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Nous tenons à préciser que ce forum a été créé dans le but de vous faire découvrir la possibilité d'une éducation utilisant une approche positive et respectueuse de votre chien.
Si vous avez des problèmes avec votre ou vos chiens, nous vous recommandons vivement de faire appel à un éducateur canin spécialisé en rééducation comportementale ou à un comportementaliste (utilisant le renforcement positif et aucun outil coercitif, cela va sans dire).
Les explications et conseils donnés sur ce forum ne sont là que pour vous orienter et vous informer des possibilités qui vous sont offertes pour éduquer votre compagnon à quatre pattes.
L'Equipe du Forum
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| | Education d'un chiot: conseils? | |
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Auteur | Message |
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PowerUser  
Nb de messages : 45704
| Sujet: Re: Education d'un chiot: conseils? Mer 31 Aoû 2016 - 21:05 | |
| Si possible, préférer le parc à chiot ou une pièce qui ne craint pas et mettre une barrière à l'entrée.
Et si la cage est utilisée, entraîner correctement et ne pas oublier que cela doit être transitoire (si utilisée à la maison). |
| | | PowerUser  
Nb de messages : 45704
| Sujet: Re: Education d'un chiot: conseils? Mer 31 Aoû 2016 - 22:08 | |
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| | | Del15135 Compte inactif
Nb de messages : 483 Age : 31 Localisation : Essonne Emploi : Doctorante Psychologie
| Sujet: Re: Education d'un chiot: conseils? Mer 31 Aoû 2016 - 22:58 | |
| - PowerUser a écrit:
- Et si la cage est utilisée, entraîner correctement et ne pas oublier que cela doit être transitoire (si utilisée à la maison).
Dans mon cas, je comptais en faire son lieu de vie. Fermée la nuit et en mon absence au début, et en grandissant elle restera ouverte |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Education d'un chiot: conseils? Jeu 1 Sep 2016 - 11:37 | |
| Pourquoi vouloir le laisser en cage la nuit et lors de tes absences ? Ça risque de te causer plus de problèmes qu'autre chose sur le long terme ... Un article intéressant au sujet de la cage : https://hund.fr/actualites/mettre-un-chien-dans-une-cage/9/ |
| | | Del15135 Compte inactif
Nb de messages : 483 Age : 31 Localisation : Essonne Emploi : Doctorante Psychologie
| Sujet: Re: Education d'un chiot: conseils? Jeu 1 Sep 2016 - 11:54 | |
| - Kayou a écrit:
- Pourquoi vouloir le laisser en cage la nuit et lors de tes absences ? Ça risque de te causer plus de problèmes qu'autre chose sur le long terme ...
Un article intéressant au sujet de la cage : https://hund.fr/actualites/mettre-un-chien-dans-une-cage/9/ Pour pouvoir intervenir systématiquement au début lors qu'il fait quelque chose d'interdit et donc renforcer l'apprentissage. Et évidemment c'est aussi pour ne pas risquer les grosses bêtises en mon absence. Tu auras évidemment bien compris que la cage fermée n'est que transitoire et permet simplement de palier les bêtises du chiot. A terme elle restera ouverte H24. Si ça se trouve je n'aurai pas besoin de la fermer, mais au cas où, je prévois Et puis c'est dans sa cage que se trouvera son panier donc normalement il devrait y aller de lui même, je souhaite en faire son "chez lui". Mais je vais aller lire le post que tu m'as marqué, merci |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Education d'un chiot: conseils? Jeu 1 Sep 2016 - 12:06 | |
| Bonne lecture Un autre petit article : - Ouaf Magasine, 23 mars 2013 a écrit:
- Pourquoi enfermer son chien en cage ?
Le crate training est une technique d’éducation canine qui consiste à apprendre à son chien à apprécier d’être dans sa cage que l’on place à l’intérieur de la maison. Cela se développe surtout dans les années 1970/80 – même si cela se pratique depuis plus longtemps – en tant que technique d’éducation. Aujourd’hui, la méthode qui consiste à apprendre à son chien à apprécier d’être enfermé en cage, fait le tour du monde comme une nouvelle mode. C’est trompeur : il ne s’agit pas du tout d’une nouvelle idée, qui serait née de récentes avancées en matière de comportement canin. C’est, au contraire, une technique vieillotte, basée sur des théories sans fondement scientifique, exactement comme la dominance. OuafMag voudrait pousser un coup de ouaf contre cette technique de la cage. Lorsque votre esprit n’est plus pollué par cette croyance ancestrale de dominance de l’homme sur le chien, vous pouvez appliquer des techniques efficaces avec votre chien pour qu’il soit heureux de vous obéir et vous obtenez des miracles. Alors, la question à propos d’enfermer son chien dans une cage, ce n’est pas de savoir si c’est cruel ou pas. La vraie question c’est : est-ce que vous voulez résoudre vos problèmes sur le fond ou sur la forme ? Car c’est bien là la différence entre les méthodes vieilles comme Mathusalem et les méthodes modernes d’éducation du chien. Et peu importe qu’on utilise le renforcement positif pour apprendre au chien à apprécier sa cage. Utiliser une cage pour l’éducation du chien, quand bien même c’est un endroit confortable et sympa que l’on ne ferme tout au plus qu’une heure par jour, c’est encore utiliser un accessoire de coercition. C’est encore croire que le chien, qui n’est plus un animal de meute depuis l’aube de l’âge de l’agriculture, ne peut pas apprendre tout ce qu’on décide de lui apprendre parce qu’il veut dominer sa meute. Le sentiment de sécurité d’un chien ne dépend pas de la superficie de l’espace. Il dépend du travail que vous faites avec lui. Un chien stressé est un chien mal éduqué. Avec la technique de la cage, il s’agit encore d’invoquer les instincts du loup, qui apprécie d’avoir sa tanière. Or, nous vivions encore vêtus de peaux de bêtes que le chien n’avait déjà plus rien à voir avec le loup. L’argument principal des adeptes de cette méthode, c’est que le chien apprécie d’avoir son endroit à lui, un endroit où il se sent en sécurité parce que c’est un espace restreint et qu’on en a fait un endroit agréable. Ce à quoi Warren Eckstein* rétorque que cela implique que le chien ne se sent pas assez en sécurité chez lui. S’il faut une cage, fermée ou pas, pour que le chien se sente en sécurité ou « plus en sécurité » et ne manifeste pas de troubles comme la destruction ou l’aboiement intempestif, c’est qu’il y a une défaillance dans l’éducation. Avoir un chien qui se sent parfaitement en sécurité chez lui, c’est du travail. La technique de la cage dans l’éducation du chien a du succès parce que pour éduquer un chien, il faut beaucoup de temps et de patience et aujourd’hui, ce n’est pas ce qu’il y a de plus populaire. Nous sommes dans une société qui veut tout et tout de suite. Éduquer un chien ce n’est pas assis-couché-debout ou va dans ta cage. C’est d’abord revoir ses priorités pour passer du temps avec lui, créer un lien de confiance et en faire un chien équilibré qui n’est pas peureux ni stressé, ni par le départ de son maître, ni par l’orage, ni par les enfants, ni par quoi que ce soit. C’est ensuite pouvoir obtenir ce que l’on veut sans avoir recours à la force. La force inclut tirer, pousser et enfermer. Comme le dit Victoria Stilwell**, dans le monde animal, le chef n’est jamais celui qui est le plus fort. C’est justement celui qui sait se faire respecter sans utiliser la force. OuafMag, depuis plusieurs années, suit le travail de nombreux éducateurs anglo-saxons et il y a des méthodes géniales, des esprits brillants, des approches de l’éducation canine moderne ludiques et douces, qui finissent par sortir à un moment ou à un autre, leur satanée cage. Pourtant, Eckstein et tant d’autres, éduquent des chiens depuis 15, 20,30 ans et n’ont jamais utilisé aucune cage. Et des millions de personnes dans le monde ont des chiens et n’y connaissent pas grand-chose à l’éducation ou au comportement canin, et elles ont pourtant de braves chiens, bien dans leur tête, sans utiliser de cage. Votre chien peut apprendre : - à ne plus ronger vos pieds de meuble - à ne plus aboyer quand vous vous en allez - à ne plus grogner sur personne - à ne plus fuguer - à ne plus avoir peur de qui que ce soit et tant d’autres choses Choisissez la modernité. Choisissez l’efficacité. Choisissez des techniques qui vous donnent des résultats DURABLES et pas des solutions de facilité (qui ne marchent qu’au moment où vous y avez recours). |
| | | Del15135 Compte inactif
Nb de messages : 483 Age : 31 Localisation : Essonne Emploi : Doctorante Psychologie
| Sujet: Re: Education d'un chiot: conseils? Jeu 1 Sep 2016 - 12:37 | |
| Je suis d'accord avec ce qui est inscrit, mais je n'ai pas l'impression d'être dans cette démarche.
Mon objectif n'est pas d'enfermer mon chien pour étouffer les comportements gênants traduisant un mal-être. C'est plus de limiter les désagréments qui arrivent pendant les premiers mois du chiot lorsque l'apprentissage est en cours. Lui proposer finalement un grand panier (qui peut se fermer) n'est pas incompatible avec le fait de lui offrir une éducation, en tout cas selon moi. Je me rendrai peut être compte que la cage n'est pas utile le moment venu, je vous dirai ce qu'il en est. |
| | | mitee  
Nb de messages : 36034 Age : 44 Localisation : sud 92 Emploi : Préparatrice en pharmacie et bisounours
| Sujet: Re: Education d'un chiot: conseils? Jeu 1 Sep 2016 - 13:06 | |
| je pense qu'il vaut mieux l'avoir, ne serai ce pour l'apprentissage pour le jour ou (avion train, voiture, hôtel, l'attente lors des stages de nadine ). un peu comme j'avais envisagé d'enfermer le buzz dans la salle de bain si il avait eu besoin de s'isoler et ou détruit... et l'isoler le temps qu'il s'adapte. je ne l'ai fait que pour gérer les passages de wifi vers le dehors ou le dedans. mais l'asso c'était focalisé là dessus au point ou j'ai failli prendre un autre chien. envisager et avoir les outils ne nécessite pas de les utiliser. la serpillère est un outil souvent cité comme de première importance avec un chiot, et si certains l'utilisent encore longtemps dans la croissance du chiot, d'autres ne s'en servent que pour le ménage et des chiens capable de se faire du mal "hors cage" on en a eu au moins un sur le forum. un boxer. il n'a jamais vraiment guérit (pis on a plus eu de nouvelles) mais au moins il semblait mieux pour les maîtres. * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * Pensez à utiliser la fonction "Chercher" en mode simple ou avancé . 4 lettres mini et une étoile * si vous ne cherchez qu'une partie du mot. Si le mot recherché ne fait que 3 lettres ou moins, passez par la fonction "Recherche Avancée" cliquez sur le bouton google. |
| | | DogElle  
Nb de messages : 1461 Age : 30 Localisation : France
| Sujet: Re: Education d'un chiot: conseils? Jeu 1 Sep 2016 - 13:43 | |
| Je préfère mettre un chiot en cage durant les absences (avec bien sur un apprentissage progressive) que la possibilité de perdre le chien du à une oclusion par exemple.
Pour moi l'apprentissage de la cage permet d’éviter un stress par exemple en cas d’hospitalisation du chien, lors de stages, expo, concours etc
Combien apprennent le port de la muselière qui ne se servira jamais durant la vie du chien ? Le médical training est intéressent je trouve et devrais être plus développé. |
| | | mitee  
Nb de messages : 36034 Age : 44 Localisation : sud 92 Emploi : Préparatrice en pharmacie et bisounours
| Sujet: Re: Education d'un chiot: conseils? Lun 2 Jan 2017 - 17:12 | |
| - Cattleya a écrit:
- Ce guide d'exercices pour chiots allant de 8 semaines à 2 ans permet de planifier des exercices appropriés à l'âge de votre chien en fonction de son stade de développement.
Il porte à la fois sur le développement physique, social et mental du chiot.
* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * Pensez à utiliser la fonction "Chercher" en mode simple ou avancé . 4 lettres mini et une étoile * si vous ne cherchez qu'une partie du mot. Si le mot recherché ne fait que 3 lettres ou moins, passez par la fonction "Recherche Avancée" cliquez sur le bouton google. |
| | | mitee  
Nb de messages : 36034 Age : 44 Localisation : sud 92 Emploi : Préparatrice en pharmacie et bisounours
| Sujet: Re: Education d'un chiot: conseils? Lun 16 Jan 2017 - 16:38 | |
| * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * Pensez à utiliser la fonction "Chercher" en mode simple ou avancé . 4 lettres mini et une étoile * si vous ne cherchez qu'une partie du mot. Si le mot recherché ne fait que 3 lettres ou moins, passez par la fonction "Recherche Avancée" cliquez sur le bouton google. |
| | | MiMi&Pya  
Nb de messages : 2436 Age : 35 Localisation : Rennes
| Sujet: Re: Education d'un chiot: conseils? Jeu 2 Fév 2017 - 17:48 | |
| https://hund.fr/actualites/quand-il-sera-grand-mon-chiot-sera/98/ - Spoiler:
Quand il sera grand, mon chiot sera...Céline, 02.02.2017 Un chien d’accompagnement ! Un champion d’agility ! Un chien médiateur ! Un chien de sauvetage en mer ! Un champion de concours de beauté ! Un chien de garde ! Un chasseur hors-pair ! Un champion de cani-cross !... Vous pouvez compléter, des idées et des envies, il y a des tonnes. Dans ce sujet, je ne peux pas m’empêcher de penser aux enfants, qui sont parfois guidés fermement vers un choix de carrière qui ne leur correspond pas réellement, parce que c’est ça, l’image de la réussite dans les yeux des parents. Et tout le bien qu’ils veulent pour leurs enfants peut se montrer d’une façon très maladroite et contraignante. Alors oui, ici, nous ne parlons pas des enfants, mais quand on adopte un chiot avec l’idée qu’il deviendra ceci ou cela, on oublie un petit peu qu’on adopte un individu et que peut-être que lui, en tant qu’individu, il a d’autres projets. "Il vient d’une lignée de courses, toute sa famille fait de la traction, c’est dans les gênes, je vous dis !" Oui... Et s’il préférait le canapé ? Et s’il préférait réellement l’exploration à la traction ? Et s’il préférait, mille fois, faire de la grande randonnée à une sortie en cani-vtt ? Et si toute son énergie, il adorait la dépenser autrement ? Peu importe son nom, son pedigree, sa lignée, sa famille, il reste un individu qui pourra avoir des appréhensions et des plaisirs propres. "Il a été sélectionné pour la douceur de ses parents et sociabilisé depuis tout petit afin de devenir le chien d’accompagnement idéal pour mon petit garçon malade !" Oui... Et s’il n’était juste pas à l’aise dans ce rôle ? Et si c’était trop lourd, émotionnellement parlant pour lui ? Et s’il avait juste envie de calme et de tranquillité plusieurs heures par jour ? Peu importe sa sélection, le travail effectué pour l'amener dans cette voie, il reste un individu qui peut tout à fait ne pas avoir envie de faire ce type d’accompagnement. "Il est super rapide et agile, il a toute les qualités pour devenir champion d’agility !" Oui... Et s’il préfère utiliser son agilité dans les fourrés et les broussailles pour partir à la découverte du monde ? Et s’il adore escalader en permanence de nouvelles choses ? Et s’il aime prendre son temps lorsqu’il grimpe et découvre ? Et s’il apprécie de faire des sprints sans avoir à réfléchir ? Peu importe ses aisances personnelles, ça n’implique pas qu’il appréciera la discipline et qu’il se fera plaisir, obligatoirement, avec ce sport. Au final, si on a un projet trop précis, un rêve trop étroit et contraignant, il y a beaucoup de risques pour que le chiot tout aussi bien choisi soit-il ne parvienne pas à rentrer dans cette petite case trop étroite pour lui... et devienne parfois une source de déception ou d’incompréhension. Les chiens sont des animaux formidables avec des capacités très impressionnantes mais pour pouvoir les voir, il faut aussi accepter de les laisser vivre leurs vies et ça peut passer par leur proposer des tas d’activités différentes et voir dans quoi ils s’épanouissent le mieux et peut-être que votre chiot que vous rêviez champion d’agility deviendra un champion de frisbee freestyle ou un champion de cani-cross ou un randonneur génial capable de vous montrer les chemins les plus sûrs au milieu d’une inondation sans la moindre hésitation, mais pour ça, il faut accepter l’idée même que ce chiot, il deviendra qui il est et pas celui dont on rêve. Et rassurez-vous, la réalité peut dépasser le rêve
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| | | Del15135 Compte inactif
Nb de messages : 483 Age : 31 Localisation : Essonne Emploi : Doctorante Psychologie
| Sujet: Re: Education d'un chiot: conseils? Jeu 2 Fév 2017 - 21:31 | |
| Il y a quelques mois nous avions abordé ensemble l'utilisation d'une cage d'apprentissage. Me revoilà avec mes + et mes - de son utilisation. Bien évidement, il ne s'agit que d'un jugement très personnel s'appliquant à mon chiot et qui n'est de ce fait pas nécessairement généralisable.
J'avais opté pour une cage XL de 107 cm (pour bébé Leemon, australien de 2mois). La cage était spacieuse, il avait un coin dodo avec son panier et un coin jeux avec ses jouets.
Utilisée la nuit pendant les 2 premiers mois environ, elle aura participé à l'acquisition définitive de la propreté. Par chance, mon chiot était quasi propre dès son arrivée. Pour ne pas souiller son coin nuit, il se retenait plus facilement qu'en étant hors de la cage et a passé toutes ses nuits au sec.
Utilisée pendant les absences, elle a permis de limiter l'anxiété de séparation au moins les premiers mois. Elle a également évité les grosses bêtises et dégradations bien connues des chiots.
Utilisée en notre présence ouverte ou fermée, elle a permis d'isoler le chiot pour qu'il se repose tranquillement ou en "punition". Lorsqu'il reproduisait un mauvais comportement plusieurs fois sans l'interrompre lorsqu'on lui demandait, il y était enfermé quelques minutes. Gros bémol sur ce point, puisque très rapidement (disons à partir de 3,5 mois) la cage est devenue un catalyseur de frustration. Dès que Leemon y était enfermé (la nuit ou à la suite d'une bêtise) il donnait l'apparence de se calmer, mais devenait encore plus infernale dès qu'on ré-ouvrait la cage. Associée à un mauvais apprentissage du panier (mauvais point pour nous!) la cage est devenue contre-productive et nous nous en somme séparée vers 4mois.
Verdict personnel. La cage nous aura été utile pour la propreté et pour protéger nos propres affaires. Elle aura permis de contrôler l'ardeur du jeune Leemon. Attention toutefois, cela n'a été positif que quelques semaines. Nous nous sommes vite rendu à la conclusion que celle-ci n'était finalement pas adaptée après l'âge de 3.5mois pour un chiot comme Leemon qui présente de grandes difficultés à gérer sa frustration, encore aujourd'hui.
Nous avons ouvert l'accès au salon pour la nuit, et nous avons opté pour un parc à chiot (8 panneaux) pendant les absences. Bien plus adapté à Leemon à partir de 4mois. |
| | | Pomme  
Nb de messages : 2679 Age : 36 Localisation : Lauragais
| Sujet: Re: Education d'un chiot: conseils? Ven 3 Fév 2017 - 10:52 | |
| - MiMi&Pya a écrit:
- https://hund.fr/actualites/quand-il-sera-grand-mon-chiot-sera/98/
- Spoiler:
Quand il sera grand, mon chiot sera...Céline, 02.02.2017 Un chien d’accompagnement ! Un champion d’agility ! Un chien médiateur ! Un chien de sauvetage en mer ! Un champion de concours de beauté ! Un chien de garde ! Un chasseur hors-pair ! Un champion de cani-cross !... Vous pouvez compléter, des idées et des envies, il y a des tonnes. Dans ce sujet, je ne peux pas m’empêcher de penser aux enfants, qui sont parfois guidés fermement vers un choix de carrière qui ne leur correspond pas réellement, parce que c’est ça, l’image de la réussite dans les yeux des parents. Et tout le bien qu’ils veulent pour leurs enfants peut se montrer d’une façon très maladroite et contraignante. Alors oui, ici, nous ne parlons pas des enfants, mais quand on adopte un chiot avec l’idée qu’il deviendra ceci ou cela, on oublie un petit peu qu’on adopte un individu et que peut-être que lui, en tant qu’individu, il a d’autres projets. "Il vient d’une lignée de courses, toute sa famille fait de la traction, c’est dans les gênes, je vous dis !" Oui... Et s’il préférait le canapé ? Et s’il préférait réellement l’exploration à la traction ? Et s’il préférait, mille fois, faire de la grande randonnée à une sortie en cani-vtt ? Et si toute son énergie, il adorait la dépenser autrement ? Peu importe son nom, son pedigree, sa lignée, sa famille, il reste un individu qui pourra avoir des appréhensions et des plaisirs propres. "Il a été sélectionné pour la douceur de ses parents et sociabilisé depuis tout petit afin de devenir le chien d’accompagnement idéal pour mon petit garçon malade !" Oui... Et s’il n’était juste pas à l’aise dans ce rôle ? Et si c’était trop lourd, émotionnellement parlant pour lui ? Et s’il avait juste envie de calme et de tranquillité plusieurs heures par jour ? Peu importe sa sélection, le travail effectué pour l'amener dans cette voie, il reste un individu qui peut tout à fait ne pas avoir envie de faire ce type d’accompagnement. "Il est super rapide et agile, il a toute les qualités pour devenir champion d’agility !" Oui... Et s’il préfère utiliser son agilité dans les fourrés et les broussailles pour partir à la découverte du monde ? Et s’il adore escalader en permanence de nouvelles choses ? Et s’il aime prendre son temps lorsqu’il grimpe et découvre ? Et s’il apprécie de faire des sprints sans avoir à réfléchir ? Peu importe ses aisances personnelles, ça n’implique pas qu’il appréciera la discipline et qu’il se fera plaisir, obligatoirement, avec ce sport. Au final, si on a un projet trop précis, un rêve trop étroit et contraignant, il y a beaucoup de risques pour que le chiot tout aussi bien choisi soit-il ne parvienne pas à rentrer dans cette petite case trop étroite pour lui... et devienne parfois une source de déception ou d’incompréhension. Les chiens sont des animaux formidables avec des capacités très impressionnantes mais pour pouvoir les voir, il faut aussi accepter de les laisser vivre leurs vies et ça peut passer par leur proposer des tas d’activités différentes et voir dans quoi ils s’épanouissent le mieux et peut-être que votre chiot que vous rêviez champion d’agility deviendra un champion de frisbee freestyle ou un champion de cani-cross ou un randonneur génial capable de vous montrer les chemins les plus sûrs au milieu d’une inondation sans la moindre hésitation, mais pour ça, il faut accepter l’idée même que ce chiot, il deviendra qui il est et pas celui dont on rêve. Et rassurez-vous, la réalité peut dépasser le rêve
Très juste cet article, c'est bien de le dire ! |
| | | PowerUser  
Nb de messages : 45704 Age : 48 Localisation : Dans la matrice! ^^ Emploi : Oracle
| Sujet: Re: Education d'un chiot: conseils? Mer 22 Fév 2017 - 13:48 | |
| Juste pour rappel... - Citation :
- 5 choses à savoir quand on veut vivre avec un chien
La culture populaire est une culture dont "la principale caractéristique est d'être produite et appréciée par le plus grand nombre".
Nous avons une culture populaire canine bien ancrée, portée par un incroyable nombre de prescripteurs, soutenue par des biais médiatiques, initiée par les fantasmes de notre enfance.
Ce sentiment de connaître le chien nous pousse à nous lancer dans l'aventure de la vie commune humain-canin sans plus de recherche que celle parfois de la race. Pourtant le nombre d'abandons par an en France, dont nous avons encore explosé le record cette année, prouve bien le contraire. Parce que si une proportion de ces abandons sont indéniablement le fait d'irresponsables finis, voire de tortionnaires ou d'enfoirés (appelons un chat, un chat ahah), une autre liée aux départs de leur propriétaire pour des maisons de vie, des hôpitaux, ou une autre dimension, la plus grosse partie est quand même le fait de gens ayant adoptés leur chien dans une démarche tout à fait sincère... Et qui sont tombés des nues. Ils n'avaient tout simplement pas envisagé que ça se passerait comme ça.
Voici donc 5 choses à savoir avant d'adopter un chien.
Parlons d'abord de la question des ressources.
-Une tirelire-chien est à prévoir
Autant commencer par le sujet qui fâche.
Un chien ne coûte pas forcément cher, que ce soit à l'acquisition ou à l'entretien. Linux venant de refuge (190€), étant un petit gabarit (40€/mois de miam) et en parfaite santé (80€ de véto annuel à tout casser), on ne peut pas dire qu'il me ruine.. Flappy c'est une autre histoire pour à peu près chacun des postes.
L'idée n'est pas de dire que seuls les gens aisés devraient avoir un chien, l'idée est que l'aspect financier ne doit pas être un frein au bien être du chien. Que ce soit pour des frais vétérinaires, l'appel à un spécialiste du comportement, une alimentation de qualité ou des aménagements de l'environnement, si cela doit être fait, cela doit être fait. Il faut donc prévoir en conséquence.
Pour l'aspect véto, je ne saurais pas dire si les mutuelles valent la peine, c'est une piste à étudier, malheureusement la sécu pour chien, ça n'existe pas (et quand on voit le prix d'une IRM, on est bien heureux que ça existe pour nous autres bipèdes).
-Avoir un chien, c'est chronophage
Joël Dehasse indique dans son livre "Changer le comportement de mon chien en 7 jours" qu'un chien a besoin, en moyenne, de 5 heures d'activités par jour. Si c'est possible d'en couvrir une partie avec des activités autonomes (flair, mastication, jouets, observation etc), il aura besoin de vous pour au moins la moitié de ce temps.
A l'instant T, là, celui où vous envisagez de prendre un chien, vous n'avez très certainement pas 2h30 de libres par jour. Il faudra donc libérer ce temps, et comme malheureusement on ne réduit pas le temps de travail à la carte, que les corvées sont incompréhensibles à partir d'un certain point, c'est votre temps de loisir qu'il va falloir transformer.
Remplacer la télé du retour du boulot par une balade, les brunchs par des escapades en forêt, les 4 reports du réveil par une sortie bien trop matinale. Selon votre profil ça vous sera plus ou moins difficile. Si vos habitudes du week end sont de faire des randonnées dans le Vercors, il vous sera bien plus facile d'intégrer un chien à votre train train, que si votre plaisir c'est de passer vos journées en ville, entre musées et cafés. Ce qui ne veut pas dire que vous n'aimeriez pas votre chien. Simplement, si nous pouvons tous changer, nous ne pouvons pas nous transformer du tout au tout en claquant des doigts, nous ne pouvons pas rayer nos envies,nos besoins, les choses qui nous animent chaque jour parce qu'une boule de poils a débarqué (enfin parce que nous avons amené une boule de poils). Notre marge de manœuvre est limitée.
Un chien qui n'a pas assez d'activités va soit, s'occuper par lui même, peu importe le désagrément que cela pourrait vous causer, soit développer des troubles du comportement, soit plonger dans l'apathie ou la dépression (le mieux pour vous, mais le pire pour lui, car c'est généralement les cas pour lesquels on agit le moins).
Une fois n'est pas coutume, enchainons avec logique. Vous avez noté, dans mes substitutions de loisirs, j'ai uniquement parlé de sorties? Ce n'est pas pour rien.
- Le chien est un explorateur
Tous les animaux de compagnie ont besoin de temps ( plus ou moins), tous les animaux de compagnie nécessitent un engagement financier (plus ou moins), mais si il y a bien une chose , une contrainte - ou un plaisir, c'est vous qui voyez - propre au chien, c'est la balade. La balade, c'est un peu le graal du chien: activité physique, interactions sociales (possiblement), exploration (impératif incontournable), autonomie ( ça c'est pas facile pour nous), le jackpot en somme. Ce n'est pas une option chez lui, il est fait pour ça, et sans ça, il peut devenir frappa-dingue (plus ou moins). Et quand on parle de sortir, on ne parle pas de 2 fois 15min, mais bien d'au moins 1 heure par jour.
Si la perspective de sortir le chien chaque jour, peu importe le temps, peu importe son niveau d'éducation (si il tire, c'est votre problème pas le sien), peu importe votre journée, représente un obstacle pour vous, c'est le moment de faire demi tour.
Les deux derniers points enfin, traitent de la logique du chien, dans le but de vous aider à faire le tri parmi tout ce que vous pouvez lire, sur internet ou dans les bouquins, dans tout ce que vos multiples prescripteurs pourraient vous dire, dans le florilège des professionnels du chien.
- Le chien est un opportuniste.
Basiquement, il y a 2 paradigmes sur le mode de fonctionnement du chien dans notre société d'humains: le chien est un animal hiérarchique (sous entendu qui pourrait tenter de vous dominer) - le chien est un animal opportuniste.
Dans le modèle hiérarchique, les comportements du chien sont analysés comme une tactique d’ascension sociale. Un chien qui dort sur le canapé, tire sur sa laisse, grogne lorsqu'on s'approche de sa gamelle, est un chien dominant. Il en résulte une éducation basée sur la punition/privation/contrainte (dans des degrés variables mais dans une démarche équivalente), afin de réassoir notre statut de chef vis à vis du chien. C'est un modèle qui est dépassé depuis longtemps, preuves scientifiques à l'appui, la hiérarchique inter spécifique n'existant pas, et le chien n'étant jamais simplement dominé/dominant.
Si on voit le chien comme un opportuniste, ce qu'il est, ses comportements prennent une toute autre signification. Le chien qui dort sur le canapé le fait parce que c'est confortable, le chien qui tire sur la laisse veut atteindre une super odeur, le chien qui grogne lorsqu'on approche de sa gamelle veut protéger sa nourriture. Parce que finalement, il ne cherche que 2 choses: obtenir ce qui lui provoque du plaisir et éviter ce qui lui provoque du déplaisir. En partant de ce schéma là, tous les comportements de nos chiens sont explicables à partir d'une analyse coût/bénéfice. Ils ne sont jamais là pour nous causer du tort à nous, mais toujours pour lui apporter/éviter quelque chose à lui.
-Le renforcement positif est efficace pour enseigner un comportement à un chien.
En se basant sur le point précédent, on peut en déduire qu'il y a 4 façons possibles de modeler le comportement de nos chiens. Renforcement – Amplifie le comportement Punition - Diminue le comportement
Renforcement positif
Par ajout de quelque chose d’agréable
Ex : Le chien s’assoit, il obtient une friandise Renforcement négatif
Par retrait de quelque chose de désagréable
Ex : On exerce une pression sur la croupe du chien qu’on supprime lorsqu’il s’assoit. Punition positive
Par ajout de quelque chose de désagréable
Ex : Le chien nous saute dessus pour jouer, nous lui donnons une tape. Punition négative
Par retrait de quelque chose d’agréable
Ex : le chien nous saute dessus pour jouer, nous nous éloignons.
Les punitions n'enseignent rien, elles disent au chien que ce comportement n'est pas souhaitable, mais pas quel comportement adopter.
Le renforcement positif fait appel à la nature du chien dans l'enseignement d'un nouveau comportement, il est donc très efficace, et simple à mettre en pratique en plus.
Vous n'avez donc pas besoin d'entrer en conflit avec votre chien. Vous n'y avez d'ailleurs pas d'intérêt, la confrontation fera de vous une source de stress pour votre chien, et très logiquement il fuira les interactions avec vous (vous vous souvenez? Eviter l'inconfort => éviter le stress), ce qui - entre autres choses - ne vous aidera pas à vous faire obéir. Ce qui est pourtant le but initial de l'éducation.
La super nouvelle là dedans, c'est que l'éducation d'un chien est accessible à tous, et avec tous les chiens. Puisque vous êtes dans une démarche coopérative, vous n'avez pas besoin de le maîtriser physiquement, d'avoir le dessus sur lui. J'ai déjà vu de tout jeunes enfants enseigner le assis à des dobermans ou des bergers allemands.
Comme souvent quand je me relis, je me trouve un rien moralisatrice. Peut être à cause de ma façon d'écrire, surement parce qu'il est sujet ici de remettre du rationnel dans un acte qui est la plupart du temps émotionnel.
Lorsqu'on prend un animal de compagnie quel qu'il soit, c'est avant tout pour répondre à une envie. C'est un désir qu'on a d'ajouter un individu dans notre quotidien et dans notre projet, cela le rend plus doux. C'est triste de gâcher cette belle histoire fantasmée parce que nous n'avons pas anticipé l'investissement que cela nous demanderait (en temps comme potentiellement en argent), parce que nous n'avons pas choisi le bon compagnon ( rat, lapin, chat, furet, cochon d'inde etc, il existe une multitudes d'espèces de compagnie - et aucun foyer ne convient à toutes), ou parce que nous avons été mal orienté/ conseillé.
C'est triste également, et même plus, pour ce chien qui n'a rien demandé à part mener une vie sympa de chien sympa. Triste de compliquer 2 existences (minimum) parce que nous avons été berné par notre culture populaire/ avons agit sur un coup de coeur.
Il s'agit d'une vie commune de 10 ou 15ans avec un être dont VOUS avez la responsabilité, dont vous devez combler les besoins physiologiques et physiques (car il ne peut pour ainsi dire rien faire sans vous), pour laquelle vous vous engagez.
Hélène Monty http://flappysfriend.blogspot.fr/2016/10/5-choses-savoir-quand-on-veut-vivre.html * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * |
| | | MiMi&Pya  
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| Sujet: Re: Education d'un chiot: conseils? Jeu 3 Aoû 2017 - 11:14 | |
| http://valcreuse.fr/les-negligences-et-les-erreurs-se-payent-cher/ - Spoiler:
Ces négligences et erreurs qui se payent cher On 19 juillet 2017By Isa.valcreuse
C’est généralement aux abords du premier anniversaire que des propriétaires commencent à s’inquiéter de la répétition de comportements indésirables.
Parmi ces comportements, les plus fréquemment évoqués sont le manque de rappel, les aboiements, les fugues, l’agressivité vis à vis des congénères, la poursuite de vélos ou autres « proies » mobiles, et quelques fois la destruction d’objets en tout genre.
Le soucis c’est qu’un comportement qui se reproduit est forcément adapté sinon il disparaît !
Un comportement est une réponse. Bien qu’il soit jugé indésirable du point de vue du propriétaire, du point de vue du chien il répond à ses besoins basiques, psychologiques ou d’épanouissement (pour reprendre les termes de la pyramide ci dessous) et lui permet de maintenir son l’homéostasie, c’est à dire l’équilibre de son milieu intérieur.
Comment en arrive t’on là ? Ni plus ni moins qu’en commettant des négligences ou des erreurs pendant la première année !
Il est évident qu’aucun propriétaire n’a ce genre de but. Si cela se produit, et nous insistons bien sur le fait que ce n’est PAS chez le chien dans l’intention de nuire comme on l’entend souvent, c’est qu’à la base il y a une méconnaissance de ces fameux besoins comportementaux et souvent une totale ignorance des processus d’apprentissage et de renforcement qui vont transformer un essai en une habitude profondément ancrée.
Il est indispensable de savoir et de comprendre ce qui se trame dans le cerveau de petit chiot. A défaut on risque fort de passer à coté des prémices des comportements que l’on ne souhaite pas voir s’installer mais également à coté des conditions favorables à la construction d’une personnalité sereine et adaptée à l’environnement humanisé dans laquelle elle va vivre.
Petit rappel du développement cognitif du chiot Première période de socialisation
De 4 à 7/8 semaines (sous la responsabilité de l’éleveur), sous l’emprise de l’attraction vers la nouveauté (curiosité) le chiot élargit ses horizons et fait connaissance avec ce qui l’entoure aussi bien environnement qu’autres occupants de cet environnement.
De 7/8 semaines à 12/16 semaines (la responsabilité se transfert au propriétaire), l’attraction laisse petit à petit la place à une certaine aversion pour la nouveauté se manifestant par de la retenue voire de la crainte vis à vis de ce qu’il n’a pas encore rencontré durant la première phase. Il est encore temps par des associations positives de rendre ces nouveautés agréables et donc d’influencer la représentation que le chiot se fait du monde dans lequel il vit.
A cet âge petit chiot est extrêmement vulnérable et ne peut compter que sur la vigilance et la protection de sa mère réelle ou de substitution. Mais comme il est voué à s’émanciper, dame Nature a prévu qu’il soit attiré par la nouveauté dans la limite de ses capacités de survie, d’où la survenue des peurs pour ne prendre trop de risques.
=> Durant cette période et afin de l’aider à élargir le plus possible ses horizons les expériences doivent être les plus variées possible MAIS être toujours sources de plaisir et de sécurité car c’est à cet âge que se met en place l’ébauche des comportements de protection et on préfèrerait qu’il s’exerce le moins possible dans ce domaine histoire qu’il ne devienne pas un adulte va-t’en-guerre.
Période entre deux
De 4 mois à environ 7/8 mois, il ne se passe pas grand chose de révolutionnaire au niveau cognitif contrairement à la précédente période. Les choses suivent leurs cours tranquillement et c’est plutôt la croissance physique qui a la priorité. Confortablement installé dans sa bulle familiale, le chiot continue évidemment ses apprentissages et ses entraînements (au travers de jeux de rôle) aux différents comportements testés durant la période précédente mais ceux-ci concernent plutôt les comportements sociaux et exploratoires. C’est une période durant laquelle il affine sa représentation du monde et se perfectionne sur le plan des relations inter et intra spécifiques (entre espèces et à l’intérieur de son espèce).
A cet âge petit chien est encore très vulnérable même s’il a développé quelques capacités de survie. La protection du groupe familial lui est toujours autant indispensable. Les quelques séquences comportementales de prédation et de protection qu’il a eu l’occasion de tester durant la première période de socialisation s’expriment relativement peu sauf à travers le jeu car il n’est pas encore d’actualité qu’il se débrouille seul. Du coup, la période est mise à profit pour la découverte de l’environnement en compagnie bien sûr de ses protecteurs.
=> A cet âge, en complément des rencontres et des expériences sympas, petit chien doit absolument balader quotidiennement dans des lieux très variées car ses besoins exploratoires sont prépondérants et répondent à l’impératif du moment : la connaissance dans les moindres détails (visuels, auditifs et olfactifs) du monde dans lequel il vit et où il est susceptible de trouver par lui même plus tard ses ressources.
Seconde période de socialisation
Maintenant qu’il s’est fait une idée de l’environnement dans lequel il évolue, qu’il a pris conscience de certaines de ses capacités et compétences à travers le jeu, qu’il maitrise l’art de la communication, il est temps de faire une actualisation des bases de données.
C’est alors que survient brutalement une sorte de « crise » où tout semble être passé en revue et remis en cause. C’est d’ailleurs exactement ce qui se produit.
Personnes, congénères, lieux, objets … sont réévalués en termes de ressources, de confort et de sécurité prodigués. Tous les comportements sont à nouveau testés en termes d’efficience mais cette fois ce sont ceux qui répondront aux besoins alimentaires et sécuritaires qui obtiennent la priorité car l’échéance de l’émancipation approche. D’ailleurs les hormones entrent également en action car il devient important aussi de prévoir la reproduction. L’heure est arrivée de mettre à l’épreuve tous les apprentissages et de découvrir son talent particulier, celui qui sera mis au service du futur groupe familial, celui auquel on appartient ou celui que l’on se créera.
A cet âge variable selon les individus, jeune chien reste vulnérable car les chiens le restent toute leur vie du fait de leur domestication, mais il est de plus en plus apte à veiller sur lui et à obtenir par ses propres moyens ce dont il a besoin pour survivre. Bien qu’il n’ait aucune réelle problématique alimentaire, la mécanique se doit quand même d’être opérationnelle, c’est pourquoi elle fait l’objet d’essais et de réglages. C’est elle qui se met en fonction quand jeune chien se met à poursuivre une voiture, un vélo, un jogger, à saisir un mollet ou le balai ! Il est probable que quelques pré tests aient déjà eu lieu plus tôt mais comme ils n’ont pas été découragés, qu’ils n’ont pas été dirigés vers des activités de substitution, voire qu’ils ont été stimulés, ces bribes de la séquence de prédation réapparaissent et activent à chaque expression le fameux circuit de la récompense par une agréable décharge d’adrénaline et de dopamine. En gros, si ces comportements dits indésirables se reproduisent sans cesse, il n’y a plus d’autres choix que de trouver et proposer au chien des cibles alternatives gratifiantes.
=> A cet âge et, malgré l’impression de régression, on doit absolument continuer et renouveler au besoin les associations entre expériences et plaisir et notamment les expériences sociales avec des congénères, des personnes et avec les membres de la famille pour qu’elles donnent lieu à une généralisation, servent de modèle aux expériences futures et soudent définitivement le groupe familial. Evidemment les associations négatives produisant les mêmes effets on doit éviter que ne s’installent de nouvelles peurs à cet âge et particulièrement la peur de l’humain.
=> A cet l’âge le propriétaire doit impérativement prendre garde à ce que certains comportements dits indésirables ne donnent pas lieu à auto-satisfactions (comme l’aboiement qui rassure et fait fuir, la poursuite qui défoule, la saisie d’un jarret qui fait prendre son pied, la bagarre qui débouche sur une victoire suivie de privilèges…) mais au contraire c’est le moment de renforcer tous les comportements attendus afin qu’ils deviennent les habitudes de l’adulte en devenir.
Plus la première période de socialisation et les besoins exploratoires auront été négligés ou mal encadrés (auront créé des peurs), plus la seconde période de socialisation sera chaotique et donnera du travail pour combler les carences d’apprentissage, réparer les mauvaises associations et lutter contre l’émergence de tous ces comportements répondant aux besoins sécuritaires et aux besoins d’activités de prédation.
Comment cela se passe t’il malheureusement trop souvent: Au début tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Petit chiot fraîchement arrivé à la maison n’apporte avec lui que des promesses de bonheur. Il ne fait que peu de dégâts hormis quelques pipis et quelques pleurs dus à la perte de ses repères et de ses êtres d’attachement ; il accourt quand on l’appelle, suit pas à pas et témoigne une infinie reconnaissance à la moindre attention qu’on lui porte. Comme il est touchant et qu’on a souvent attendu plus ou moins longtemps sa venue, on lui donne beaucoup de tendresse, de moments de jeu pour que rapidement il nous aime inconditionnellement ; il a droit à tous les égards et à la plus grande bienveillance de la part de tous les membres de la famille. Et comme on est très fier de son bébé on l’emmène partout avec soi, on s’organise pour qu’il ne souffre de rien… bref il baigne dans l’environnement le plus favorable qui soit pour satisfaire ses multiples besoins (si on ne verse pas dans l’excès évidemment).
Puis la routine reprend ses droits petit à petit, l’auréole au dessus de la tête de petit chien s’envole en même temps que les premières bêtises arrivent.
Pour peu qu’on n’ait jamais eu de chiens ou que l’on compte beaucoup sur ses lointaines expériences, on se précipite chez le marchand pour acheter le collier qui va bien, le martinet … tout ce qui donne l’illusion du contrôle car on pense qu’il faut en passer par là. Dans le meilleur des cas on aura enrichi ses connaissances par la lecture de quelques bons livres (le collier sera alors remplacé par un harnais et le martinet par des récompenses) ; dans les moins meilleurs on aura pris conseil à droite à gauche, chez le vétérinaire, au magasin d’accessoires ou auprès d’un autoproclamé professionnel qui auront validé le choix des instruments de torture. Enfin quoi qu’il en soit à ce stade on ne se sent pas démuni et même plutôt d’attaque pour l’éduquer ce petit chiot afin que toutes les promesses ne s’évanouissent pas.
Malheureusement le temps et la motivation ne sont pas toujours au rendez-vous. On a plein d’autres priorités. Certainement qu’on travaille. On n’a pas non plus que petit chiot à éduquer ; il y a les enfants. Et puis la météo est décourageante parfois ; il fait trop froid, trop chaud, il pleut et ça ne donne pas envie d’aller balader.
Seulement voilà, petit chiot n’attend pas de meilleures dispositions et ne se contente pas de quelques minutes entre le repas et le film. Il grandit irrémédiablement. Lui il continue de suivre les directives d’une programmation qui vise à le rendre apte à survivre dans son environnement et à maintenir son homéostasie.
La présence des premiers temps laisse peu à peu la place à la solitude – et encore peu à peu serait acceptable mais il est fréquent que ce soit du jour au lendemain- quelque chose d’absolument contre nature pour un être appartenant à une espèce sociale et grégaire comme l’espèce canine. Par manque de temps, de prévoyance d’une longue période de congés au moment de l’adoption, parce qu’on a pas un autre chien adulte parfaitement socialisé sous la main pour prendre le relai, on place petit chiot dans les conditions les plus anxiogènes qui soient – souvent enfermé, dans un endroit qu’il connaît pas encore parfaitement -en le privant de toutes les possibilités de se rassurer par un présence vivante apaisante à un âge où il est incapable d’affronter un fort stress sans une aide extérieure. Ou à l’inverse on est en permanence omniprésent et hyper maternant et on ne laisse pas petit chiot s’éloigner d’un pouce par peur qu’il ne lui arrive quelque chose. On lui transmet ses angoisses au lieu de lui enseigner la confiance en lui, la sérénité et l’acceptation d’une certaine frustration parfois. Les conditions sont réunies pour qu’un problème d’anxiété de séparation apparaisse qui se manifestera pas des hurlements (appel), des aboiements compulsifs (extériorisation du stress), voire des destructions (tentatives d’apaisement par le mordillage, le rognage et le déchiquetage du même ordre que celui qu’emploie les gens qui … se rongent les ongles !). Si on considère le développement cognitif comme la construction d’un mûr, on aurait dynamité les fondations qu’on aurait pas fait plus de dégâts.
Les innombrables parties de jeux et les tonnes de câlins du départ laissent peu à peu la place à quelques lancers de balle et encore, une vague caresses par ci par là. Soit que l’on manque de temps ou soit qu’on ait des idées bien arrêtées sur le rôle que petit chiot devra tenir et donc sur l’éducation qu’il va devoir recevoir on élimine les occasions de tisser un lien affectif et de complicité qui aurait poutant servit de ciment – nouvelle allusion au mûr du dessus si ça peut aider à comprendre – et de motivation à collaborer. On lui préfère l’instauration de l’ennui, ce grand responsable des troubles du comportement ou la crainte, cette cause majeure de morsure. On se propose d’être sans attrait ou répulsif, source de rien ou de peurs et après on compte faire autorité ! Concernant la poursuite et la saisie, le chien est ainsi fait qu’il est à la base un prédateur. Il serait temps d’intégrer cette nature à sa vision globale de l’animal et de cesser de vouloir à tout prix en lisser les aspérités qui dérangent. Être un prédateur ne pose de problèmes qu’aux proies potentielles et bonne nouvelle nous les humains n’en sommes pas. Il n’y a donc aucune inquiétude à avoir quand bébé chien nous courent après et essaie d’attraper nos chevilles puisqu’il n’est qu’un bébé. Par contre il est inconscient de mettre son mouchoir sur cet ébauche de comportement et totalement illusoire de vouloir l’interdire car un besoin ne s’interdit pas. A défaut de prise en compte précoce on repousse à un âge où ce ne sera plus du jeu l’expression de pattern moteur qui trouveront obligatoirement des situations idéales pour émerger, se renforcer et s’installer durablement Le manque d’activités de substitution à ses instincts ou le manque d’activités tout court créé les conditions pour qu’un problème de morsure par prédation survienne. L’abandon, le rejet des témoignages d’affection au profit d’un rapport de force réunissent les conditions pour que les problèmes de désobéissance, de défiance, voire d’agression envers le propriétaire naissent parce que sans s’en rendre compte on a réduit à une gamelle et un panier l’intérêt du chien à rester proche de nous quand on a pas détruit toute la confiance qu’il pouvait avoir en l’humain.
Les rencontres et les expériences avec d’autres chiens, d’autres gens … des premiers jours laissent peut à peu la place à RIEN. Encore une fois par manque de temps, à cause d’un planning qui n’intègre pas de créneau dédié aux indispensables socialisation et familiarisations, ou par sous estimation des dommages que cela va causer sur la future personnalité on fait l’impasse sur les éléments constructeurs d’une personnalité sereine adapté à l’environnement humanisé dans lequel elle va vivre. En lieu et place des contacts, des échanges, de l’apprentissage de la bonne attitude, de la bonne communication et parfois même du contrôle à avoir sur soi pour ne pas importuner l’autre, on ne propose que l’inconnu avec les peurs et les rejets qu’il suscite en priorité. Les conditions sont remplies pour que des problèmes d’agressivité envers les congénères s’installent, pour que des problèmes de garde excessive se posent avec tous les inconvénients qui vont avec, des aboiements sur tout ce qui bouge et passe près du portail, des morsures en cas d’intrusion même pacifique, des accidents en tout genre qui vont réjouir la presse et entretenir le mythe de la dangerosité de certaines races.
Les promenades quotidiennes au début laisse peu à peu la place à une sortie hebdomadaire voire se limitent au jardin. Sans s’en rendre compte on frustre le besoin exploratoire et on se prive d’une occasion exceptionnelle de combler presque tout le répertoire comportemental ; du coup l’extérieur devient particulièrement attractif quand petit chien y a encore accès de temps en temps, l’extérieur devient une sorte de graal. Les conditions sont réunies pour qu’un problème de rappel survienne. Comme on est très mécontent, on dispute petit chien lorsqu’il finit par revenir. Le problème de rappel va s’aggraver. Comme on en encore plus mécontent on arrête de promener petit chien. Les conditions sont réunies pour qu’un problème de fugue surgisse d’autant plus si l’ambiance à la maison est stressante ou que l’ennui n’est que son seul passe-temps. Passée la période des besoins exploratoires et dans le cas où petit chien n’a pas eu l’occasion de fuguer, l’absence de sorties en extérieur créé un autre problème : des phobies en tout genre de la famille de l’agoraphobie, ochlophobie … En limitant la connaissance de l’environnement au seul jardin ou même à la campagne avoisinante on fabrique une référence qui sert à évaluer la dangerosité des autres environnements. Du coup tout ce qui n’y ressemble pas devient extrêmement anxiogène et à moins d’être soi même particulièrement sécurisant et apaisant il devient impossible d’emmener petit chien en ville dans la foule sans qu’il se mette en panique et donc en mode autoprotection. Les conditions sont réunies pour qu’un problème de morsure par peur apparaisse le jour où le chien sera emmené de force hors de sa zone de confort.
Et pire que tout : La bienveillance et l’empathie des premières heures qui permettent une interprétation juste des comportements (en fonction de ce qu’ils révèlent de l’état émotionnel et des besoins qui les suscitent) laissent peu à peu la place à de l’anthropomorphisme patenté, une distance affective ou à des préjugés sur les intentions de petit chiot qui se voit affublé du qualificatif de dominant à la moindre tentative de se soustraire à une contrainte, de conserver ses objets de confort ou d’indiquer son malaise par quelques frémissements de babines ou grognements. Par méconnaissance du langage canin, non prise en considération/rejet de sa nature sensible et sentiente, par manque d’esprit critique vis à vis des théories les plus extravagantes qui soient et conservent leur influence malgré l’évolution des connaissances (théorie de la dominance, théorie de l’opportunisme …) ou par fainéantise disons le à acquérir un nouveau savoir, à développer ses notions dans le domaine du comportement et de l’éducation, on sort l’attirail du dresseur de fauves de grand-père, collier étrangleur, châtiments corporels, harcèlement psychologique histoire de bien lui faire savoir à petit chiot ce qu’il risque à montrer certaines facettes dont on ne veut pas. Les conditions sont remplies pour que tous les problèmes relationnels surviennent, de la simple prise de distance à l’impuissance acquise, des troubles compulsifs à l’agression dirigée vers le propriétaire ou une cible alternative parce que la maltraitance ne peut être subie ad vitam aeternam sans qu’elle engendre des réactions violentes contre autrui ou contre soi.
Il existe de nombreuses autres causes aux comportements dits indésirables ; nous n’avons fait que survoler les plus récurrents et donner quelques indices pour les comprendre, les corriger ou les anticiper. Un accompagnement par un vrai professionnel formé à analyser les éléments déclencheurs et les éléments renforçateurs peut, en quelques séances, apporter des solutions à une situation qui est le plus souvent le symptôme d’un mode de vie inadapté et d’un relationnel parasité par des quiproquos ou des croyances erronées .
Souvent on a pris un chien quelque part pour sa vocation utilitaire qu’elle soit professionnel (le travail), sécuritaire (la garde) ou affective (rompre sa propre solitude). Mais se demande t’on quel compagnon on est pour le chien et comment il conçoit la cohabitation avec nous ? Si c’est à sens unique, il y a comme une erreur de casting et j’invite sincèrement les personnes qui seraient animées par des intentions dénuées de réciprocité à prendre une arme, un système d’alarme, une peluche, un punchingball … à la place en tous cas à ne pas s’adresser à nous.
JAMAIS on ne devrait adopter un chien si on n’est pas en mesure de lui accorder une place dans le foyer, du temps, des expériences bénéfiques à ses apprentissages, des rencontres agréables et plusieurs heures de promenade par semaine qui a elles seules vont satisfaire presque l’ensemble de ses besoins comportementaux
et plus que tout si c’est pour ne pas l’aimer inconditionnellement.
Dans un avenir que nous espérons lointain nous en viendrons peut être à demander des garanties à ces niveaux là car il ne nous est pas tolérable d’apprendre qu’un de nos chiots, que nous avons fait naître et préparé au mieux à faire le bonheur d’une famille, a finalement grandi dans un environnement qui l’a transformé en bête apeurée ou en machine à mordre par négligences, méconnaissance de sa psychologie ou par désamour.
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| | | mitee  
Nb de messages : 36034 Age : 44 Localisation : sud 92 Emploi : Préparatrice en pharmacie et bisounours
| Sujet: Re: Education d'un chiot: conseils? Jeu 3 Aoû 2017 - 13:41 | |
| - Citation :
- Souvent on a pris un chien quelque part pour sa vocation utilitaire qu’elle soit professionnel (le travail), sécuritaire (la garde) ou affective (rompre sa propre solitude). Mais se demande t’on quel compagnon on est pour le chien et comment il conçoit la cohabitation avec nous ? Si c’est à sens unique, il y a comme une erreur de casting et j’invite sincèrement les personnes qui seraient animées par des intentions dénuées de réciprocité à prendre une arme, un système d’alarme, une peluche, un punchingball … à la place en tous cas à ne pas s’adresser à nous.
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| | | Invité Invité
| Sujet: mordillement du chiot, intérêt à "l'obéissance" Ven 27 Oct 2017 - 13:41 | |
| Bonjour à tous
Bien que consciente que les réponses aux questions qui vont suivre sont certainement quelques parts sur le forum, je préfère les poser de manière individuelle ici, pour plusieurs raisons : - le temps que je passerais à ne pas fouiller X millions de sujets me permettra d'être avec Nama, qui m'explique très clairement qu'elle souhaite passer du temps avec moi dehors, et pas me voir le postérieur greffé sur une chaise dedans sans intérêt pour elle - je manque de temps, tout simplement, entre le bébé humain, le bébé chien, et les chevaux, qui comptent un bébé aussi parmi eux, plus le boulot et le ménage... je préfère employer mon temps à être avec eux qu'à fouiller des liens dans tous les sens qui finissent par se mélanger - et surtout, je débute tellement dans le chiot que je ne parviens pas à retenir ce qui serait adapté pour ma chienne, ce qui à un rapport ou pas, etc, et les conseils étant souvent donnés à titre personnels, et plusieurs à chaque fois, pour plusieurs raisons, ben... je finis par me mélanger les pinceaux et ne plus comprendre ce que je suis supposé faire ou pas, ce qui est bien ou mal, etc. Bref, j'ai vraiment besoin d'individualiser les conseils.
Pour le club canin, j'y ai songé, mais les tarifs sont un poil prohibitifs, et surtout, je ne parviens pas à en trouver de positifs pour l'heure. Et les coups de sonnettes dans le collier étrangleur qu'il n'aura jamais, bof quoi...
donc pour situer : Nama, X border et tervueren, 2 mois et 3 semaines, à la maison depuis 1 semaine.
* niveau propreté, en journée nous sommes quasi toujours dehors, donc RAS. Mais je ne la vois pas toujours faire ses besoins, donc ne félicite pas toujours. (à ce sujet, je félicite seulement à la voix. Bon ? Pas bon ? Devrais je y aller aux caresses, qu'elle adore, ou aux friandises ?) A l'intérieur, nos nuits sont longues... beaucoup trop longues pour elle. Donc pipi et caca, surtout pipi. Je m'arrange pour laisser un tapis dans l'entrée, que je change tous les jours, et en règle général, ça suffit pour limiter la casse. MAIS lorsque je la sors le soir et le matin, elle fait ses besoins devant moi, puis montre qu'elle veut rentrer. Nous rentrons, et... elle refait à l'intérieur entre 15mn à 30mn plus tard. Là, j'avoue, je ne comprends que moyennement. J'étais partie sur 2 rations par jour, mais elle met presque une demi journée pour manger sa ration, cela ne fait donc que 1 ou 2h que sa gamelle est vide lorsque j'arrive avec la nouvelle ration.
* Bébé à 17 mois, et adore jouer avec le chien. Mon erreur a été de laisser des balles à dispo, et les 2 se sont excitées mutuellement avec elles... Et deuxième erreur, j'ai laissé me mordiller pour jouer. Sauf que maintenant, elle trouve normal de sauter sur bébé et de la mordiller, de lui attraper les vêtements etc. Maintenant, je dois lui apprendre à ne plus s’intéresser à bébé, les balles quand à elle ont été cachées. Mais lorsqu'elle saute et invite au jeu, comment réagir ? Ignorer, ok, mais c'est plutôt compliqué lorsque c'est sur bébé, et bien qu'hyper vigilante, il y a un moment ou je vais aux toilettes, réponds au téléphone, etc, et où elles peuvent se retrouver côté à côte sans que j'ai le regard dessus. J'ai trouvé des explication sur l'ocytocine que le chien sécrète en jouant, et recherche ensuite son shoot de bonheur par le jeu, mais je n'ai pas compris/trouvé/capté comment lui faire perdre cette habitude, par quoi et comment la remplacer. - et surtout, d'avance toutes mes excuses pour la question, mais : comment joue t'on avec un chien si ce n'est pas avec une balle ou un bâton ? J'imagine combien ma question peut être aberrante pour certain, mais je n'ai eu que 2 chiens dans le passé, tous deux adultes à leur arrivée, et nous avons toujours jouer avec eux sans que jamais cela ne pose de problème à côté. Du coup, je ne sais pas jouer autrement avec un chien... A la maison, elle a un bois de cerf, qu'elle adore, un kong qu'elle ignore royalement, des poumons de boeuf séchés régulièrement, etc. Elle a de quoi mordiller donc, et elle mordille allègrement, sans compter ma paire de crocks et de chausson^^ lol
* Dès son arrivée, elle s'est montré très attachée à nous (clairement, la peur d'être seule et abandonnée), à nous suivre comme notre ombre, etc. Elle commence à rester seule dehors sans que l'on soit obligé d'y être également (porte ouverte, elle rentre et sort comme elle le souhaite). Au départ, dès que je l'appelais "viens Nama viens" elle venait en frétillant de la queue, réclamer sa caresse. Maintenant, elle se pose sur son cul et me regarde avec intérêt... sans bouger... Donc, "friandises" est inscrit sur la liste de mes prochains courses, afin de lui donner un intérêt supplémentaire à venir. Mais comment expliquer ce changement ? Ai je tout simplement pris mes espoirs pour la réalité en pensant que le rappel était en bonne voie aussi jeune ? Ou bien elle "teste" ma motivation ? ou j'ai foiré un truc quelque part sans même m'en rendre compte ?
* Et nouvelle habitude depuis 3 jours : dès que quelque chose la surprend, un bruit, une odeur, une vision, elle se lève et court dessus en aboyant... Ok, de la part d'un chiot, les promeneurs trouvent ça mignon pour la plupart. Mais j'imagine déjà l'âge adulte, ou la bestiole fera ses 20 kg avec toutes ses dents... Comment lui apprendre à surveiller sans signaler de manière bruyante ? Pour le moment, je me lève, vais vers elle "non Nama chut, ça va tout va bien" et je caresse. Mais j'ai l'impression de contribuer à fixer cette habitude plus qu'autre chose, sauf que je ne vois pas comment faire autrement...
D'avance merci pour vos réponses. je vous promets, mon peu de temps libre me sert à éplucher le forum, mais rien que ce message, je l'ai commencé à 9h ce matin, il est 13h40... Mes recherches, c'est un peu la même chose... Donc si je ne trouve pas ma réponse de suite, j'en ai pour 1 semaine ou deux facile avant de parvenir à trouver un début de réponse pour une seule de mes questions.
Bébé et Nama vous remercient encore plus que moi je crois ;-) |
| | | MiMi&Pya  
Nb de messages : 2436 Age : 35 Localisation : Rennes
| Sujet: Re: Education d'un chiot: conseils? Ven 27 Oct 2017 - 15:12 | |
| Je vais essayer de faire hyper-court - Nama a écrit:
* niveau propreté, en journée nous sommes quasi toujours dehors, donc RAS. Mais je ne la vois pas toujours faire ses besoins, donc ne félicite pas toujours. (à ce sujet, je félicite seulement à la voix. Bon ? Pas bon ? Devrais je y aller aux caresses, qu'elle adore, ou aux friandises ?) Toute la journée dehors? Mais il dort quand ce bébé chien? Il apprends quand à être tout seul? à s'ennuyer? (j'exagère volontairement hein ) Sinon verbal c'est bien, caresse aussi, friandises aussi... le plus important c'est d'être rigoureux!!! On félicite tout ce qu'on voit et on ignore les râtés! - Nama a écrit:
A l'intérieur, nos nuits sont longues... beaucoup trop longues pour elle. Donc pipi et caca, surtout pipi. Tu as un enfant de 17 mois, donc tu sais ce que c'est de se lever la nuit... Peut-être d'ailleurs que tu viens de récupérer la possibilité de dormir seulement récemment et c'est donc la raison pour laquelle tes nuits sont longues. MAIS, dans l'idéal, si tu veux que ton chiot soit propre rapidement (et j'imagine que ça t'arrangerai), laisse-le dormir dans un endroit où tu l'entendra chouiner la nuit parce qu'elle a besoin de sortir, et lève-toi pour lui ouvrir... Au départ, certains se lèvent une fois, après ça dépends des horaires de chacun, moi je faisais: dernier pipi à minuit - dodo - mini-sortie à 4h - levé 8h... pas d'accident, et petit à petit on décale: coucher 1h, lever 7h... puis on écarte: minuit - 8h, 23h - 9h... jusqu'aux horaires voulus. Mais un chiot est un chiot, c'est un bébé, donc les longues nuits... ben ça sera plus tard - Nama a écrit:
MAIS lorsque je la sors le soir et le matin, elle fait ses besoins devant moi, puis montre qu'elle veut rentrer. Nous rentrons, et... elle refait à l'intérieur entre 15mn à 30mn plus tard. Là, j'avoue, je ne comprends que moyennement. J'étais partie sur 2 rations par jour, mais elle met presque une demi journée pour manger sa ration, cela ne fait donc que 1 ou 2h que sa gamelle est vide lorsque j'arrive avec la nouvelle ration. Elle est trop petite pour être parfaitement propre. Encore une fois, c'est un bébé, ça viendra A son âge, boire de l'eau, s'exciter, voir de la nourriture, manger, être contrariée, avoir peur, un câlin, dormir, se réveiller... tout cela peut donner envie de faire pipi, et comme elle est petite, elle ne peut pas reporter ça à plus tard. D'où l'importance de l'observation pour repérer les signes qui montrent qu'elle veux faire pipi pour avoir le temps de la mettre dehors (tourner en rond, aller vers la porte, chouiner...) - Nama a écrit:
* Bébé à 17 mois, et adore jouer avec le chien. Mon erreur a été de laisser des balles à dispo, et les 2 se sont excitées mutuellement avec elles... Et deuxième erreur, j'ai laissé me mordiller pour jouer. Sauf que maintenant, elle trouve normal de sauter sur bébé et de la mordiller, de lui attraper les vêtements etc. Maintenant, je dois lui apprendre à ne plus s’intéresser à bébé, les balles quand à elle ont été cachées. On se balade, on découvre des lieux, personnes, chiens ensemble. On joue à se cacher et se retrouver en balade (très utile pour renforcer le suivi naturel et le rappel), on peut jouer à cacher/retrouver des objets... Ton chiot est un croisement de races avec un fort instinct de poursuite, à ta place, je ne renforcerai pas cela, donc je stopperai jeux de balles et bâton, tout ce qu'il faut attraper en somme. Une fois que c'est "déclenché" comme instinct, ça peut être (pas toujours mais bon) compliqué à gérer: chien qui va courser les trucs en mouvements (enfants, joggers, vélos, voiture, autres animaux)... - Nama a écrit:
* Dès son arrivée, elle s'est montré très attachée à nous (clairement, la peur d'être seule et abandonnée), à nous suivre comme notre ombre, etc. Elle commence à rester seule dehors sans que l'on soit obligé d'y être également (porte ouverte, elle rentre et sort comme elle le souhaite). Au départ, dès que je l'appelais "viens Nama viens" elle venait en frétillant de la queue, réclamer sa caresse. Maintenant, elle se pose sur son cul et me regarde avec intérêt... sans bouger... Donc, "friandises" est inscrit sur la liste de mes prochains courses, afin de lui donner un intérêt supplémentaire à venir. Mais comment expliquer ce changement ? Ai je tout simplement pris mes espoirs pour la réalité en pensant que le rappel était en bonne voie aussi jeune ? Ou bien elle "teste" ma motivation ? ou j'ai foiré un truc quelque part sans même m'en rendre compte ?
Elle ne teste pas, mais oui, tu as vu ce que tu voulais voir et on aurait sûrement fait pareil Au départ, les chiots sont très collants, le meilleur suivi naturel du monde et un rappel du tonnerre sans même connaitre leur nom, en fait tu peux dire n'importe quoi avec la bonne intonation et ils rappliquent... fastoche hein Et ce qu'elle te fait maintenant est plus rationnel, moins bébé... quelque chose qui tient du détachement en somme. Si elle te regarde sans bouger, assise, c'est qu'elle sait tu finira par venir à elle de toute façon... je me trompe? - Nama a écrit:
* Et nouvelle habitude depuis 3 jours : dès que quelque chose la surprend, un bruit, une odeur, une vision, elle se lève et court dessus en aboyant... Ok, de la part d'un chiot, les promeneurs trouvent ça mignon pour la plupart. Mais j'imagine déjà l'âge adulte, ou la bestiole fera ses 20 kg avec toutes ses dents... Comment lui apprendre à surveiller sans signaler de manière bruyante ? Pour le moment, je me lève, vais vers elle "non Nama chut, ça va tout va bien" et je caresse. Mais j'ai l'impression de contribuer à fixer cette habitude plus qu'autre chose, sauf que je ne vois pas comment faire autrement...
Elle a peur ta poulette, elle connait pas, mais ça a l'air très méchant tout ça, alors elle leur dit de pas approcher hein, parce que sinon... Il faut qu'elle découvre des nouvelles choses tranquillement, tout simplement. Nouvelles personnes, nouveaux chiens, nouveaux lieux. Découvrir des choses différentes en prenant son temps, c'est apprendre que certaines sont inoffensives et d'autres moins et donc lui donner la capacité d'analyser son environnement. |
| | | MiMi&Pya  
Nb de messages : 2436 Age : 35 Localisation : Rennes
| Sujet: Re: Education d'un chiot: conseils? Sam 4 Nov 2017 - 17:19 | |
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| | | PowerUser  
Nb de messages : 45704 Age : 48 Localisation : Dans la matrice! ^^ Emploi : Oracle
| Sujet: Re: Education d'un chiot: conseils? Mer 8 Nov 2017 - 13:46 | |
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| | | Pomme  
Nb de messages : 2679 Age : 36 Localisation : Lauragais
| Sujet: Re: Education d'un chiot: conseils? Mar 14 Nov 2017 - 19:18 | |
| Demain, je reçois en famille d'accueil trois chiots de huit semaines... et il me faut donc m'organiser !
Je suis en train de réfléchir à comment les présenter à O'kénè (pour rappel, O'kénè et un chien de taille géante réactif sur congénères, mais qui a moins peur des petits chiens et qui peut vivre avec d'autres chiens si les présentations se sont bien passées). Je ne voudrais surtout pas me louper !
Quand on reçoit de nouveaux chatons, on les lui présente dans les bras pour qu'il puisse les sentir et ensuite ça passe comme sur des roulettes. Mais ce sont des chatons, pas des chiots, donc pensez-vous que ce soit une solution envisageable ?
Sinon, je réfléchis à comment les lui présenter à l'extérieur du jardin (parce que c'est un peu compliqué vu qu'il y a autour de chez moi des chiens qui vagabondent). Est-ce que on les lui montre d'abord dans leur caisse de transport, pour qu'il puisse bien les sentir sans crainte, puis les laisser sortir et ensuite tout le monde rentre à la maison ensemble ? Il sera alors nécessairement en longe et muselière.
En extérieur, il est beaucoup plus stressé que chez nous, mais en général les rencontres doivent plutôt se faire en extérieur, donc j'ai du mal à trouver le bon équilibre (et je panique un peu donc je suis très brouillon). |
| | | MiMi&Pya  
Nb de messages : 2436 Age : 35 Localisation : Rennes
| Sujet: Re: Education d'un chiot: conseils? Mar 14 Nov 2017 - 19:20 | |
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| | | Pomme  
Nb de messages : 2679 Age : 36 Localisation : Lauragais
| Sujet: Re: Education d'un chiot: conseils? Mar 14 Nov 2017 - 19:37 | |
| Oui (un parc fait maison). |
| | | MiMi&Pya  
Nb de messages : 2436 Age : 35 Localisation : Rennes
| Sujet: Re: Education d'un chiot: conseils? Mar 14 Nov 2017 - 20:00 | |
| Ouf! J'ai eu peur pour toi Moi je ferai caisse puis bras puis observation à travers le parc à chiot puis présentation 1 par 1 dans le jardin (avec muselière et laisse), et ptet Ma'ii dans le coin (peut-être qu'à la voir interagir avec eux, il en saura un peu plus sur "comment on fait" ?) Après... Y'a des chiens qui sont pas à l'aise avec les chiots... Pya ça la stressait grave (le premier jour c'était à en baver), surtout quand ça couinait. Le parc à chiot c'est bien pour laisser les adultes souffler... (chiens et humains) - Spoiler:
Parce que des fois, les bébés chiens, ça fait des trucs hyper risqués sans même s'en rendre compte... et qu'on ne peut pas les surveiller tout le temps! Sur la photo, la petite elle voulait aller dormir avec Pya
|
| | | Pomme  
Nb de messages : 2679 Age : 36 Localisation : Lauragais
| Sujet: Re: Education d'un chiot: conseils? Mar 14 Nov 2017 - 20:13 | |
| Oui, dès que j'ai su qu'il allait y avoir peut-être besoin de FA en urgence, j'ai de suite vérifié si on avait de quoi faire un parc pour donner du répits aux adultes avant de dire que, au cas où, j'étais dispo. Par contre, je n'avais pas pensé que des chiots pouvait mettre particulièrement mal à l'aise des chiens adultes, et j'avais même tendance à me dire que ce serait le contraires puisqu'ils sont moins menaçant... J'espère que ça va aller pour O'kénè. O'kénè est facilement rassuré quand il voit Ma'ii rencontrer des chiens et que ça se passe bien, ça nous est arrivé deux ou trois fois en les baladant ensemble (j'évite au maximum parce que j'ai peur que l'un n'influence l'autre en mal) et il était beaucoup plus détendu que quand il est promené seul, il a observé calmement. Donc je me dis que c'est un point positif s'il voit que Ma'ii n'a pas de problème avec eux. - Spoiler:
Les chatons, ça prend autant de risque que les chiots, et en plus pas moyen de les mettre en parc O'kénè est plutôt patient, parfois il grogne quand il y a contact, et en général il fini par se lever et aller ailleurs si le chaton ne semble pas vouloir s'éloigner de lui-même. Ou alors il vient nous demander de l'aide avec un regard suppliant.
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| | | MiMi&Pya  
Nb de messages : 2436 Age : 35 Localisation : Rennes
| Sujet: Re: Education d'un chiot: conseils? Mar 14 Nov 2017 - 20:23 | |
| - Pomme a écrit:
Par contre, je n'avais pas pensé que des chiots pouvait mettre particulièrement mal à l'aise des chiens adultes, et j'avais même tendance à me dire que ce serait le contraires puisqu'ils sont moins menaçant... J'espère que ça va aller pour O'kénè. Je pense que ça dépends du chien. Pya n'aimait pas le contact physique avec les autres chiens, par contre elle communiquait très bien... justement pour éviter les contacts physiques... sauf que les bébés ça comprends rien. Enfin les 5 qui avaient débarqués étaient tout petits, au départ ils ne comprenaient vraiment rien... et ils essayaient d'aller la voir, y'en a une qui avait essayé de la têter quoi... Donc il fallait veiller +++ Juste avant qu'ils arrivent, dans une autre asso, un golden pourtant sociable avait tué un chiot, qui lui était monté dessus pendant qu'il dormait. Mais pour le cas général, je pense que c'est vrai, en tout cas ma pote avec sa chienne très réactive, elle materne très bien tous les bébés chiens - Pomme a écrit:
- Spoiler:
Les chatons, ça prend autant de risque que les chiots, et en plus pas moyen de les mettre en parc O'kénè est plutôt patient, parfois il grogne quand il y a contact, et en général il fini par se lever et aller ailleurs si le chaton ne semble pas vouloir s'éloigner de lui-même. Ou alors il vient nous demander de l'aide avec un regard suppliant.
Je pense que s'il arrive à faire ça avec des chatons, ça ira avec les chiots |
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