de pouic-pouic: pourquoi? Jeu 17 Aoû 2017 - 17:42 | |
| A lire: https://www.facebook.com/media/set/?set=a.1703761036318991.1073741839.1207464892615277&type=3 * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * |
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| Sujet: Re: Eviter les jeux de lancer de balle, de bâton ou de pouic-pouic: pourquoi? Ven 18 Aoû 2017 - 17:41 | |
| - Citation :
- Les jeux de lancer
Beaucoup de gens jouent à la balle avec leur chien, cela fait même partie de l’imaginaire collectif. Quand on dit chien, on pense os et balle.
Pourtant, aussi basique que paraisse cette activité, elle est loin d’être anecdotique, point de vue physique.
Lorsque le chien se lance à la poursuite de l’objet, non seulement un très grand nombre de muscles sont sollicités pour permettre ce mouvement explosif, mais il le fait également sans prêter vraiment attention à où et comment il se déplace, étant focalisée sur sa proie, traquant sa vitesse et sa trajectoire.
Déjà là, vous avez pu percevoir le risque de blessure: un chien qui démarre à toute berzingue sans faire attention à ce qu’il fait, risque de trébucher, déraper, percuter quelque chose (voir quelqu’un), avec des conséquences fâcheuses proportionnelles à la la vitesse et l’intensité qu’il met dans sa course.
Mais il n’y a pas que la course en elle même qui est potentiellement risquée, sa fin l’est même plus. C’est moins évident, mais le freinage pour attraper l’objet demande également un énorme effort musculaire.
Le gros problème de ce type de jeu est qu’il est fait comme ça, sans y penser, parce que c’est marrant, que le chien aime bien, qu’on a besoin de le fatiguer un peu etc. Il n’y a donc pas d’échauffement ou de retour au calme, les muscles, les articulations et les ligaments sont sollicités comme ça, d’un coup, et tout s’arrête aussi sec. Cela augmente les risques de déchirures, tendinites et autres joyeusetés.
Également, ne percevant pas le jeu de balle comme une véritable activité sportive, nous ne prêtons que peu attention à la fatigue du chien, à son épuisement. Si en fait, nous prêtons attention à la longueur de sa langue, le signal pour nous que, c’est bon, il est fatigué, on peut rentrer. Or le chien commence à fatiguer bien avant de nous le montrer de façon aussi évidente. Et un chien fatigué est un chien qui contrôle moins bien ses mouvements, et qui risque donc plus de se faire mal.
Il y a également des risques comportementaux dans les jeux de lancer, mais je ne vais digresser ici, sinon je vais encore faire 3 pages . L’idée est juste de souligner le fait que courir après quelque chose est véritablement une activité physique, qui devrait être abordée en tant que t’elle et non pas comme une distraction qu’on fait comme ça, de temps en temps, parce qu’on en a envie et que ça tombe bien.
Parmi les règles de sécurité qu’on pourrait retenir:
On ne lance pas face au chien mais dans sa course Si on a dû mal à contrôler la distance et l’orientation du jouet qu’on lance, on préfère lancer dans l’eau Peu de répétitions Jamais à froid On accompagne le retour au calme du chien Attention au choix des surfaces
Si vous lisez l’anglais, je vous invite à aller ici. http://cynocity.fr/jouer-sans-se-blesser/ * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * |
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| Sujet: Re: Eviter les jeux de lancer de balle, de bâton ou de pouic-pouic: pourquoi? Ven 18 Aoû 2017 - 17:42 | |
| - Citation :
- TBT – Think Before Throwing!
In the past two days, I have worked with two dogs injured from overzealous ball playing, fetching, retrieving at quick paces, or whatever you want to call it. When I mentioned to both owners they would need to discontinue this activity for a while to let the dog heal, they both responded in despair with questions of how would they be able to exercise or tire out their energetic dog. And there were also interjections of how much the dog loves to play with the ball and disc. The fact that their dog was injured did not appear to be a concern. The real concern was how impossible it would be to stop doing this activity.
It occurred to me that many people feel this strong NEED to continuously throw a ball or other object for their dog, have them retrieve it, and repeat until the dog almost drops from exhaustion. Nothing seems to deter people from doing this – not even lameness. In both the recent dogs I worked with, the owners admitted the ball throwing in their yard caused the lameness and pain. However, they could not give it up, even though it was hurting their dog physically because the psychological stress to the dog and owner would be too much.
I look at things from a physical standpoint first and adhere to the rule of causing no harm. So, for me, this is a no brainer type of thing to deal with. There are many behaviors that can be used to replace ball playing and many types of activities and exercise that can be used safely to ‘tire’ the dog out. So, I am just going to go out there on a limb and publically state – I hate this exercise and in my opinion, it is the cause of more injuries to dogs who are not fit than any canine sport out there!
Let’s first look at the breakdown of a short retrieve. And by this, I mean tossing a ball or other object repetitively. The take off to retrieve the ball is an explosive movement. Many muscles are working to propel the dog forward, inclusive of the core and hindlimbs. Basically, the entire body works to move the dog forward quickly. The dog is focused on the movement of the ball and direction changes, rather than its own safe movement. Then comes the real stress of this motion — slowing down to grab the ball. The dog must use its muscles eccentrically to put the brakes on and grab the ball. The large muscles of the hips, shoulder and trunk need to work very hard to slow the dogs’ body down so it can safely and effectively pick up the ball. If the dog does not have the strength to do this, we often see it wipe out completely and fall on its face or we watch the hindlimbs dangerously move in front of the dogs’ body. Of course, we see this more often as the number of repetitions continues. The more fatigued the dog becomes, the less control they have over body movement.
Injuries can occur to the dog’s shoulders if the forelimbs slip while they are running full out with their heads in the air. Injuries to the iliopsoas and the lower back are also very common due to the lack of control of forward motion. Injuries to the spine may also occur, and of course, additional soft tissue injuries to the face, toes, wrists and hock. Unfortunately, this type of activity is very often performed without a warm up. I hear countless stories of owners who take their dog out in the morning, stand on their back porch and throw a ball ten to fifty times to help decrease its energy. There are many alternatives to this exercise, and I am sure your dog will love them.
Core work can burn more energy than playing fetch. While drinking your morning coffee, ask your dog to perform sit-to-stands on the K9 Kore Disk. Repeating this until the dog is tired will focus on both their strength and their training. Of course, this can be done any time throughout the day because it’s easy to incorporate into normal household routines. Teaching your dog to back up onto and over the Disk, BISkit or another object will also work their core and their hind end awareness. If your dog is able, you can add in side-stepping on and off an object.
Walking with exercise intervals is one of my favorite activities. If you only have ten minutes, taking your dog out for a ten-minute walk and breaking it up with intervals is a wonderful way to mentally and physically stimulate it. Bring a stop watch or set your phone and begin with a one minute fast walk. After a minute, ask your dog to perform ten sit-to-stands. Then continue for another fast minute walk. Then ask your dog for stand-to-sit-to-downs, and reverse. You can continue with this and add in walking backwards, side steps, etc. Both the mental and physical stimulation is a great way to exercise your dog.
If you MUST play fetch or ball with your dog, there are definitely things you can do to prepare your dog’s body for the activity:
Begin with slow and controlled ball playing. Start with short distances and a small number of reps. Always keep the throwing low and controlled. Do not do this on a slippery surface – such as wet grass, ice or snow. If your dog is exhibiting signs of lameness during the activity or after, STOP!! Help your dog build good core strength BEFORE ball playing (see previous BLOGS)
Keeping it Safe!
Dr. Debbie http://totofit.com/tbt-think-before-throwing/ * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * |
| | | Ewa Compte inactif
Nb de messages : 1531 Age : 63 Localisation : 63, Face au Puy de Dome
| Sujet: Re: Eviter les jeux de lancer de balle, de bâton ou de pouic-pouic: pourquoi? Ven 18 Aoû 2017 - 18:30 | |
| Loo m'a très clairement fait comprendre qu'il n'en avait absolument rien à "foot" de mes baballes ou bâtons. Du coup, j'ai même pas essayé avec Abby. ça tombe bien : c'est pas trop mon truc non plus. |
| | | PowerUser  
Nb de messages : 45704 Age : 48 Localisation : Dans la matrice! ^^ Emploi : Oracle
| Sujet: Re: Eviter les jeux de lancer de balle, de bâton ou de pouic-pouic: pourquoi? Mar 22 Aoû 2017 - 10:44 | |
| Heureusement! Mais je me demande combien de proprios s'inquiètent quand Médor ne court après la baballe!!!!! J'avoue que, personnellement, maintenant, les jeux de balles me font flipper quand on sait tous les comportements nuisibles qu'ils peuvent induire. * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * |
| | | Pomme  
Nb de messages : 2679 Age : 36 Localisation : Lauragais
| Sujet: Re: Eviter les jeux de lancer de balle, de bâton ou de pouic-pouic: pourquoi? Mar 22 Aoû 2017 - 10:50 | |
| Tout à l'heure j'essayais de faire passer mon stress en cherchant sur internet un cadeau pour Ma'ii qui aura deux ans jeudi (oui, elle s'en fout de son anniversaire, mais je crois que moi ça me ferait plaisir de le lui souhaiter parce que comme on annule nos vacances j'ai besoin de me changer les idées). Mais pas moyen de trouver un jouet qui ne fasse pas de bruit ! Soit sa pouic, soit ça siffle ! Bref, j'ai arrêté de chercher. |
| | | PowerUser  
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| Sujet: Re: Eviter les jeux de lancer de balle, de bâton ou de pouic-pouic: pourquoi? Mar 22 Aoû 2017 - 10:59 | |
| Achètes-lui un nerf de boeuf, je crois qu'elle sera ravie! * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * |
| | | Pomme  
Nb de messages : 2679 Age : 36 Localisation : Lauragais
| Sujet: Re: Eviter les jeux de lancer de balle, de bâton ou de pouic-pouic: pourquoi? Mar 22 Aoû 2017 - 11:17 | |
| Oui, je lui prendrais un truc comme ça, je prends souvent des trucs de ce style, os, oreilles de boeufs, nerfs, ça me semble être bien pour un chien et elle adore ça, mais ça ne sort pas trop de l'ordinaire du coup... et en ce moment j'ai besoin de tout doux, de rassurant, du coup je suis en train de faire un transfère sur elle, j'étais en mode lui trouver une peluche (je suis vraiment grave, et le pire c'est que j'en suis consciente). Mais c'est bon, ça ma soignée, je vais revenir à mes habitudes de trucs à mâcher, ils en ont pas encore fait qui pouic au moins |
| | | mitee  
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| Sujet: Re: Eviter les jeux de lancer de balle, de bâton ou de pouic-pouic: pourquoi? Mar 22 Aoû 2017 - 11:29 | |
| y a le gâteau comme le fait (oh le gros trou sur le pseudo) avec son akita ^^ * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * Pensez à utiliser la fonction "Chercher" en mode simple ou avancé . 4 lettres mini et une étoile * si vous ne cherchez qu'une partie du mot. Si le mot recherché ne fait que 3 lettres ou moins, passez par la fonction "Recherche Avancée" cliquez sur le bouton google. |
| | | Pomme  
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| Sujet: Re: Eviter les jeux de lancer de balle, de bâton ou de pouic-pouic: pourquoi? Mar 22 Aoû 2017 - 11:33 | |
| |
| | | mitee  
Nb de messages : 36041 Age : 44 Localisation : sud 92 Emploi : Préparatrice en pharmacie et bisounours
| Sujet: Re: Eviter les jeux de lancer de balle, de bâton ou de pouic-pouic: pourquoi? Mar 22 Aoû 2017 - 11:33 | |
| pit etre ^^ * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * Pensez à utiliser la fonction "Chercher" en mode simple ou avancé . 4 lettres mini et une étoile * si vous ne cherchez qu'une partie du mot. Si le mot recherché ne fait que 3 lettres ou moins, passez par la fonction "Recherche Avancée" cliquez sur le bouton google. |
| | | PowerUser  
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| Sujet: Re: Eviter les jeux de lancer de balle, de bâton ou de pouic-pouic: pourquoi? Mar 22 Aoû 2017 - 11:55 | |
| * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * |
| | | PowerUser  
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| Sujet: Re: Eviter les jeux de lancer de balle, de bâton ou de pouic-pouic: pourquoi? Mer 29 Nov 2017 - 17:11 | |
| - Citation :
- Is Fetching Really All That “Fetching” for Dogs?
Posted on September 25, 2015 by PPGWorld
Playing fetch is a common canine/owner activity but is it always the best thing for our dogs? Graphic © Can Stock Photo
As science sheds more light on the popular game of “fetch”, it is fascinating to learn that “fetch” may not always be that “fetching” after all for some dogs. Stressed dogs in particular may take longer to recover if they are playing fetch. This article discusses how this game affects a dog’s body.
Fetch can ignite the hunting instincts in some dogs. This becomes evident when one considers that many dogs do not need to be taught how to run after a ball, but only how to return it. Sometimes dogs are natural hunters and instinctively run after small moving objects that resemble prey. In fact, the concentration of cones in their eyes is such that they see moving objects in the periphery of their vision twice as well as they see static objects right in front of them.
The Dog Pulse project in Norway studies this phenomenon as well by measuring the heart rate of a dog and identifies points where the dog’s fight or flight response is triggered when playing fetch. When this hunting instinct is triggered, the dog gets a boost of adrenaline. Just as we would, if we were doing something extreme like bungee jumping. With repeated exposure to adrenaline, another hormone is released in the body, cortisol. Cortisol is a type of steroid.
These hormones are great in short doses, for emergencies. They are very powerful and provide a lot of power to the body and muscles. The body gets faster, stronger and tougher. But something that powerful cannot be emptied as quickly as it’s pumped in.
In some cases, adrenaline is known to have remained in circulation for seven days and cortisol is known to have remained in circulation for up to as much as 40 days. When an animal hunts in the wild, after that adrenaline rush, he sits down to eat his meal and lets the hormones wear off. But when we throw the ball, we throw several times each session. Imagine bungee jumping several times over. Imagine taking that many shots of steroids, every day. It might be worth considering how much of the residual hormone is coursing through a dog’s body and how long it would take for all those hormones to leave the body. Every dog’s physiology is different; some may show the effects while others may not.
It is a commonly held belief that dogs need to play fetch to remain healthy. As part of my education I have been studying street dogs and how much they move around. While my results are still pending publication, I can say with confidence they just don’t run as much. Maybe they just need to conserve their energy. However, they do explore a lot more, use all their senses and get at least 16 hours of sleep a day.
If a dog is overweight despite say around 45 minutes of exercise a day, it may be worth checking his diet and general health, and considering a check up with the veterinarian.
Sometimes clients point out that their dog brings the ball to them asking to play. This is true. Adrenaline addiction is as real an addiction any other. I may reach for that next cigarette, but that does not make it good for me. Not all dogs are “addicted” by any means. Some dogs genuinely love the game. Further, many dogs have an innate joy of engaging in a wide range of dog sports.
For the dog who does not appear to be so engaged in a game of fetch though, consider alternative games include nose games like treat search and mental games like dog puzzles. Often – but not always – these can be more calming on a dog and can go a long way in addressing stress issues. Some dogs prefer their owners’ attention over the notion of repeatedly running after a ball. When he brings the ball to you, maybe he is just hoping for some attention and it’s fine to give him that if that’s what he wants. Talk to him. Maybe tell him a story. Dog Pulse uncovered that just as fetch increases heart rate, search games can bring down the heart rate. In addition, slow walks build core muscles, and sniffing on walks exercises a dog’s mind, helping to calm him down and tire him. Food for thought indeed.
References
Dog Pulse. (n.d.). Retrieved from Dog Pulse Org.
Horowitz, A. (2010). Inside of a Dog. In A. Horowitz, Inside of a Dog. New York: Simon & Schuster.
Sapolsky, R. M. (2004). Why Zebras Don’t Get Ulcers. In R. M. Sapolsky, Why Zebras Don’t Get Ulcers. New York: Henry Hold & Co.
First published in Bangalore Mirror, June 8, 2015, Times Group
For more articles by Sindhoor Pangal visit: www.nishidiaries.wordpress.com https://ppgworldservices.com/2015/09/25/is-fetching-really-all-that-fetching-for-dogs/ * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Eviter les jeux de lancer de balle, de bâton ou de pouic-pouic: pourquoi? Mar 9 Jan 2018 - 15:22 | |
| Super intéressants les 2 derniers articles Think Before Throwing! et Is Fetching Really All That “Fetching” for Dogs? Merci ! |
| | | PowerUser  
Nb de messages : 45704 Age : 48 Localisation : Dans la matrice! ^^ Emploi : Oracle
| Sujet: Re: Eviter les jeux de lancer de balle, de bâton ou de pouic-pouic: pourquoi? Mar 9 Jan 2018 - 16:07 | |
| On t'en prie! * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * |
| | | PowerUser  
Nb de messages : 45704 Age : 48 Localisation : Dans la matrice! ^^ Emploi : Oracle
| Sujet: Re: Eviter les jeux de lancer de balle, de bâton ou de pouic-pouic: pourquoi? Mer 14 Fév 2018 - 16:31 | |
| Copyrighté, je peux pas citer: http://www.activiteschiens.be/jeux-de-lancer/ - Spoiler:
JEUX DE LANCER
Sujets abordés [cacher]
Principe Les processus Ceux qui gèrent Ceux qui ne gèrent pas Blessures physiques L’avis d’une spécialiste Excitation et hormones de stress Activités alternatives
Principe
Il s’agit de lancer un objet (balle, bâton, corde, Frisbee,…) à quelques mètres, dans l’objectif que le chien aille le chercher et nous le rapporte. Il faut bien reconnaître que tout le monde a déjà essayé ce genre de jeu. Observons nos chiens, que pouvons-nous remarquer ?
Pour la majorité des chiens : ne pas lancer d’objets ! Les processus
Pendant un jeu de lancer, l’ensemble des actions ou réactions physiques de notre compagnon est composé entre autres de :
Voir l’objet être lancé, Démarrer en direction de l’objet lancé, Regarder / entendre / sentir où l’objet a atterri, Arriver à destination, S’arrêter pour saisir l’objet ou le saisir en plein vol, Rapporter l’objet au lanceur, S’arrêter et repartir.
Ces informations visuelles, auditives et olfactives sont envoyées au cerveau. Selon l’expérience du chien, il reste dans une interaction rationnelle ou modérée (ceux qui gèrent) ou il passe en réaction automatique, c’est devenu un réflexe (ceux qui ne gèrent pas).
Pensons un instant aux nageurs ou aux coureurs qui ont appris à réagir le plus rapidement possible au stimulus auditif du coup de feu annonçant le début de la compétition. Ils ont entraîné leur corps à combattre les réflexes innés (sursauter, frémir,…) pour les transformer en réflexes appris (se propulser en avant).
Ce processus est identique chez les chiens entraînés à courir après des objets. A force de séances d’entraînement, les réflexes de nos chiens sont affûtés pour démarrer et courser un objet. Et finalement, peu importe l’objet : tout ce qui passe devant les yeux du chien, à une certaine vitesse, provoque le même réflexe. Notre chien coursera cette chose ou cette personne : un vélo, un chat ou un enfant qui court,… Nous avons augmenté la rapidité de réactivité de notre chien ainsi que son instinct de prédation. Ceux qui gèrent
Certains de nos compagnons sont tout à fait capables de gérer les jeux de lancer. Après quelques lancers, ils arrêtent de nous rapporter l’objet en question et vont le mâchouiller dans un coin du jardin ou du living ou l’abandonnent sur place pour vaquer à d’autres occupations. Ces chiens sont capables de mesurer leur seuil de tolérance physique et émotionnel. Ceux qui ne gèrent pas
Qu’en est-il des chiens qui montent en excitation au point de ne pas/plus être conscient du monde qui les entoure ? A la vue de l’objet adoré, ces chiens vont saliver ou gémir ou aboyer ou sauter sur nous ou tout ça à la fois : un feu d’artifice d’excitation. Ils sont devenus accrocs à ces objets et à ce qu’ils représentent. Dans certains cas, ces objets sont devenus une ressource tellement importante, que ces chiens font tout ce qui est en leur pouvoir pour ne pas perdre cet objet. Une personne ou un animal qui viendrait à s’aventurer trop près de ce trésor, pourrait amèrement le regretter.
Quand partager la balle est possible ...
Quand partager la balle est possible …
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Quand partager la balle n’est pas possible … Blessures physiques
Selon la « technique » choisie par notre chien pour le démarrage, la course ou le saut (et le retour au sol), la préhension, le pivot pour le retour au lanceur,…de graves blessures physiques peuvent être provoquées. Si notre chien choisit de se lancer dans les airs pour attraper l’objet qui passe au-dessus de lui, imaginons les contraintes musculaires, articulaires et squelettiques auxquelles son corps est soumis à partir du moment où il se propulse du sol : il saute, est en suspension, saisit (ou essaie de saisir) l’objet et se réceptionne ou retombe au sol.
Rappelons-nous que le squelette de notre chien n’est pas équipé de clavicule. Sa colonne vertébrale est donc reliée à l’omoplate (os supérieur des pattes avant) par des muscles et des tendons uniquement.
jeux-dangereux-balle-baton-frisbee
Extension et propulsion
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Envol et préhension
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Blessures et …
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… et traumatismes L’avis d’une spécialiste
Voici ce que répond Nathalie Barrière, vétérinaire spécialisée en ostéopathie, à la question « Quelles blessures ou séquelles avez-vous pu constater spécifiquement en conséquence d’un jeu de lancer de jouets (balles, frisbees, bâtons,…) ? »
« La blessure la plus courante est la déchirure du ligament croisé antérieur au niveau du grasset (genou). Cette déchirure peut être partielle ou totale. Le bas de la patte reste au sol tandis que le haut pivote, ce qui crée une torsion du genou. Lorsque la déchirure est totale, il faut malheureusement souvent opérer le chien. Quand c’est partiel, cela dépend de beaucoup de facteurs mais le chien devra être mis au repos au minimum 2 mois.
Cette lésion entraîne au niveau ostéopathique une cascade de compensations : le bassin se positionne en bascule pour mettre plus de poids sur un postérieur par rapport à l’autre. Cette bascule de bassin entraîne un blocage au niveau de la 4e ou de la 5e vertèbre lombaire et au niveau de la jonction thoraco-lombaire.
Les hanches vont être stimulées lors de la propulsion. Si celle-ci est faite de travers et/ou à froid, le chien peut ressentir une vive douleur. Le bassin va alors très vite se retrouver lui aussi en lésion.
On peut aussi fréquemment rencontrer des lésions aux membres antérieurs, surtout au niveau des épaules (suite à une glissade le plus souvent) ou au niveau des carpes (poignets)(suite aux freinages brusques et aux changements de direction).
Les lésions au niveau du dos vont principalement se situer en dorsal haut (entre les omoplates), à la jonction thoraco-lombaire et en région lombaire basse.
La nuque peut aussi être bloquée lors d’un mouvement brusque. C’est un des endroits les plus douloureux. Les chiens poussent souvent des cris « comme si on leur marchait sur la queue alors qu’on ne les touche pas » pendant toute la période d’inflammation.
Les articulations temporo-mandibulaires (mâchoires), lors de réceptions « en pleine gueule » peuvent aussi se bloquer.
Les blessures et les douleurs peuvent se marquer instantanément, parfois même avec un cri, ou se marquer à froid après l’effort (parfois même seulement le lendemain).
Dans les cas les plus graves mais heureusement plus rares, on peut avoir des fractures ou des arrachements des cartilages de croissance. Ces fractures sont difficiles à soigner car souvent ce sont des fractures en spirale, c’est à dire liée à une torsion de l’os long au moment de l’atterrissage. L’os le plus souvent touché par ce type de fracture est le tibia.
Tous ces problèmes étaient des séquelles en « aigus » mais il ne faut pas oublier non plus les lésions qui vont être chroniques, à force de répéter tout le temps les mêmes mouvements, on retrouvera de l’arthrose sur les articulations les plus sollicitées, c’est à dire : les genoux, les hanches, les vertèbres (dorsales et lombaires), les carpes et les épaules. » Excitation et hormones de stress
Rappelons-nous que l’excitation provoque dans le corps du chien le déclenchement du processus de survie : graisses, sucre, augmentation du rythme cardiaque, augmentation de la pression sanguine, hormones de stress,… Son corps se prépare à l’action.
L’idéal est d’éviter les situations excitantes et/ou stressantes. Rappelons-nous : en cas d’excitation trop importante ou de stress, le cerveau est monopolisé par les réactions physiques de survie et ne peut donc rien gérer d’autre dans le même laps de temps. Les nouvelles informations restent sans suite, le cerveau étant incapable de s’y consacrer. Activités alternatives
Si notre chien aime les balles, les bâtons, les frisbees ou tout autre jouet, il y a une multitude de jeux à leur proposer en utilisant ces jouets : mâcher, transporter, rechercher un objet perdu, récupérer un objet caché,…
Remporter un challenge comme transporter un objet renforce la confiance que notre chien a en lui.
Alternetive au jeu de lancer: Transporter une branche
Alternative au jeu de lancer: Transporter une branche
Alternative au jeu de lancer: un jouet caché pour Koumack
Alternative au jeu de lancer: un jouet caché pour Koumack
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Nb de messages : 45704 Age : 48 Localisation : Dans la matrice! ^^ Emploi : Oracle
| Sujet: Re: Eviter les jeux de lancer de balle, de bâton ou de pouic-pouic: pourquoi? Mer 14 Fév 2018 - 16:51 | |
| A lire: https://drive.google.com/drive/folders/0B41Oeli-KvAYTy1NNVo0TDRUVk0 - Citation :
- Nous partageons aujourd'hui avec vous une étude sur la problématique d'excitation liée aux jeux de lancer. Quand nous abordons ce sujet auprès des maîtres, auprès d'asso, auprès d'autres professionnels ou de stagiaires nous avons souvent l'impression d'être pris pour des fous. C'est un sujet "tabou" qui se heurte à nos représentations du chien comme compagnon de jeu. Merci à Morgane Moisan - Educateur Comportementaliste Canin & Félin d'avoir poussé la démarche et de donner à nos constats de terrain une crédibilité scientifique.
https://www.facebook.com/mercimonchien * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * |
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